Fake Boyfriend

➜Chapitre 18 : She shoots him

NDA : Svp lisez le mot à la fin. Enjoy :)

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"Inspire, Expire. Inspire, Expire." Souffla ma raison qui n'a pas renoncé à m'aider aujourd'hui.

Le type me dévisagea puis ses traits changèrent bizarrement, comme s'il me reconnaissait. Et moi aussi j'ai l'impression de le connaitre.

- Qu'est-ce que tu fous chez les Dallas gamine ? Cracha-t-il.

- Qu'est-ce que tu fous chez les Dallas imposteur ? Répondis-je en appuyant sur le "tu".

Un rictus se forma sur ses lèvres et ses doigts étaient toujours sur la gâchette de son pistolet.

- Mmm, courageuse la gamine, dommage que je vais devoir te tuer. Fit-il. On a des ordres, tout ce qui se met sur notre chemin, on le tue. Et sans pitié.

Et il est très sérieux. Je commençais à avoir des sueurs froides. Plus que 10 minutes avant que Nash et la police ne débarque. Plus que 10 minutes. Je dois tenir pendant 10 minutes, sinon ça sera foutu pour moi.

"Allez Emilia ! Tu peux le faire ! La dernière fois, tu as été ligotée à une chaise, tu n'étais pas armée, tu étais dans l'obscurité et il y avait plusieurs types, pourtant tu t'en as sorti. Maintenant, tu n'es pas ligotée et tu as un couteau à quelques centimètres de toi par terre. Et tu n'as que 10 minutes à tenir. Tu peux le faire !" Fit ma conscience cette fois si, et non ma raison.

Ok. Si je bouge, il tire, donc je dois détourner son attention et surtout être très rapide. Je regarde autour de moi, il n'ya que des plantes, des pots de poterie et la serre est entièrement faite de...verre ! J'ai une idée, mais je dois être plus rapide que jamais. L'imposteur continua à me menacer mais je ne l'écoutais pas, j'étais concentrée sur le pot verre en poterie près de moi.

1,2,3 !

Je saisis rapidement le pot et le lança de toute mes forces vers le plafond en verre. Comme je l'avais prévu, le plafond se brisa et des morceaux de verre se mirent à pleuvoir, et l'imposteur n'avait pas vu ce coup venir. Tendis qu'il se pliait er cachait sa tête dans ses mains pour se protéger, je saisis mon couteau et sortis en courant de la serre, évitant les tirs de l'imposteur qui brisait à chaque fois le verre juste derrière moi. Ma peau a été transpercée par plusieurs morceaux de verres mais tant pis, mon coup était parfait. Au lieu d'avoir usé de la force, je l'ai eu par surprise et ça l'avait déstabilisé au point qu'il n'est pas arrivé à me viser pendant que je m'enfuyais.

Je rentrais dans la maison mais entendis des pas très proches, alors je me cachais derrière les rideaux du grand salon. Je les séparais un tout petit peu pour pouvoir voir ce qui se passe. Le type à la peau brulé qui était en haut descendit en courant, sûrement hérité par les bruits assourdissants du au brisement du verre composant la serre. Il s'arrêta juste devant moi, mais il avait le dos tourner, c'est le moment parfait pour agir. Si je plante mon couteau dans son dos, je risque de le tuer et je ne suis pas une meurtrière, donc on oublie le couteau. De nouveau, je regarde autour de moi, et tout ce qu'il y a, c'est ses rideaux marron derrière lesquelles je me cache et deux abats jours. Si je suis assez rapide et assez forte, je pourrais saisir un abats jours et assommer le type.

Il me reste 8 minutes. L'adrénaline s'empara de mon corps et jamais mon cœur ne battait aussi vite. Je saisis l'abat jour et frappais avec le type qui poussa un cri de surprise, mais ne fut pas assommé, par contre, il perdit l'équilibre et tomba sur le sol. Je saisis cette opportunité pour prendre son pistolet mais au moment où je m'apprêtais à m'enfuir, le type me tint par les mollets et me fis tomber. Il se mit à califourchon sur moi tendis que je me débattais et j'en perdis mon couteau mais pas le pistolet. Il me donna un coup de poing au visage et du sang coula de mon arcade sourcilière, par contre, je réunissais toute mes forces et poussais sur son torse. Il s'écroula près de moi tendis que j'essayais de me lever. Des que je le fis, le type planta mon couteau dans ma jambe ce qui me fis tomber. Je gémis de douleur et il essaya de me frapper de nouveau avec le couteau mais je roulais sur le coté et le couteau atterrit sur le plancher. Je l'avais évité de justice. Je me levais difficilement à cause de ma blessure à la jambe et je frappais furieusement le type à l'arrière du crane avec la crosse du pistolet. Il tomba sur le sol, sonné.