Nous sommes déjà dans le sixième chapitre. Celui-ci va être un chapitre de transition, qui va permettre de lancer une nouvelle partie de l'intrigue principale. En effet, je vais me concentrer sur la relation entre Émilie et Dark (qui est un pillier dans l'histoire), et sur l'évolution du statut de "héros" de Dark. Mais c'est surtout la partie sombre de mon héros, qui m'intéresse, avec ses défauts, et sa façon de gérer les problèmes. Alors, voici la suite :D
Il avait laisser Émilie, pour venir en moto, seul, devant l'église. Il descendit de la machine, enleva son casque, et mit une grande casquette, puis il entra lentement dans le vieux bâtiment. Il poussa un soupir, et s'installa sur un banc, au fond de la pièce. Il ferma les yeux, baissa la tête, et fit attention à ne pas se faire remarquer. Puis il parla dans sa tête :
"Bonsoir, Dieu. Je sais que je ne t'ai pas parlé depuis un petit moment, et je m'en veux... Mais je ne pouvais plus le faire : tu m'avais abandonné. Je pensai que tu pourrai me sauver, mais ce n'est pas ce qu'il s'est passer. Papa est mort, maman est partie, et je n'est pas grandit comme les autres enfants... Alors ? Qu'est-ce que tu faisais, quand j'avais besoin que l'on m'aide ?"
Il pousse un soupir, en se souvenant de tout ce qu'il s'était passé, dans sa vie, il y a une quinzaine d'années. La disparition de son père, puis celle de sa mère, mais pas pour les mêmes raisons. Il pousse un nouveau soupir, et reprend le cours de ses pensées :
"Je ne sais pas trop quoi te dire, tu sais ? Je n'ai plus l'habitude de te parler, comme dans le temps. Tu veux les dernières nouvelles ? Papa a été assassiné, pour tu sais quelle raison, j'imagine. Ensuite, maman est partie, avec Christine... Je ne sais pas pourquoi elle est partie, ni pourquoi elle a emmené ma petite soeur... Je suis triste de plus pouvoir la voir..."
Il pousse un grognement, et se lève : c'est pour cela qu'il ne voulait pas revenir dans une église : trop de souvenirs, qui n'avaient rien à voir avec la religion, mais avec son passé. Un passé qu'il voulait fuir à tout prix, mais qui avait l'air d'aller bien plus vite que lui. Alors, il marche lentement jusqu'au confessionnal, et s'installe tranquillement à l'intérieur. Il attend qu'un prêtre arrive, et après dix minutes d'attente, il entendit un "je t'écoute, mon fils". Il soupire, en se disant qu'avant toute la merde qui lui était tomber dessus, il venait tout les dimanches, pour raconter à un parfait inconnu tout ses malheurs. Mais ça fait un paquet d'années qu'il ne l'avait pas fait, et il ne savait plus trop comment s'y prendre. Mais il se reprit :
-J'ai pêcher, mon père.
L'autre lui demande continuer, et il obéit :
-Je ne sais pas trop par où commencer. Ce que je sais, c'est que je ne suis pas un gentil garçon, et que je ne vais sûrement pas aller au paradis... Mais ce n'est plus mon but, maintenant. J'ai toujours l'espoir d'y aller, mais je sais que c'est impossible, alors, je fais une croix dessus, et je vais de l'avant.
-Pourquoi penses-tu que tu ne peux pas aller au paradis ?
-Parce que je n'ai pas fait que du bien, autour de moi. Je veux en faire, mais, des fois, j'ai besoin de passer outre le bonheur des autres. Pour que celui de ceux qui compte puisse être heureux.
-Et tu fais ça comment ?
-La plupart du temps, je m'occupe des gens qui en font du mal aux autres. Je fais en sorte qu'ils ne s'en prennent à personne d'autre.
-Et tu fais ça comment ?
-Je... Les frappent jusqu'à ce qu'ils ne se relèvent plus.
-Et tu fais ça souvent ?
-Oui, assez. Après tout, je suis le fou qui tabasse des gens en pleine nuit, nan ? Tout le monde doit me prendre pour le méchant de l'histoire, alors que je fais tout ce que je peux pour aider la population de cette ville. Et ça me pèse...
-Tu es le... L'homme qui attaque de front les gangs les plus puissants de la ville ? Et tu oses venir ici ?! Dans la maison de dieu ?!
L'homme commence à s'énerver, mais Dark répondit calmement :
-Je sais tout, mon père.
-Tu sais tout de quoi ?!
-Pour les filles... Ne jouez pas à l'onnoncent. Pas alors que vous allez devoir en discuter avec votre créateur. Pour une fois dans votre vie, ne faites pas quelque chose de complètement stupide. Écoutez votre raison.
-Je ne suis pas stupide ! Et tu n'es personne, DarkStreeter !
Dark éclate d'un rire mauvais :
-Je ne suis pas le DarkStreeter.
Il sort un poignard de sa poche, et frappe un coup dans la fine cloison qui les séparait. La couche de bois éclate, et la lame vient s'enfoncer dans la gorge du veil homme :
-Je suis le DarkStreeterKiller !
Il enlève la lame, pendant que le veil homme se vide de son sang, sans pouvoir hurler (à cause du trou dans la gorge), et il en profita pour lui parler :
-Je sais tout ce que tu à fais, vieux fou. Et oui : le DarkStreeterKiller ne pouvait pas ne pas être au courant de ton petit jeu. Et il ne fallait pas croire que tu resterai en vue éternellement. Alors, je te le dis : je te pardonne.
Il essuie sa lame sur la tunique du prêtre, puis sort doucement du confessionnal, sans se faire remarquer, jusqu'à ce qu'il soit dehors, et qu'il puisse monter sur sa moto, avant de partir vers chez lui.***
Elle finit de se laver, coupe l'eau, puis sort de la salle de bain, après s'être essuyée. Elle est avec une serviette autour de la taille, quand elle remarque Dark, qui est installé à table, mais pas pour manger. Elle fronce les sourcils, et s'approche doucement, pour qu'elle remarque qu'il est entrain de nettoyer une dague. Sur le reste de la table, il y a une seconde dague et, surtout, une immense épée. Elle reste bloquée quelques secondes, et Dark prend la parole :
-Tu veux certainement me dire quelque chose, non ?
Il était dos à elle, et elle n'a donc pas pu être vue avant d'arriver. Elle ne sait toujours pas comment il s'y prend, mais elle s'en fou : c'est Dark. En quelque sorte, il est au-dessus de ça. Et c'est là qu'elle lui pose sa question :
-Pourquoi tu nettoies ces armes ?
-J'ai... Rendu une petite visite de courtoisie à l'église, tout à l'heure. Bien entendu, j'avais une heure de retard, mais j'ai fait exprès, histoire qu'ils sachent que quelque chose ne va pas dans leur petite organisation. Et... Je crois que j'ai réussit.
Elle remarque à ce moment qu'il y a du sang, sur le torchon qu'il utilisait pour nettoyer la lame. Elle angoisse d'un coup :
-Tu l'a...
-Tuer ?
Elle hoche la tête, puis il lui répond, le plus simplement du monde :
-Oui.
-Mais... Pourquoi ?
-Il trempait dans le traffic jusqu'au cou. C'est lui qui donnait les fillettes de huit ans de sa paroisse au reste du réseau. Je ne voulais pas le tuer, avant de le voir. Mais quand j'ai vu sa tronche, je n'ai rien pût faire d'autre que... De le buter. Je ne pouvais pas faire autrement. Je ne pouvais pas supporter qu'un homme d'église fasse ça. C'est inhumain.
-Comment as-tu pu tuer un prêtre ?
-Je viens de te le dire. Je ne te demande pas d'être contente de mon acte, car, moi-même, j'en suis triste. Mais je ne pouvais pas le laisser faire plus longtemps. Maintenant, il va falloir retrouver les filles, et les ramenées chez elle, même si ça va être plus que compliqué. Je ne te demande rien là-dessus, pour le moment : il faut que tu te concentre sur tes études, et non sur ces victimes. C'est mon devoir, pas le tien.
-Faux : c'est devenu le mien des que nous avons conclu ce pacte. Je connais les risques, et je sais ce qui pourrait se passer, si je me retrouve entre des dealeurs et toi. Je sais qu'en quelque sorte, ma vie est en jeu. Tu ne m'a pas vendu du rêve, et j'ai accepté en pleine connaissance de cause. Je savais ce que je risquais, et c'est ce qui me plait : je me sens vivante, maintenant.
-Le truc, c'est que tu risque de te sentir morte, si tu me suis. Et je ne veux surtout pas te perdre, tu sais ?
Ils se bloquent trente secondes, d'un coup, laissant s'écouler doucement le temps. Puis Émilie change de sujet :
-Bref. D'où viennent ces armes ?
Dark pousse un soupir de soulagement : une question à laquelle il pouvait répondre sans risque. Mais il ne voulait pas qu'elle se couche trop tard :
-On parlera de ça demain soir, après tes cours. Il est tard, et je tiens q ce que tu sois en pleine forme, pour récolter des informations sur tout et n'importe quoi, d'accord ?
-D'accord.
Elle l'embrasse sur la joue, puis part se couchée. Il soupir à nouveau, puis part à son tour dans sa chambre, mais sans réussir à trouver le sommeil : le souvenir qu'il a du jours de la trouvaille de ces dagues revient le hanté. Après avoir fait trois ou quatre fois le même rêve, où il se repasser le jours de son vingtième anniversaire en boucle, il s'endormit d'un coup, sans s'en rendre compte. Émilie, quant à elle, attendait patiemment que l'homme qui l'avait sauvé lui explique sa vie, et qu'il lui montre qui il était réellement. Mais elle savait qu'elle devrait aussi se confiée, ce jour-là, et ça lui donne moins envie de connaître la fin de l'histoire, finalement...Analyse :
Il n'y a pas grand chose à analyser, dans ce chapitre. Nous avons juste fait une avancée majeur dans la découverte du passé de Dark, et nous attendons avec impatience qu'Émilie pose enfin la question, pour qu'elle y réponde elle-même ensuite : quel est son passé ?
Nous voyons donc une nouvelle facette de la personnalité de Dark, et le changement de son pseudo : il est passé à la vitesse supérieure, pour notre plus grand plaisir... À quand la combinaison complète ?
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Comment écrire une histoire ?
Документальная прозаDans ce texte un peu spécial, je vais vous aider à écrire votre propre texte. De a à z. Des personnages, au grand final, en passant par les décors, et les différents types de scènes/décors. Je vais écrire une histoire à l'intérieur de ce "manuel", p...