Chapitre 7

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Les jours ont passés et nous sommes rapidement arrivé à la semaine juste avant Noël, il a commencé à neiger. J'adorais la période de Noël, la neige, l'univers blanc, la magie, la joie des enfants, les décoration, je trouvais ça fantastique.

Jack et moi étions toujours amis, notre relation n'avait pas évolués, le matin il venait s'asseoir à côté de moi, parfois on parlait, et d'autre on se contentait de regarder dans le vide.

Baptiste ne m'a toujours pas dit ce qui clochait dans sa vie, et plus on avançait plus je remarquais qu'il était triste, il ne voulait plus jouer avec les autres et parfois refusait que je vienne le rechercher à l'école.

Je me suis trouver un job, je fais la plonge et la cuisine dans un bar... Je dois vous l'avouez, il n'est pas très bien réputé. On va dire que les serveuses ont des tenues un vraiment légère et la plus part des consommateurs sont des drogués, des alcoolique ou des pervers... J'ai choisis de ne pas en parler à Jack, question de fierté je suppose.

Et pour finir, les combats avaient reprit, le prochain était mercredi en sachant que nous étions dimanche. Et comme chaque dimanche, je m'entraînais avec Jack, depuis un certain temps, pour nous entraîner nous combattions l'un contre l'autre.

Comme à chaque fois, Jack avait l'avantage.

Assommée par un nouveau coup, je me laissai tomber sur le ring, la sueur dégoulinant le long de mes tempes, sur mon ventre. Mes blessures ayant eu le temps de guérir et de disparaître j'avais remplacé mon vieux t-shirt contre ma brassière.

Une silhouette se dessina dans l'éclairage de la salle.

- Tu te ramoli Ginger. Me dit Jack.

Je m'essayai et levai ma tête vers lui.

- C'est toi qui y va trop fort.

Il ricana et se dirigea vers son coin.

- Te cherches pas d'excuse...

Il revint vers moi, une bouteille d'eau à la main qu'il me tendit. Je la pris pour me rafraîchir un minimum.

- Je deviens vieille. Lui dis-je une fois que j'eus fini de boire.

Il leva les yeux au ciel et se laissa tomber au sol juste devant moi.

- Allez, faut s'étirer la vieille. Me dit-il en me tendant les mains. Il voulait prendre mes poignets pour m'aider à m'étirer. Même si nous nous étions rapprocher, j'avais encore un peu de mal avec le contact physique... Quelque chose me bloquait et je ne pouvais pas définir quoi.

- Je sais le faire toute seule...

Il leva une nouvelle fois les yeux au ciel et laissa tomber ses mains sur le ring pour s'étirer.

Jack avait raison, depuis que j'avais commencé mon travail, j'étais plus vite fatigué, j'avais des horaires difficile. Je rentrai la plus part du temps entre trois et quatre heure de matin le lundi, mercredi, jeudi et vendredi. Enchaînez les cours, mon travail, la boxe et mon paternel n'était pas quelque chose de très facile... D'ailleurs, je ne vous ai pas parlé de mon père, il n'y avait pas grand chose à dire, il était un peu plus nerveux et un rien l'énervait, je prenais moins de coups mais ils étaient plus fréquents et plus fort. Quelque chose n'allait pas...

Pour une fois je décidai de rentrer plus tôt à la maison, comme à son habitude, Jack me raccompagna jusqu'au coin de la rue. Devant chez moi, je sortis mes clef pour rentrer, une fois fait, je déposai mon gros manteau sur la table de l'entrée. J'avais pris soin de me changer à la salle. J'entendis des pas précipité à l'étage, ne sachant pas si c'était mon père ou quelqu'un d'autre, je me figeai. Les pas descendirent les escaliers à une vitesse impressionnante. Tel une flèche, une masse se rua sur moi et me plaqua au mur. Bras sur le gorge pour bloquer ma respiration.

Don't need youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant