Chapitre 12

1.7K 148 5
                                    

Une fois qu'on c'est tous changé, on redescend et toute la meute s'assoit autour de la table basse. Il y en a certains qui sont assis dans le canapé, d'autre sont assis par-terre et sont adossés au canapé ou au fauteuil, trop confortable, dans lequel je me suis assise. En virant au passage, le pauvre (noté l'ironie dans ma pensé) Tristan que j'avais sans ménagement attrapé par le col du tee-shirt et jeté avec ma toute nouvelle super force sur le canapé d'à côté. Donc, je suis assise sur ce super fauteuil moelleux à souhait lorsque, Léo arrive enfin, il est arrivé après les autres car je lui avais ouvert sa porte en dernier. D'après ce que je sens, il est très en colère par ce que j'ai pris tous mon temps pour lui ouvrir ma porte, pourquoi j'ai fait ça, j'aurais JAMAIS du faire ça!
-Hey Léo! Ça va? Non parce que on est quitte maintenant, hein?
- On est quitte...
- Ouf!
- Ou pas!
Sur ceux il grogne et m'oblige avec son pouvoir d'Alpha à quitté le siège, j'essaye de résister, mais il est trop fort, je me décale en pestant contre ce fichu pouvoir.
- Ca se fait pas sa!
- Oh que si.
- Non, ça ne fait pas du tous. C'est même super injuste! C'est super inégal votre truc.
- Non Elly, c'est la lois des garou. Pour faire un groupe, il faut un dirigeant, quelqu'un qui prenne des décisions, et qui les assument.
- Mouaif, ô grand roi soleil ! N'empêche que t'avait pas le droit de faire ça, je venais de viré Tristan en plus! Pourquoi tu lèves la main Tristan?
- Pour ton information Léo, dire qu' elle m'a jeté comme une merde sur le canapé, est plus approprié, et je levais la main la main pour parler.
- On est pas en maternelle, tu le sais, hein? Dit moi que tu le sais!
- Bon, d'accord, je le sais, tu es contente?
- Oui! Je suis contente!
- Alors je suis content aussi! Areuh areuh!
- Tu n'aurais pas du faire ça!
Sur ces mots, je l'attrape, encore une fois, par le col et le jette cette fois ci par terre.
- Aie! Tous va bien, je n'ai pas le bras cassé avec l'os qui ressort, je n'ai pas plein de bleu partout et je n'ai pas du tous mal!
- On te crois, on te crois...
Tristan se redresse, j'ai entendu des sanglots étouffé dans sa voix, et ce n'était pas pour rien: son bras droit est assez horrible à voir,il saigne abondamment. Léo s'avance vers lui, Tristan serre le poing, Léo attrape l'épaule de Tristan avec sa main gauche pour l'empêcher de bouger, il attrape fermement l'os déplacé qui ressort, perçant la peau avec sa main droite, murmure un petit "désolé" et appuie dessus pour le remettre en place, Tristan hurle, je détourne le regard, les larmes aux yeux. Lorsque les hurlements de Tristan, s'arrêtent enfin, Max, Alisée et moi, on n'a pas vraiment l'air dans notre assiette. Alisée pleure, Max regarde au loin, les yeux hagard, je sais qu'il va bientôt éclaté, ça va faire comme une bombe, comme avec la mort de Jean et Lise. Ce n'est pas seulement l'annonce de leurs mort qui la fait péter un câble, c'est tous les évènements qu'il entasse dans un coin, au bout d'un moment, ça explose, je sais qu'il se retient de tous casser. Moi, je ne suis pas mieux qu'eux, mâchoire crispé, regard dur, je cache mes paumes, transpercé par mes ongles, le sang chaud coule doucement entre mes doigt puis, tombe goutte après goutte sur le sol. Je me reprend, secouent la tête, pour Max, pour mon frère. Je le regarde, et lui demande d'une voix que je force pour qu' elle paraisse sûre, mais intérieurement, je ne le suis pas.
- Max, vient s'il te plait.
Il me regarde, les yeux rempli de terreur, il s'avance vers moi, d'un pas d'abord hésitant, puis, plus décidé. Je sors et me dirige en pleine forêt, je m'arrête et lui fait face, il se retient toujours mais il est à deux droits de craquer.
- Max? Tu peux y aller.
- Va-t-en.
- J'y vais, tu détruis pas toutes la forêt et tu rentre quand t'as fini?
- Ouais, si jamais je suis pas rentré dans deux heures, tu viens me cherché? Ça va être cool de détruire des arbres.
- Si tu le dis...
Je fais demi-tour et le laisse seul. Je me suis éloigné d'environ deux cent mètre lorsqu'il craque, je l'entend hurlé de rage, j'entends aussi le bruit des arbres qui se cassent sous les assaut déchainé de ses poings et de ses pieds. Je commente pour moi même, «-Ça va pas être long cette fois ci.». Je rentre à la maison, Alisée et dans les bras de Clément, il la réconforte, lui expliquant le geste de Léo. D'après ce que j'entends, si il n'avait pas fait ça, il aurait fallu recasser le bras de Tristan, finalement heureusement qu'ils l'ont fait. Je sors, encore secoué par ce que je viens de voir, je rentre, monte à l'étage et prend un crayon et mon carnet. Je regarde la fenêtre, puis la porte, je reporte mon regard sur la fenêtre et me décide, j'ouvre ma fenêtre, me laisse glissé sur le bord et saute du premier étage. Enivré par ma nouvelle résistance, je commence à rigoler toute seule... Je finis par m'arrêter de rigoler, je marche à l'aveuglette, sans savoir ou je vais. Mes pas me conduisent à un endroit qui commence vraiment à tourner à l'obsession, le rocher plat, je saute d'un coup dessus, je me met au milieu, pose mon stylo et mon carnet et m'assoie en indienne. Je laisse mes sens aller ou bon leurs semble, les odeur, les bruits... Ma perceptions des chose et incroyable, je peux savoir si le plus petit des insecte bouge, j'entends le renard que j'avais la dernière fois aussi entendu dormir, courir sur le sol jonché de feuilles mortes. Encore une fois je me laisse aller à ce bonheur si simple, je m'endors, bercé, encore une fois, par les bruit qui me semble si apaisant de la foret. Je me réveille d'un coup, je sens mon coeur s'affoler, je vais avoir une vision, c'est de plus en plus fréquent, j'ai peur, je sens mon corps pris de mouvement incontrôlable, je n'arrive plus à respirer, je n'arrive pas à parlé, je n'arrive pas à crier. Les larmes coulent doucement le long de mes joue, elles finissent par se nicher dans mon cou. Alors c'est comme ça que je vais mourir, affalé sur un rocher, le bave au lèvres, le visage baigné de larme? Un colère sourde s'empare de moi, je ne veux pas mourir, je ne veux pas vivre comme ça non plus. Alors, je me transforme, j'oublie ma nature humaine, je l'enterre au plus profond de moi, je repousse la vision au fond de moi, je l'empêche de m'envahir. Je me redresse, je ne suis plus un tigre-garou, je ne suis plus humaine, je suis un tigre, rien de plus.
------------------------------------------------
Alors? Tiger for ever? Vous le trouvez comment? Moi je l'aime bien, que va t il se passer? I ami sadique (à viiiiiiieeee!)
Bisous sur la truffe!
Lou.

Être Un TigreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant