Chapitre 15: Fin de journée

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PDV Ally

Après que Camila m'est ramenée chez moi de la réunion, Cher m'attendait dans le salon, devant la télévision.

Moi : Coucou, petit cœur ! (Venant m'embrasser)
Cher : Coucou, ma puce !
Moi : (S'asseyant) Alors tu as fait quoi ?
Cher : Rien. Quand tu es partie, je me suis mise devant la télé et j'ai regardé Lost Girl.
Moi : Mh...Je préfère Pretty Little Liars.
Cher : C'est parce que tu n'as jamais regardé Lost Girl.
Moi : Oui, c'est possible.
Cher : Alors comment ça s'est passé ?
Moi : Bien. Assez tendu mais bien.
Cher : Comment ça ? Assez tendu ?
Moi : Bah...Devine.
Cher : Camila et Lauren ?
Moi : (Soupire) Ouais.
Cher : Pourquoi ce soupir ?
Moi : Ça a l'air d'être tellement...compliqué entre elles.
Cher : A ce point ?
Moi : Ouais. A ce point. Ça va être difficile de les refaire devenir amies mais nous allons y arriver je pense.
Cher : Je sais pas si vous devriez vous mêlez de leurs histoires.
Moi : Ce sont nos amies, on peut pas les laisser comme ça.
Cher : Malheureusement, si c'est leurs problèmes, ce ne sont pas les vôtres.
Moi : Mais...
Cher : Je sais que tu voudrais les aider et les réconcilier parce que cela serait plus marrant entre vous toutes, et parce que tu les adores mais évite si elles ne t'ont pas dit la raison dès le début c'est qu'elles ne voulaient pas que vous vous en mêliez. (En m'allongeant sur le canapé, ma tête sur ses genoux )
Moi : Et si on le faisait mais sans qu'elles s'en aperçoivent ?
Cher : Ça dépend t'as quoi en tête ?
Moi : Je sais pas, du genre passer un après-midi bowling toutes les cinq ou six, si tu veux venir, pour qu'elles se voient le plus possible et donc qu'elles se parlent.
Cher : (Enthousiaste) Ah ouais, t'es pas bête ! Tu veux faire cette journée quand ?
Moi : Je sais pas, le plus tôt possible (réfléchit) demain on est quel jour ?
Cher : (Prend son portable) Attends, je vais regarder. (Regarde son portable) samedi.
Moi : Le bowling est ouvert le samedi ?
Cher : Ça dépend lequel, mais normalement oui.
Moi : Il doit bien en avoir un d'ouvert dans tout Miami.
Cher : Oui, évidemment. Et si on cherchait ?
Moi : (Me levant) Bonne idée !
Cher : Et mon bisou ?
Moi : Tu en as demandé un ?
Cher : Non. (Rigole) Mais j'en voulais un, tout simplement.
Moi : (Rit / M'embrassent) Le voici.
Cher : Merci. Il était petit celui-là.
Moi : Tu en auras un plus grand ce soir.
Cher : Ce soir ? Mais on est le soir.
Moi : Ah oui c'est vrai, bah alors après avoir trouvé un bowling ouvert. Et pas trop loin de chez nous aussi, ça serait bien je pense.
Cher : Je pense aussi. Allez ! Vas chercher l'ordinateur.
Moi : Ouais, tu l'as mis où ?
Cher : Quelque part dans la chambre.
Moi : D'accord, j'y vais. (De la chambre) Je le trouve pas !
Cher : (Criant du salon) Pardon ?! La chambre est si imm...
Moi : (Criant de la chambre) Ah si, c'est bon je l'ai.
Cher : (Attendant que j'arrive) Je me demandais si tu t'étais perdue dans la chambre.
Moi : (Perdue) Comment ça ?
Cher : Tu en as mis du temps à revenir ! (Rigole)
Moi : C'est de ta faute !
Cher : Pourquoi ?
Moi : L'ordi était du côté de ton lit et en dessous du lit, c'était normal ?
Cher : Oui, hier je l'ai utilisé pour regarder un film et donc après le film je l'ai posé par terre.
Moi : Et tu aurais pas pu te lever pour le mettre sur le bureau ?
Cher : Si. Mais quand tu as envie de faire un câlin à ta petite amie au plus vite pour t'endormir tu n'as pas trop envie de quitter tes draps.
Moi : Mh...Tu as de la chance que tu as une bonne excuse.
Cher : J'ai toujours de bonnes excuses.
Moi : Mais n'en profites pas de le faire tout le temps. (S'asseyant et appuie sur le bouton d'allumage) Shit !
Cher : Que de vulgarités, ma chère !
Moi : Désolé.
Cher : (Rit) C'est rien. Que se passe t-il ?
Moi : Le chargeur.
Cher : Quoi le chargeur ?
Moi : Bah il lui faut le chargeur.
Cher : Oh non. (Désespérée)
Moi : Si, et toi même tu sais à quel point il est long à s'allumer.
Cher : (Soupire) Oui.
Moi : J'en rachèterais un.
Cher : Bonne idée.
Moi : Quand les filles et moi auront finis notre album, sinon on n'aura pas de sous.
Cher : Évidemment. Mais au pire, je peux t'en acheter un tu sais ?
Moi : Tu sais très bien que j'aime pas qu'on m'achète des choses.
Cher : Je sais, mais moi j'aime t'offrir des choses, dont tu te sers parce que, évidemment, si tu ne t'en sers pas ça sert à rien que je l'achète. Et puis je te rappelle qu'on habite presque ensemble depuis un mois environ alors.
Moi : (Souris) C'est vrai. (Allant l'embrasser) D'ailleurs tu ne voudrais pas que ça soit officiellement ton chez toi aussi ? (Souris)
Cher : Sérieux ? (Me repoussant un peu)
Moi : Merci, pour le vent.
Cher : Désolé. Mais tu ne trouves pas que ça fait un peu tôt ?

Story Of CamrenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant