Chapitre 19

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J'entrouvre un œil, le soleil se lève, un douce source de chaleur se trouve derrière moi, je jette un œil et je m'écarte soudainement lorsque je sens un substance gluante sur le haut de ma tête. Je grogne de mécontentement, Léo, cet imbécile, m'a bavé dessus! Je secoue la tête, mais maigres tous mes efforts, la bave, yeurk, reste et je n'arrive pas à m'en débarrasser. Je me lève sans réveiller Léo et je me met en route, je veux aller faire un tour toute seul pour penser, j'ai besoin d'être seul pour me souvenir, de mon passé et pour réfléchir sur mon avenir. En passant devant une petite rivière, moi et la magnifique trainée de bave de Léo, j'ai une idée, je m'approche du bord, me met à genou et plonge la tête dans l'eau glacé, je sors ami tête de l'eau et la secoue dans tous les sens, je rigole un peu, me redresse et continue de marcher vers la maison. J'arrive devant la porte, je jette un bref regard autour de moi, il n'y a personne, je me transforme pendant quelques secondes pour ouvrir la porte. Je contrôle de plus en plus mes transformations, j'ai changé, je garde plus secrète mes émotions. Je remarque Max allongé sur le canapé une expression détendu sur le visage, il parait serein, lui aussi il a changé, il est plus calme plus serein, moins sur les nerfs. Il y a seulement Alisée qui reste la même, son éternelle sourire placé sur le visage elle est étalée sur Max, on faisait souvent ça lorsque je suis arrivée, nous nous sommes rapidement liés, ils dormaient avec moi lorsque j'avais fait un cauchemars ou que j'étais déprimé et inversement. Je passe devant eux en essayant de ne pas faire de bruits, je monte jusqu'à la chambre que je partage avec Léo, je me transforme et enfile des sous vêtements un jogging et un tee shirt épais qui appartient a Léo. Je prend une serviette et m'enferme dans la salle de bain, je me lave rapidement et j'enfile de nouveau mes habits, je me dirige vers ma chambre en me séchant les cheveux. En entrant dans la chambre, je balance ma serviette sur le lit et attrape mon sac noir que j'avais fourré sous le mit, j'ouvre mes placards, j'attrape quelques affaires de rechanges, un couteau de chasse, une trousse de premier secours, mon iPod mes écouteurs, un livre, un carnet, un stylo, un tapis de sol, un couverture que je roule et une veste de rechange, je tasse le tout dans mon sac avant d'ajouter une paire de chaussure de marche en tassant le tout pour qui ça rentre. J'enleve mes chaussette et les met dans mon sac de manière à ce que je puisse les attraper facilement. Je déchire une feuille de papier et j'écris rapidement un petit mot.

Salut Léo! Salut la meute!
J'espère que vous avez bien dormi, j'ai besoin de réfléchir, ne me cherchez pas. Je pars 4 ou 5 Jours, j'ai besoin d'être seul.
Je t'aime, (Léo pas Max... ^^)
Elly
PS: j'ai bien dit ne me cherchez pas, sauf si je en suis tjr pas revenu dans 7 jours environ.

Je plis le mot et je descend sans bruit l'escalier. Je dépose le mot sur la table et je m'aventure dans le salon, j'embrasse le front de Léo, et la joue d'alisée. J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles, et lance CAER, un texte lu par Jamie Campbell Bower accompagné par un piano principalement. Je sors et me débarrasse de mes habits en me transformant je règle les sangles de mon sac à dos et l'accroche. Il possède la même voix que Léo, un peu rauque et grave. Je m'élance laissant mes pattes se défouler, je ne pense plus à rien je court c'est tout ce qui compte.

Je m'arrête enfin, j'ai assez couru pour aujourd'hui, je détache mon sac et le pose par terre dans un buisson, je me transforme et enfile en vitesse mes vêtements constitués d'un jean épais noir, d'un tee shirt manche courte et d'un sweat à Léo des AC DC. J'enfile ma veste et marche un peu jusqu'à trouver un endroit pour camper. Je déroule mon tapis de sol et ma couverture, je pose mon sac dessus et marche un peu avant d'apercevoir le bord d'une falaise, je m'avance lentement jusqu'au bord en tâtant le terrain, il ne faudrait pas que je tombe comme une conne! Je m'assois au bord du gouffre en laissant pendre mes jambes. Le vent souffle, je sors mon iPod et enclenche encore un fois CAER, les paroles ne me lassent pas. Je reste ici, dans cette position, les yeux dans les vagues, je me détache du monde réelle, plus rien n'a d'importance sauf mes souvenirs. Ma vie n'est pas magnifique, je ne suis pas une héroïne, je n'ai rien fait de plus que survivre, rien, je n'ai sauvé personne. Mes yeux se brouille et des larmes coulent lentement le long de ma joue avant de tomber dans le vide, je sais pourquoi je pleure, pour ma mère qui est morte, je m'en suis souvenu après avoir vu papa. Elle est morte est tout ses bon côtés se sont envolés mais ses mauvais sont restés en formant un esprit maléfique, papa et moi on l'avait affaibli, on allait réussir à l'éliminer lorsque je suis tombée du toit, ma mère dans un dernier geste m'avait effacée la mémoire et m'avait poussé du toît. Elle m'avait poussé du toit en m'effacant la mémoire pour que j'oublis que je suis un garou et que je ne guérisse pas automatiquement ce qui provoquerait ma mort, mais j'avais survécu. J'avais tout oublié sauf le dernier mot que mon père avait hurlé "Elly!", ce mot qui avait déchiré le voile de noirceur de l'oubli qui m'engloutissait, c'est pour ça que je me souvenais de mon surnom et de rien d'autre. J'ais envie de revoir mon père, et mon chien, Bucky, il est un peu comme mon point d'ancrage, depuis que j'avais oublié, il était celui qui assurait que j'étais vivante. C'est une particularité des garous de naissance, on peut se lier à un animal, quel qu'il soit. c'est à la vie à la mort, il nous protège, et nous le protégeons en retour, sa vie s'allonge et lorsqu'il atteint l'âge adulte, il ne vieillit plus comme un chien mais comme un humain, un "lié" ressent la douleur de l'autre, et vice-versa. C'est comme si une corde reliait les deux âmes, lorsque l'une sombre, l'autre sombre avec elle créant la mort de son partenaire, l'humain lié peut survivre mais il change car l'animal lié a emporté un morceau de son âmes dans sa mort. L'animal lui meurt ou devient fou et répand sa rage autour de lui, tuant et mutilant les personnes se dressant sur son chemin, sa morsure répand un venim qui donne le virus de la rage. Lorsque qu'un humain lié va mourir, il faut qu'il arrive à tuer son lié animal pour lui éviter les souffrances de la perte, si il n'arrive pas à le faire, un proche doit le faire. Je me concentre et cherche à retrouver le fil de pensée qui me relit à Bucky, à force de chercher, je finit par le trouver, il est plus fin qu'un fil de pêche, j'ai l'impression qu'il va se briser si je le touche. Mais je prend mon courage à deux mains et je m'empare du fil. Tout d'abord c'est comme si j'ouvre les yeux, j'ai l'impression de revivre, mon coeur recommence à battre et que mon sang circule à nouveau dans mes veine, comme si tout d'un coup, je renaissait.
Bucky?
Elly!
Une suite d'image déferla sur moi, c'était Bucky, mon lié, le complément de mon âme. Deux mains me saisirent par les épaules, me faisant sursauter, Bucky grogna, puis ses grognement su muèrent en gémissements heureux.
Léeoo
Dit-il en me montrant une image de lui,
C'est ça Buck', Léo!
Léo!
Il grogna de plaisir puis se recula dans un coin de ma tête, et je retourna à la réalité :
-Putain Elly! Je me suis trop inquiété pour toi! J'ai cru que t'étais morte, ou enlevée par des chasseur de créature garou, tu m'as fait flipper! Putain! Je me suis réveillé et t'étais pas là ! Je tiens à toi! Je t'aime putain!
- Moi aussi je t'aime Léo, désole j'avais laissé un mot sur la table de la cuisine...
Je me redresse et l'éloigne du bord et l'enlace. Il me rend mon étreinte, en rispirant son odeur, je me penche à son oreille:
-J'ai relié avec mon lié, mon chien Bucky, quand papa arrivera, il sera avec lui. J'ai hâte de les voir tout les deux.
-Moi aussi j'ai envie de les voir petit tigre, viens on rentre, ou tu préfère qu'on se ballade un peu?
-On a qu'a faire un tour, puis on rentre?
-D'accord petit tigre.
-Allons y petit lion.
J'attrape mon sac et Léo attrape ma main, on s'enfonce entre les arbres, il passe ses bras autour de mes épaules et je pose ma tête au creux que fait sa nuque. J'ai l'impression d'être hors du temps, mais je sais qu'un jour ou l'autre, le temps me rattrapera, mais avant qu'il ne le fasse, je veux profiter au maximum, je dépose un petit baiser sur les lèvres de Léo, il sent bon. On marche un moment, avant d'arriver sur un plateau de verdure, au bout du plateau on peut apercevoir les bâtiments de la ville, on s'allonge dans l'herbe et on reagarde le soleil descendre lentement dans le ciel avant de disparaitre entièrement. Alors les lumières de la ville s'allument une à une, tandis que les étoiles brillent faiblement dans le ciel. On a pas bougé de la journée on est resté là, allongé dans l'herbe, à discuter sur notre passé, sur l'avenir en général, on avait rit aussi, de nos malheurs et de nos bonheurs respectifs.

Je sais je n'ai pas posté, je vous annonce que je ne vais pas poster avant un moment avec le brevet qui approche et mon examen de violoncelle, c'est un peu dur, du coup je vais essayer d'écrire mais sans poster pour pas me mettre la pression. Je suis pas en pause, juste je laisse de la marge, quand j'aurais écrit min 3 chapitres alors je vous en poste un. Voilà ! Merci d'avoir lu! Je crois que je ne vous remercirais jamais assez, j'ai fait 19 chapitres!
Bisous.
Lou.

Être Un TigreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant