Go Away - Jack Gilinsky

-24- Au revoir

Je suis toujours dans mon lit, je ne vais pas mieux

Quelqu'un frappe à ma porte.

El - Oui ?

La porte s'ouvre et je vois Juliano avec une valise, je me redresse aussi vite.

Juliano - Je viens te dire au revoir ma belle.
El - Non, ce n'est pas sérieux.
Juliano - Si je retourne à New-York, je ne peux plus dépendre de vous, j'abuse beaucoup trop de votre générosité.
El - Mais de quoi tu parles Ju' t'es comme un frère pour moi.
Juliano - Oui mais ma famille me manque, ma vie d'avant aussi, ne le prend pas mal mais c'est mieux pour tout le monde que je rentre.
El - Si c'est ton choix, je le respecte.
Juliano - Tu va me manquer ma chérie.
El - Toi aussi, et pour l'amour de dieu, oublie l'autre con qui te fait souffrir.
Juliano - Ne t'inquiète pas, c'est déjà fait.
El - Quoi -rire-
Juliano - J'ai rencontré quelqu'un -rire-
El - Je veux son nom, prénom, date de naissance, taille, couleur de cheveux, profession des parents et tu pense que tu peux m'avoir son acte de naissance ?

Il explose de rire.

Juliano - Davis, Chris, 17/12/1995, 1m83, blond, je ne sais pas et non, je ne peux pas t'avoir son acte de naissance ?

Je ris, Juliano a toujours aimé les grands blonds, du moins depuis qu'il assume être gay.

El - Je suis heureuse pour toi bébé.
Juliano - Quoi qu'il m'arrive, tu es toujours heureuse pour moi, tu ne m'as jamais jugé et tu as été la première à m'accepter comme je suis, tu es une personne formidable El, ne doute jamais de ça, peu importe ce que les gens te disent, ils ne te connaissent pas, donc forcément ce qu'ils te disent est faux, ne laisse personne te marcher dessus et te faire douter de toi, entoure-toi des bonnes personnes et évite ceux qui te font souffrir, ils s'en merderons les doigts quand ils verrons a quel point tu es unique, pure et magnifique.

Ces mots me touchent tellement.

El - Juliano, je ne veux pas que tu partes.

il me sourit doucement.

Juliano - Je te promets que je serrais toujours là pour toi, jusqu'à la fin, jusqu'à ma mort.

les larmes coulent sur mes joues.
Je les essuie aussi vite, pourquoi j'ai l'impression qu'il me cache quelque chose.

El - Si tu as quelque chose à me dire Juliano dit le moi, s'il te plaît.
Juliano - Je n'en ai pas la force, c'est pour ça que je te laisse cette lettre.

Il me tend une lettre me fait un bisou sur le front et sort de ma chambre.

Je contemple la belle enveloppe avec nom dessus, je n'ai pas envie de l'ouvrier, car je sais qu'elle y contient une mauvaise nouvelle.
Après quelques minutes, je prends mon courage à deux mains et j'ouvre cette enveloppe.

Cher El,
Ma chérie, je suis désolé d'avoir été là sans avoir été là pour toi, tu comprends, mais comment être là pour toi, alors que je suis moi-même au plus bas, je me le demande, mes rêves sont brisés, si tu savais à quel point j'ai envie d'en finir, j'ai l'impression que ma vie est fichue, depuis quelques semaine, je souffre de mon genoux gauche, je n'en dormais même plus la nuit, et sur le terrain il se pliait seul ce qui fait que je tombait tous les quarts d'heure, les docteurs ont été claire, soit j'arrête le foot, soit mon genoux gauche va finir par me lâcher, j'ai jamais été aussi mal de toute ma vie, je pensais vraiment que mon avenir était tracé, j'était enfin doué pour quelques choses, mais j'ai l'impression que la vie s'acharne sur moi, je ne sais plus comment remonter la pente El, je te jure, j'ai envie d'en finir tellement la pression est dur pour moi, ces deux dernières semaines ont été les plus dures de toute ma vie entière, j'ai l'impression que mon monde s'écroule et que je ne vais plus jamais retrouver le sourir, j'ai besoin d'oublier, j'ai besoin de ma mère, peut-être qu'elle m'aidera, je te remercie El, merci tu m'a aider a croire que mon rêve était possible mais malheureusement c'était de courte durée, je t'aime petite El merci encore.
Juliano Perrez.
Ton ami.