Chapitre 1

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Je me réveille dans une chambre blanche, les néons du plafond l'aveugle pendant un temps, mais je parviens enfin à voir correctement. Il n'y a aucun doutes, je suis dans un hôpital, dans la chambre A113 selon le petit panneau cloué a la porte. Je tente de bouger, mais mon corps ne m'obéir pas. Je me rends alors compte que mon corps entier et entouré de platre, sauf le haut de mon bras gauche, un œil, les orteils, et mon crâne, qui, ô miracle n'a pas reçu un coup assez fort pour me tuer. Ma tête est donc recouvert d'une simple bande pour éviter que les égratignures s'infectent. Je pense que j'ai eu beaucoup, beaucoup de chance en tombant du toit. Tellement de chance que c'en est louche, et je me demande si je n'aurais pas mieux fait de mourir ce jours-là. Mon esprit cotonneux finit par abandonner la lutte pour la conscience, et je m'abîme dans une noirceur confortable.
Une main me secoue l'épaule, dans un état entre l'éveil et l'inconscience, j'avale un verre d'eau et des pilules,, avant de sombrer à nouveau dans des flots tranquilles.

Pendant deux semaines selon les infirmières, j'oscille entre éveil et inconscience. Les dégâts de mon corps se résorbent bien mieux que selon les prédictions des médecin, qui selon Isabelle, mon infirmière, étaient plutôt morbide.
Je ne dit à personne que j'aurais préféré mourir ce jour là, ça m'aurait évité de finir allongé sur ce foutu lit avec des vagues de douleurs intenses, incapable de bouger, à peine capable de parler, sauf pour hurler lors d'un cauchemar trop intense.
D'après mes souvenirs qui sont assez flou, je me suis rattrapée à un arbre mais j'ai lâché prise, me causant une triple fracture de la jambe droite, dont une fracture déplacé, un poignet en miette, quatre côtes cassé, dont une qui a perforé mon poumons sans causer trop de dégâts, une épaule déplacé et surtout un fracture de la colonne vertébrale, qui ne semble pas avoir impacté mes capacités motrices.
Pourtant, rien n'explique les "balafres" qui me lance à chaque mouvements au dos et celle qui me défigure horriblement. Ces cicatrices ont, selon un enquêteuréteur de police, été pratiqué à l'aide d'un couteau avec une lame très longue, donc plutôt une épée, et ne semblent pas avoir pour dessin de me tuer. Celle qui s'est permis de venir s'incruster sur mon visage part de l'angle de la mâchoire droit, laissant l'os de la pommette à l'aire libre jusqu'au début du cuir chevelu en passant par l'œil me donne l'air d'un chien de guerre. Je ne m'en préoccupe pas trop pour le moment, je ne me souviens pas de mon ancienne apparence, ça ne me fait donc rien de me voir dans le miroir.
Même si ça fait mal et que chaque mouvement me rappelle que j'ai des nerfs et que je suis bien vivante, Isabelle m'a fait promettre de ne pas mettre fin à ma vie. L'infirmière a tout essayé pour me rendre la mémoire, mais je n'arrive pas a me souvenir d'autre chose que cette douleur sourde que je ressentais au niveau des côtes, de la jambe droite, et finalement, j'avais mal partout. Je me souviens aussi de mon prénom ou peut-être de mon surnom je ne sais pas vraiment en faite.
J'entends des voix:
«-Impossible de retrouver ses empreintes sur la base de données, on n'a pas retrouvé ses parents, on espère qu'elle se souviendra de leurs noms, malgré qu'elle ait reçu un choque qui semble lui avoir tout fait oublier.
- Si elle n'arrive pas a s'en souvenir, il faudra la placer dans une famille d'accueil.
-Hélas, elle va avoir quoi, allez, je ne dirais pas plus de 12 ans? Il ne vaut mieux pas décrire l'état de son œil ou son état générale à sa futur famille... Bon, allons voir si notre jeune patiente est réveillée.»
Il entre dans ma chambre d'hôpital :
«-Bonjour, je vois que tu t'es réveillé, comment vas-tu?
-Ouais, enfin si vous appelez ça être réveiller...»
Ma voix est rauque, et un peu grinçante comme une vielle porte et ma gorge me fait mal.
«-Te souviens-tu de quelque chose de plus? N'importe quoi, même le plus insignifiant des détails?
- Non juste de mon prénom et encore, je ne suis même pas sûre que ce soit mon véritable prénom, je ne suis plus sûre de rien.
-Bon, on va te faire un bilan, et on essayera de te trouver un foyer, je vais tout faire pour que tu n'ailles pas dans un foyer, d'accord ?
-Ce serait cool, ouais .»

Être Un TigreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant