Chapitre - 11 Kev

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Je ne comprends pas pourquoi elle est resté. Mon message était clair pourtant. Plus je m'approche de leur table plus ma mauvaise humeur augmente.

- Salut Kev, alors ca été se matin? David me sert la main.

Je m'installe en face d'eux sans même la regarder. Et pourtant j'en ai envie. Mais je sais que si je la regarde je vais revenir sur ma décision. De la savoir si près de moi et pourtant si inaccessible me rend fou. Elle doit m'en vouloir à mort et pourtant elle ne laisse rien transparaître.

- Ouais super. Vous parliez de quoi? J'interroge mon meilleur pote du regard.

- Je proposai à Anna de venir se soir à la fête.

Quoi? Mais quel gros con celui là. Il veux se la faire ou quoi. Sans lui laisser le temps de me donner une réponse je prend la parole à la place d'Anna.

- Elle ne peux pas venir faut qu'elle rentre chez elle.

Et là Anna se leva d'un bon me dévisagea avec un regard noir qui, si il pouvait me lancerai des éclairs.

- Non mais pour qui tu te prends. Déjà c'est Anna mon prénom et pas "elle" et je suis assez grande pour répondre et prendre mes propres décisions si j'ai envie de venir je viendrai de toute façon...

Elle fut coupé par la sonnerie de son téléphone qu'elle prit dans son sac et parti répondre un peu plus loin.

J'attend qu'elle soit hors de vue pour passer un savon à mon pote.

- C'est quoi se bordel, David? Tu veux te la faire ou quoi? Pourquoi tu l'invites. On avait dit juste une nuit et après elle partait!

- Non, mais attend c'est à toi qu'il faut demander ça. Tu joue à quoi avec elle. Elle avait les larmes aux yeux se matin en lisant le mot que tu lui as laissé avec ses affaires. Qu'est ce que tu lui as dis?

- Rien qui te regarde. De quoi il se mêle. Il commence vraiment à me faire chier. Dis lui que c'est annulé qu'elle doit repartir.

- Vas te faire! Dis lui toi même.

J'avais envie de lui en coller une. Je tape du poing un grand coup sur la table et décide de rentrer à l'hôtel. Ce con m'a coupé l'appétit. Ou alors c'était le fait d'avoir appris qu'elle avait pleuré en lisant mon mot, même si je m'en doutais un peu de l'entendre le dire me brisais le cœur.

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