Chapitre 10

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Je marche depuis maintenant environ une heure, l'odeur de Léo a quasiment disparue, je l'ai perdu trois fois, mais heureusement, je l'ai toujours retrouver. L'odeur est de plus en plus forte, j'approche de ma cible. Lorsque l'odeur l'indique que je suis vraiment prêt de ma cible enfin Léo, mon instinct me pousse a me mettre dos au vent de manière a ce que Léo et les autre, car ils sont plusieurs, ne me remarque pas. Mes sens ne sont pas encore complètement développé, donc j'identifie l'odeur de Max, Alisée, d'Isaac et de Lee. Les autre s'emmêlent trop vu que je ne connais pas bien leur odeur. je les observe de loin, tous les membres de la meute sont assis par terre ou sur un tronc, ou alors ils sont adossé a un abre sauf Léo et Isaac qui essaye d'apprendre à Max et alisée, qui son debout aussi, a se transformer en utilisant colère et peur... Donc des sentiments négatif. Je restai là, à les observer, cette scène me rappele étrangement quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Tout d'un coup, je fus prise de convulsions incontrôlable, je compris que c'était une vision. J'essaye de criai d'appeler quelqu'un, mais tous ce qui sorti de ma gorge, ce fut un couinement de souris pathétique qui n'alertera strictement personne, je ferme les yeux. Je sais que ces mains peuvent me tuer, si je suis seule, soudain je sens une main se poser sur mon épaule et je sens l'odeur de Max, j'arrive enfin a murmurer un mot:«Max». J'entends sa voix mais je n'arrive pas comprendre le sens de ses paroles, tous semble s'être ralentie, comme si on était dans de l'eau. Devant moi, se déroule un scène qui me rappelle étrangement encore une fois quelque chose. Une femme brune aux yeux bleu sourit a un homme aux cheveux noir et aux yeux gris, l'homme lui sourit en retour et se reconcentre pour finir de tailler un arc en bois. Une jeune fille arrive de dos, elle a des long cheveux noir, lorsqu'elle se retourne, je comprend que c'est moi en plus jeune, est sûrement avant l'accident vu que je n'ai pas de balafre sur l'œil. En me voyant, comme ça, heureuse, sans me soucier du regard des autres personne, je sens une larme couler le long de ma joue, un étau de tristesse qui, jusque là était profondément enfouie en moi remonte à la surface, mes larmes coulent de plus en plus fort. De gros sanglots secouent ma cage thoracique, je me réveille d'un coup en inspirant. Mes poumons me font horriblement mal, je m'y attendais car pendant mes vision, je ne respire pas, du coup ça fait vraiment mal.
«-Elly! Ça va?
Je ne reconnais pas la voix tous de suite, mais je finis par comprendre que c'est Max.
-Quoi? J'allais crever mais je suis pas morte donc tous va bien.
-Elly, des fois t'es vraiment con tu sais.»
Il me fait un gros câlin, au quelle je répond avec difficultés vu que je suis vidée de quasiment toutes mes forces. J'essaye de me redresser, mais apparemment je suis trop faible et je m'écroule au sol et dit d'une voix qui me parait extrêmement rauque:
«- Wow! Je crois que je vais rester cinq ou dix minutes de plus assise, hein?
Léo hoche la tête :
-Très, très bonne idée, reste assise vingt minutes de plus si tu veux. Mais, pourquoi tu sens la mort ?
- Parceque je suis quasiment morte pendant ma vision. Et après réflexion, j'aurais pu y rester si Max ne m'avait pas soutenue. Et si il ne m'avait pas appelé. C'est difficile de quitter le monde des visions, il y a tellement de choses à voir, et on s'y sent très très bien.
-Ouais bon bref.»
Max m'attrape sous les épaules et me met en sac a patate sur son dos et commence à marcher en direction de la maison. Je tape sur son dos pour qu'il me fasse descendre ou du moins, j'essaye. J'ai l'impression d'avoir des enclumes à la place des bras, mes jambes me paraissent plus lourde que du plomb, et ma tête doit être remplis de hochet pour enfant se secouant par magie, ou bien des maracasse. Mais c'est bien moins pire que d'habitude, normalement, je devrais être dans le pays des licorne et des bisounours, ou dans le pire des cas, avec cerbère et Hadès, donc je me sens pas si mal. Max a de plus en plus de mal à me porter, Léo pose sa main sur son épaule l'obligeant à s'arrêter, il m'attrape et me pose sur son dos, je proteste vivement en leur disant que je ne suis pas manchot et que j'ai deux jambes, je peux donc marcher sans problème... Mais Léo et Max m'ignorent, je grogne de mécontentement, lorsque je grogne, je suis surprise: je n'avais jamais grogné de ma vie. Un sourit béat s'épanouit sur mon visage, c'est trop bien d'être un garou, est alors un ronronnement sortit de ma gorge en faisant vibrait mes cordes vocales. Je m'ésclafent puis rigole franchement, je suis tordu de rire sur l'épaule de Léo que mon fou rire finit par gagner, puis Tristan se met à rigoler suivit de Lee puis d'Isaac de Clément et du reste de la meute. Lorsque tous le monde se calme enfin, Léo dit d'une voix légère:
«-C'était quoi ta vision? T'avais l'air un peu perdu ...
-C'était quelque chose qui ne te regarde pas.
-Allez quoi! Je suis ton alpha est donc...
-Est donc quoi? Je dois t'obéir au doigt et a l'œil?
-Et bien désolé de dire ça Elly mais oui. Alors?
-Je te déteste.
-Mais encore?
-C'était moi, avant l'accident, avant tous ça, avant Lise, Jean, Max et Alisée, il y avait aussi deux autres personne, ma mère et mon père sûrement, ça m'a fait bizarre de me voir sans cicatrices, j'avais les deux yeux gris avant.»
En prononçant c'est paroles, j'ais automatiquement mis ma main sur ma cicatrice, et ma voix est devenue lointaine, rêveuse...
Léo me ramène sur la terre en déclarant d'un voix ferme:
«- Bref, passons, on va pas tous tomber dans une dépression maintenant, le dernier arrivé prépare le repas!
Sur ceux, il démarre a fond de train avec moi qui essaye désespérément de ne pas tomber en criant :
-Pauvre de MOI!!»
A ces mots, Léo accélèrent encore et je me retrouve sur le dos de Léo qui court à une vitesse folle dans mes bois, toute mes pensées s'envolent et s'éparpillent dans le ciel, je me sens bien, vivante.
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Hey lecteur, j'ai fini ce chapitre et j'en commence un autre, j'adore écrire cette histoire bisous sur votre large truffe humide de lion tigre loup...
En parlant du Lou...
#blaguedemerdeàl'attaque!

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