Don't need you

Chapitre 10

Hello à tous ! Je tenais à vous prévenir que dans ce chapitre j'utilise des mots beaucoup plus cru et vulgaire. Ça peut ne pas déranger certains d'entre vous mais je préférais vous prévenir mais les mots que j'utilise permettre de placer le contexte, de l'histoire et l'état d'esprit de mes personnages. 

Voilà voilà, c'est tout ! Bonne lecture

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Je me réveillai allongée, je distinguai un plafond au dessus de moi, plutôt sale. J'y reconnus celui des vestiaires. Je me rappelai la fin du match, je me suis évanouie, j'ai vu Jack paniqué. Et puis je me rappelai que nous étions mercredi, que je devais travailler, que Bob avait bien voulu que je vienne un peu plus tard, que j'étais peut-être en retard. Je me redressai d'un bond, ma tête vacilla un peu et je portai ma main à mon front.

- Doucement, doucement. Me dit la voix de Jack.

Il était assis un peu plus loin sur un banc, il se redressa et vint s'accroupir à côté de moi. Je remarquai que nous étions tous seul dans la pièce et qu'il n'y avait plus de bruit de foule, je remarquai également que j'avais un veste posé sur mes jambes, celle de Jack je supposai.

- Tu vas bien ? La tête ? Le corps ? N'importe quel endroit ?

J'hochai la tête.

- Il est quel heure ? Demandai-je, la voix pâteuse. Jack regarda sa montre.

- Un peu plus de minuit pourquoi ?

- Merde... Marmonnai-je

Je devais arrivé au bar avant minuit, le temps d'y aller ça me prendrait un temps fou. Bob ne serrait pas content. Je posai mes jambes juste à côté de Jack, il me regarda faire les sourcils froncé. Je me levai, me retenant au banc pour ne pas tomber à cause des vertiges et des tremblements.

- Tu fais quoi là ? Dit Jack en se relevant.

- Je dois y aller. Je m'avançai mais Jack me stoppa avec son bras.

- Hors de question, je te raccompagne chez toi.

- Je rentre pas chez moi.

Il baissa son bras et me regarda intrigué.

- Et tu vas où à cet heure-ci ?

- On m'attend.

- Où ?

- Ça te regarde pas !

- Dis moi où.

- Non !

- Méa.

Je serrai la mâchoire, il voulait savoir. Il me fixait d'une façon quelque peu dérangeante. De toute mes forces je le poussai, déstabilisé, il perdit un peu l'équilibre et se prit les pieds dans le banc. Profitant de son moment de faiblesse, je pris mes jambes à mon cou et courus hors de la pièce. Pas de chance j'avais peu de force, à la porte, alors que je comptais l'ouvrir, il la ferma du plat de la main.

- Ne me prend pas pour un con Méa.

Il était derrière moi, je sentais son torse contre mon dos, son souffle sur mon épaule, son bras juste à côté de ma tête. Cette proximité ne me dérangeait pas, étrangement, je me sentais bien entre ses bras, je me sentais en sécurité.

- Jack, je dois partir, laisse moi.

Il soupira longuement, après un certain temps, il retira sa main de la porte et se recula. Je sentis presque immédiatement un manque.