Mains froides, cœurs chauds [CORRECTION EN COURS]

Chapitre 7

~◊♦◊~◊♦◊~◊♦◊~Point de vue de l'auteur ~◊♦◊~◊♦◊~◊♦◊~

C'était le soir de la veille du jour de l'an. La ville était recouverte d'une épaisse couche blanche et moelleuse : la neige. On aurait dit du sucre glace ; qu'ils soient petits, grands, majestueux, délabrés, vétustes ou récents tous les édifices en étaient recouverts. La neige était omniprésente. Les maisons étaient illuminées, les cheminées allumées et les enfants s'amusaient dans la neige. Pendant ce temps, c'était l'effervescence au château. La reine se préparait dans sa chambre, récitant son discours. Les servantes préparaient la table. Les cuisiniers s'activaient aux fourneaux. Raiponce était aussi excitée qu'un enfant, voire plus et Jack souriait bêtement, le regard dans le vide.

[Ellipse]

« Chers habitants d'Arendelle,

Cela fait longtemps que nous n'avions pas organisé une fête pour la veille du jour de l'an. Mais à partir de maintenant, nous organiserons une fête tous les ans à l'occasion de la St Sylvestre. Je souhaite rattraper le temps perdu et rendre la population heureuse. Je souhaite que cette nouvelle année soit pour vous une année remplie de bonheur, de surprises et de réussite. J'ai fini mon discours et maintenant, place aux feux d'artifices ! »

Dès que la reine eut fini, son discours, la détonation des feux d'artifices retentit, comblant le silence. Les feux d'artifices explosèrent comme des fleurs déployant leurs pétales. Malgré leur mine impassible, Elsa et Jack étaient heureux, leur cœur battant à l'unisson, à l'image des feux d'artifices qui illuminaient le sombre ciel de cette veille de jour de l'an. (NDA : Quoi ? C'est pas de ma faute si j'ai « Firework » dans la tête ! « 'Cause baby you're a firework... ») Elsa et Jack émirent un vœu.

« 10, 9, 8,... »

Le compte à rebours commençait.

« 7, 6, 5,... »

Plus que 5 secondes.

« 4, 3, 2,... »

La foule était au comble de l'impatience.

« 1, ...0 !... »

Le bouquet final explosa en une myriade de petits points multicolores formant le nombre de la nouvelle année. La foule en liesse acclama : « Bonne année et longue vie à la reine Elsa ! » La reine regardait son royaume depuis le balcon et souriait. Un sourire qui avait disparu depuis la veille de Noël. Un sourire éphémère. Dès que les habitants rentrèrent chez eux encore enivrés par la joie de cette nouvelle année, dès que les portes du château se refermèrent, Elsa revint à la réalité. C'était le soir, tard et elle devait dormir. Mais elle savait que lorsqu'elle tomberait dans les bras de Morphée, ce ne serait pas pour rêver. Elle serait hantée par des cauchemars. Intérieurement, elle débattit longuement. La raison l'emporta. Il fallait qu'elle dorme pour être en forme le lendemain. Alors elle se résigna. Elle se glissa dans son lit en craignant que ses cauchemars reviennent. Or elle ne devait pas avoir peur, cependant, elle ne le savait pas. De même, elle ne savait pas non plus que Pitch était à l'origine de ses cauchemars. De jour en jour, le prince des ténèbres devenait de plus en plus puissant. Néanmoins, personne ne le savait car il n'attaquait pas encore. Pour l'instant, personne ne connaissait ses projets.
Jack ne savait rien des cauchemars de sa belle c'est pourquoi, il s'endormit rapidement en rêvant de sa dulcinée.

❄⛄❄⛄❄⛄❄Point de vue d'Elsa❄⛄❄⛄❄⛄❄

Pendant un temps qui me parut une éternité, je luttai contre le sommeil. Mais la fatigue l'emporta ; je sombrai d'abord dans un sommeil sans rêve. Puis je fus propulsée dans un endroit sombre.

Je ne voyais rien à cause de l'obscurité. Soudain, j'entendis le bruit d'un objet qui tombait sur le sol. La lumière s'alluma brusquement. Aveuglée par ce changement brutal, je ne pus voir qui s'approchait de moi. Lentement, mes yeux s'habituèrent à la forte luminosité. Lorsqu'enfin je fus habituée à la lumière, j'aperçus Jack, un poignard à la main, un sourire sadique aux lèvres. Il s'approchait dangereusement de moi. Du sang coulait le long de la lame.

« Non, suppliai-je, non ! »

Néanmoins, il continua à avancer. Je reculai jusqu'à rencontrer le mur. Plus aucune issue n'était possible. La peur s'empara de moi. Je priai une dernière fois Jack :

« Jack, non, s'il te plaît ! »

Mais il ignora ma supplication. Il ne restait plus qu'un mètre entre nous. Jack me plongea la dague en plein cœur tandis que je poussai un cri :

« Aaaaaaaaaah !... »

Je me réveillai en sursaut, haletante. Des larmes roulèrent sur mes joues. Je ne fis rien pour les arrêter. Encore tétanisée par mon cauchemar, j'étais incapable de bouger. L'énième cauchemar depuis une semaine ! Chaque soir, c'est la même chose : je fais un cauchemar. La dernière fois, Jack était avec une autre, ce soir, il m'assassinait...

Serait-ce un signe de mon subconscient pour me dire que je ne devrais pas lui faire confiance ? Bien sûr, idiote ! Merci la p'tite voix, tu me donnes tellement d'arguments pour t'écouter ! L'amour t'aveugle, imbécile, réveille-toi !

❄⛄❄⛄❄⛄❄Point de vue de Jack ❄⛄❄⛄❄⛄❄

Un cri me réveilla eu beau milieu de la nuit. Je me réveillai en sursaut. Il me semblait qu'il provenait de la chambre de la reine. J'attendis un instant pour vérifier que le cri ne se reproduise pas. Mais un silence pesant suivit le cri. Un silence plus inquiétant que le cri. Anxieux, je sortis de ma chambre et me dirigeai vers celle de la reine. Lorsque j'entrai dans la suite royale, je vis Elsa en pleurs. Elle ne me regardait pas, recroquevillée sur elle-même. Mon cœur se fendit devant ce triste spectacle. Je me rapprochai d'elle sans faire de bruit et la pris dans mes bras.

❄⛄❄⛄❄⛄❄Point de vue d'Elsa ❄⛄❄⛄❄⛄❄

Je sentis une paire de bras s'enrouler autour de moi, ce qui eut pour effet de me calmer. Je me sentais bien dans cette douce étreinte.

« Ça va aller, chuchota une voix au creux de mon oreille, ça va aller.

— J... Jack ?! »

Fin de l'histoire

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Hihihi... Il y a encore une suite, le chapitre n'est pas terminé. XD

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Les battements de mon cœur s'accélérèrent, mon cœur balançait entre la peur et l'amour. Un peu de glace se forma à côté de moi. Je me souvins que je ne pouvais pas maîtriser mes pouvoirs sous l'emprise de la peur et je sus que je ne pourrais pas tenir très longtemps. Prise de panique, je hurlai :

« Je... S... Sors ! Sors d'ici... vite !...

— Mais...

— Pas de mais ! Sors ! »

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princesseceline,

02/10/2015

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