➜Chapitre 24 : Human

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Je m'excuse à l'avance pour les fautes d'orthographes, je n'ai pas eu le temps de faire les corrections nécessaires x) Sinon, bonne lecture !

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Douleur.

Voilà ce que je ressentais. Je ne ressentais que ça. C'est peut être un rêve ? Un cauchemar ? Une hallucination ? Peut-être que toute cette douleur que je ressens n'est qu'illusion, que toute cette vie n'est qu'un cauchemar. Je suis toujours bien au chaud chez moi, avec mes parents, et rien de tout ça n'est jamais arrivé...

Mais je fus amenée à quitter ce monde paisible, et ramenée à la réalité par du mouvement près de moi.

- Putain de corde ! Grogna une voix.

J'entrouvris mes yeux. Je suis dans une pièce noire, sans fenêtres, et une porte bien fermé. Est-ce qu'il fait jour ? Et ce qu'il fait nuit ? Depuis combien de temps suis-je ici ? Aucune idée.

- Putain de merde ! Grogna de nouveau la voix.

Cette fois-ci, j'ouvris complètement les yeux. J'étais attachée à une chaise et...Cameron aussi.

Je fermais les yeux pendant quelques secondes pour comprendre ce qui se passait. Quand tout me revint, je remarquais que Cameron essayait de toutes ses forces de se détacher de sa chaise placée à ma droite.

- Ma tête... Me lamentais-je.

- Emilia ? Fit Cameron. Dieu merci, tu t'es enfin réveillée !

Je tournais ma tête vers Cameron. Il était tout en sueur, essayant en vain de se sortir de ce pétrin.

- Depuis combien de temps sommes-nous là ? Demandais-je.

- J'en sais rien. Répondit-il. Tout ce que je sais, c'est que je suis réveillé depuis longtemps.

- Est-ce que quelqu'un est venu ?

- Non.

- As-tu entendu des voix ?

- Non.

Apparemment, nous sommes dans un sous sol, vu l'odeur de la terre. J'ai regardé, il n'ya pas de caméras de surveillance dans cette pièce.

- Bon. Dis-je. Passons aux choses sérieuses.

J'appuyais sur mes pieds pour prendre de l'élan, et je fus en quelques fractions de secondes soulevée du sol, avant de m'écraser brusquement par terre. La chaise, étant en bois, s'écrasa sous mon poids et je n'y fus plus attachée. Je me levais, laissant la corde glissait le long de mon corps avant de retomber sur le sol.

Quand on nous entrainait avant, ils nous laissaient parfois pendant des heures attachés à des chaises, jusqu'à ce qu'on puisse se détacher.

- Emilia ?! Fit Cameron avec confusion, me dévisageant bizarrement.

- Tais-toi, ils pourraient nous entendre. Dis-je.

Je défis le nœud de sa corde, et il se leva à son tour.

- Et maintenant ? Demanda-t-il.

Je hochais les épaules.

- Je ne sais pas. Répondis-je honnêtement.

- Quelqu'un nous a tranquillisés, kidnappés, et attachés à des chaises, il doit bien avoir une raison.

J'ignorais sa réplique et me dirigeais vers la porte. Elle n'était pas fermée, juste claquée. Donc ceux qui nous ont enfermés n'avait pas l'intension de nous garder bien longtemps.

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