Chapitre 18

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Je passe mes mains autour de son cou pendant qu'il m'embrasse avec tendresse, il noue ses mains autour de ma taille, j'ouvre les yeux et me plonge dans ses iris couleur d'Émeraude, je finit par m'écarter de lui, avec regret. Il me regarde avec un drôle d'aire, je me recule méfiante.
-Léo?
-Oui? Qu'est ce qu'il y a ma chère Elly?
-Pourquoi tu me regardes avec cette tête là?
-Avec quel tête? Je ne pense mas avoir ma tête de colère. Peut-être que c'est celle du petit copain éperdument amoureux!
-Tu es mi-figue mi-raisin, du côté figue t'es le mignon petit copain canon que j'aime et qui m'aime; et de l'autre côté, celui raisin, il y a le type canon qui joue des tours à tout le monde!
-Oh, merde! Je suis démasqué!
Je n'ai même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe qu'il m'attrape par les épaules et m'embrasse, je me sens emporter par son baiser lorsque je sens ses mains se refermer comme des étaux autour de ma taille, je lui hurle de ma lâcher lorsqu'il me charge comme un sac de patate sur ses épaules. Je le sens commencer à courir, le vent me fouette le visage, je l'entend rigoler et ses épaules se soulèvent par à-coup. Je tente de le forcer à me lâcher en tapant de toutes mes forces dur son dos mais il ne sent quasiment rien vu que c'est un garou, j'essaye de le chatouiller, de le menacer mais rien n'y fait, il ne s'arrête pas et ne me repose pas sur le plancher de vaches qui commence sérieusement à me manquer.
«-Léo... je commence à... avoir la nausée.. si je te vomis dessus... tu diras rien?
-Non, je ne lâcherais pas Elly, et je m'en fou littéralement.
-Mais c'est... pas juste! Tu ne me donnes... pas... le choix... Je dois déclancher... Le plan d'urgence!»
J'arrive à peine à parler car il court de plus en plus vite, je me concentre, je m'imagine une tigresse blanche, à l'œil balafré. Je m'immerge lentement au plus profond de moi-même pour trouver cette porte qui donne sur mon côté sauvage, je l'ouvre et laisse toutes ces sensations me envahirent lentement: je laisse le vent m'apporter l'odeur et le goût des animaux qui s'enfuient en entendant le bruit des pas de Léo qui ne fait rien pour se montrer discret, je laisse mes oreille capté les rugissements du vent et les plaintes des animaux. Lorsque je sens que je suis assez forte, je me projette de tout mon poids sur son épaule et attrape entre mes mains une branche, Léo s'affale par terre et emporté par sa vitesse surnaturelle, finit sa course en rouler boulé en finissant par heurter un arbre. Je lâche un grognement de joie et recommence à me concentrer pour terminer ma transformation, je bascule entièrement dans mon côté animale. Ma transformation commence, je sens d'abord mes doigts se rétracter, et mes griffes sortir de ma peau en poussant la chair, pourtant, pas une goutte de sang ne tombe, puis, mon pelage blanc et noir me déchire la peau, un duvet gris recouvre mon visage, des crocs délogent les pauvres dents de simple humain qui en tombant par terre se dissolvent, mes pattes avant s'élargissent et s'allonge tandis que mes postérieures se raccourcissent, ma queue me permet de ne pas tomber au sol sous la douleur de la transformation. Mes griffes surgissent et je laboure le sol en laissant de profonds sillons dans la glaise, goutant avec joie à ma nouvelle force, je joue avec la nouvelle puissance de mes muscles, savourant le contact de mes coussinets avec la terre, mes sens se décuplent, chaque parcelle de mon corps semble reprendre vie. Un sourire félin et féroce étire mes babines dévoilant mes crocs blancs. Je passe ma langue sur mes crocs en l'entayant au passage, le goût métallique et âcre doux de mon sang se repend dans ma bouche et sur mes papilles faisant se dresser les poils de mon échine, ça fait un moment que je n'ai pas chassée, mon instinct se réveille, je renifle l'air et perçois le fumet si caractéristique du lièvres, à mes cotés, Léo qui vient de finir de se transformer sent à son tour l'odeur du lapin, ses yeux brillent d'un éclat de défi, il relève ses babines et je fait de même ; la traque a commencé. Je m'avance contre le vent, en faisant bien attention à ne pas faire craquer de brindilles, j'hume le vent, la trace du lièvre est encore fraiche, il ne doit pas être bien loin. Je tend l'oreille, le lièvre est entrain de manger près d'un large chêne blanc, je remarque que son terrier n'est qu'à quelques mètres. Je tend mes muscles et colle mon ventre au sol, les feuilles mortes me chatouillent, une feuille descend lentement avant de s'écraser sur ma truffe, je souffle doucement, la feuille reprend sa lente chute, je soulève légèrement mon arrière train, et commence à avancer vers ma proie. Son odeur me donne l'eau à la bouche, je vérifie que ma queue ne traîne pas au sol et m'avance à pas feutrés, je suis contre le vent, il ne sentira pas mon odeur, il mourrira sans même savoir ce qu'il lui arrive. Lorsque je suis assez proche su lièvre, je me prépare à bondir, mes muscles se tendrent, l'adrénaline se répand dans mes veines, je bondis, pendant quelques secondes, j'ai l'impression de voler, le vent s'engouffre dans mon pelage et siffle à mes oreille. Mes griffes se plantent dans le corps chaud, je plonge vers sa nuque et l'achève d'un coup de croc en lui brisant la nuque j'amorti le choc de la chute en pliant souplement mes pattes arrière. La flamme qui habitait le pauvre lapin s'éteint dans une dernière expiration. J'attrape par la peau du coup le corps encore chaud de ma proie je cherche un endroit tranquille pour le manger, puis une idée me vient. Toujours avec ma proie dans la gueule, je trottine le nez au vent, je reconnait le fumet du renard, il date un peu, je pense qu'il a du bouger son terrier, ça va faire trois mois que je ne suis pas venue à cette endroit. Je bondit sur le rocher plat de la clairière, le corps inerte du lièvre se balance dans tout les côté. Je le dépose sur la pierre froide, je plonge mes crocs dans son ventre, le sang encore chaud se répand dans ma gorge et dégouline le long de mon pelage. Je dévore le lapin en entier, je jette les os et la tête de l'animal au loin et m'allonge de tout mon long sur le rocher, je soupire de plaisir. Une brise légère me caresse le museau, je ferme les yeux lentement, me laissant bercer par le chant appaisant de la nature. Une langue râpeuse me lèche la joue, j'entrouvre un œil, et tombe sur un pelage beige, c'est Léo sous sa forme de Lion blanc, je gigote un peu avant de m'immobiliser de nouveau. Leo s'allonge à mes côté et pose sa grosse tête sur mon épaule, il me donne un dernier coup de langue avant de fermer les yeux. Je commence à ronronner, je suis bien avec lui, et pour rien au monde je voudrais être ailleurs. C'est sur cette pensée que je m'endors.
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Hey! Alors bon, je ne suis pas très fière de ce chapitre mais je tient à vous en poster un avant de partit pour le VIÊTNAM ! AHHHHHH! J'ai trop hâte ! Du coup je pourrais pas poster de chapitre avant le 29 ou le 30, peut être que je vous en posterai un mercredi soir ou matin, vu que je part jeudi matin. Bref! Je rate deux jours de collège, deux contrôles mais ça vaut le coup! Je vous souhaite de belle vacances à glander ou à voyager!
Lou.

Être Un TigreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant