3.8 - Le septième chapitre

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Après les révélations du précédent chapitre, nous allons pousser le passé des héros principaux, pour aller plus loin. Je pense que ce chapitre sera à nouveau un chapitre transitoire, pour me permettre de faire basculer l'histoire dans le prochain chapitre. Vous allez être content : on va enfin avoir de l'action !
Mais bref. Maintenant, je vous laisse avec la suite !

Quand elle se redresse dans son lit, elle a un peu mal au crâne. Elle n'avait pas bien dormi, cette nuit, à cause de tout ce que Dark lui avait raconter. Elle pousse un grognement, se lève, puis part vers la salle de bain. Elle prend un doliprane dans la boite à pharmacie, puis elle retourne vers la cuisine. Dark est là, installé à la même place qu'hier, mais les armes blanches ont disparues, rangées dans des fourreaux noirs. Elle se rapproche de lui, pour prendre du lait :
-Bonjour.
-Bonjour.
-Bien dormi ?
-Oui, et toi ?
-Moyen... Toute cette histoire ma laissée sans sommeil. Je me suis endormie à deux heures du matin. Mais... Tu ne devrait pas dormir, toi ?
-Oui, mais je voulais te parler un peu, avant que tu ne partes au lycée. Si tu veux, je te dépose.
Elle réfléchit quelques secondes :
-Non : tu va te faire remarquer, et, en ce moment, la moitié de la ville est à ta recherche. Reste ici, mon grand. Je vais me débrouiller. Et tu voulais me parler de quoi ?
Il mange un petit pain au chocolat, puis lui dit :
-Je... Je ne sais pas trop. Tu m'avais poser une question au sujet des lames, hier soir, non ?
-Oui. Mai si tu ne veux pas m'en parler, je te comprendrai, tu sais ?
-Oui... Mais il faut bien que je te le dise, pour moi, déjà.
-C'est-à-dire ?
-C'est-à-dire que... C'est quelque chose qui me pèse, et je pense que j'ai besoin d'en parler, maintenant. Notre relation à bien évoluer, même en quelques jours seulement. Et ça me ruine, de ne pas pouvoir en parler.
-Je veux bien t'écouter, tu sais ? Vas-y : raconte-moi tout. C'est normal, après tout. Et je te raconterai pourquoi mon père m'a viré de chez moi, l'autre jour.
-Ok. Merci, Émilie.
-Je t'en prie. Je t'écoute.
-Alors... Mon père était riche. Il avait le lotissement ou je vis actuellement, ici même. Il y avait une vingtaine de bâtiments de dix étages chaque un, et des familles heureuses, à l'intérieur. Mais il y a eu un petit problème... Mon père s'est fait tuer, dans une voiture, en montagne. Il s'est fait percuté par un trente-cinq tonnes. Et il est mort sur le coup. Les flics sont venus en pleine nuit m'annoncer que mon père était mort. À l'époque, ma mère était encore là, avec ma sœur. Elles ne sont parties que quelques mois plus tard, pour que je ne sais quels faux prétextes. Mais je sais très bien la véritable raison : la disparition de mon père, et le fait que je lui ressemble beaucoup trop pour qu'elles soient heureuses de me voir tout les jours... C'est dur, tu sais ? Mais bref. On m'a dit que le choc était si violent, que son corps à été éparpillé sur vingt mètres, et que la voiture à finir dans la maison d'un couple de retraités... Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas m'effondrer sur moi-même...
Il a le regard dans le vide, et elle a l'impression qu'il revit encore et encore la scène où il a apprit la mort de son père. Elle le prend dans ses bras, mais il ne répond pas à son étreinte. Elle ne s'en formalise pas, et elle attend qu'il continue son récit. Car elle sait qu'il n'a pas finit. Et que la suite risque de ne pas lui plaire :
-Donc, mon père est mort, ma sœur et ma mère ont disparues je ne sais trop où. Je n'ai pas chercher à savoir où elles sont passées, car elles m'ont abandonnés. Mais bon. La suite, par rapport aux bâtiments : quand il est mort, mon père m'a légué deux choses : cinquante pourcent de sa fortune, ainsi que la clé de l'appartement treize, de ce bâtiment. Je ne savais pas pourquoi, jusqu'à mes vingts ans, où on m'a enfin donner la clé. On ne me l'avait pas donner à la mort de mon père directement, parce qu'elle m'étais inutile, mais, dans son testament, mon père a indiqué qu'il voulait qu'elle me soit donnée pour mon vingtième anniversaire. Je l'ai donc prise, et je suis aller dans le fameux appartement... Mais il n'y avait rien du tout. C'était vide. Et c'est seulement hier que j'ai trouvé, pendant que tu étais en cours, un passage secret, dans un des placards de la cuisine. Il y avait une échelle, pour aller dans un autre appartement, deux étages plus haut. Et, dans la salle de séjour, il n'y avait qu'une chose : un portant avec deux dagues, et une épée. Il y a aussi une espèce de tenue étrange, mais je n'ai pas voulu la prendre : pas assez discrète, pour le moment. Et c'est en prenant ces armes que j'ai comprit que mon père était... Un super-héros.
-Un super-héros ?
-Oui. À côté de tout ça, il y avait quelques papiers : l'histoire d'un homme qui... Faisait du ménage en ville, il y a une vingtaine d'années.
-Il faisait la même chose que toi ?!
-Non : je fais la même chose que lui. Je ne le savais même pas, jusqu'à hier après-midi.
Elle le relâche, et lui sourit :
-Tu vois ? Faire le bien autour de toi, c'est de famille.
Elle lui sourit à nouveau, puis elle se prépare, pour partir au lycée :
-On parlera de la suite ce soir, si ça ne te dérange pas.

-Oui, il n'y a pas de problème. Merci d'avoir acceptée de m'écouter. C'était important, pour moi.

Il lui sourit, elle le lui rend, puis elle s'en va, après lui avoir fait la bise. Il n'a plus grand chose à faire, aujourd'hui : il ne fallait pas qu'il sorte, pour laisser aux événements le temps de se calmer. Il part donc dans le salon, pour allumer son ordinateur, et faire encore quelques recherches. Mais ça lui pèse, de ne pas pouvoir bouger, de ne pas pouvoir tabasser quelques personnes, histoire de se maintenir en forme. Alors, il sort quand même, mais sans masque, ni rien : il voulait simplement se promener, voir comment la ville allait, dans la journée, jusqu'à ce qu'il se retrouve devant son ancien établissement scolaire. Il s'arrête devant la grille, en se disant que personne ne le reconnnaîtrait... Mais c'était sans compte Jessica, une fille avec qui il était sorti pendant deux mois, avant de casser, il y a quelques temps déjà, parce qu'il ne savait plus pourquoi il était avec elle. Cette dernière ne lui en veut pas vraiment : elle savait elle-même que ça ne pourrait pas fonctionner indéfiniment, et qu'il allait falloir passer à autre chose. Le problème principal, c'est que la soeur de Jessica, Mélanie, ne l'entend pas de cette oreille : elle voulait que Dark reste avec elle, parce qu'elle était plus heureuse qu'avant, et que... Enfin : la suite n'a pas vraiment d'importance. Ce qui compte, c'est qu'elle l'a vu, et reconnu :

-Bloom ! Jordan Bloom ! Que nous vaut l'honneur de ta présence à l'école ?

Il soupire : il n'aimait pas son nom. Et elle faisait exprès de l'appeler ainsi, plus pour le taquiner que pour réellement l'ennuyé. Mais c'était énervant, pour lui. Il se rapproche de la jeune-femme :

-Salut, Jessica.

Il ne lui dit rien de plus : depuis qu'ils étaient séparés, ils ne voulaient plus vraiment se parler, parce qu'ils n'avaient pas de point commun. Par contre, ils se respectaient quand même. Jessica lui répondit tout de suite :

-Salut. Ça va ? Ça fait un moment, qu'on ne t'a pas vu, dans le coin. Tu faisait quoi ?

Il n'a même pas le temps de répondre qu'un jeune-homme s'approche, prenant Jessica par la taille, pour la plaquée contre lui. Jordan souffle : l'autre savait que Jessica aimait encore Jordan, et il était en colère dès lors que Jordan s'approche de cette dernière. Mais il s'en fout : il n'a rien dans le slip, et il ne fait que de proférer des insultes, ainsi que des menaces, mais sans jamais les mettre en œuvre. Ce qui fait beaucoup rire notre héros. Mais il ne le montre pas, se contenant d'adopter un air blaser dès que Melvin est dans les parages. Mais c'est ce même individu qui va lui dire une chose à laquelle il ne s'attendait absolument pas :

-Je pensais que le Dark-machin t'avait attrapé dans une ruelle sombre pour te faire la peau... Dommage.

Il ne se formalise pas de la demie-insulte, mais préfère obtenir des renseignements, maintenant que l'autre a commencé à se mettre à table :

-Le quoi ?

Melvin à l'air étonné :

-Tu n'es pas au courant ?! Il y a un mec, en ville, qui terrorise des gangs. On dit même qu'il a tabassé cinq mecs tout seul, juste pour sauver une seule personne !

Jordan lui sourit : il a réussit son coup : on commence enfin à parler de lui. Il faut qu'il fasse plus d'actions de ce genre, pour qu'on le prenne réellement au sérieux. Mais ça ne sera pas pour tout de suite : il voit déjà sortir sa comparse sortit tranquillement du lycée, pour se diriger vers la sortie, où il est. Il la trouve sublime, comme ça. Et c'est à ce moment qu'il se rend compte qu'il va développer des sentiments pour elle, quoi qu'il fasse..


Analyse :

Voici, enfin, le septième chapitre de cette grande histoire. Pour l'analyse, il y a beaucoup de choses à dire. En premier, nous avons une bonne partie du passé de notre héros qui nous est enfin révélé, ainsi que son nom complet, en fin de chapitre, enlevant donc une partie du mystère, tout en en conservant une grande part.

Ensuite, la nouvelle qu'un jeune-homme s'occupe des malfrats se répand, et donc, certaines personnes n'auront peut-être plus du tout envie de commettre des crimes, en sachant que quelqu'un risque de débarquer de nul part, pour leur taper dessus.

En dernier, nous avons l'avancement de la relation entre nos deux personnages, qui passe en mode "amical +", si on peut dire ça comme ça.

Voilà ! A bientôt pour le prochain chapitre ! :)

Angell

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⏰ Dernière mise à jour : May 17, 2016 ⏰

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