Chapitre 3

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Et c'est parti pour le chapitre 3 les amis ! 

En média : Jéjé 
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Je me réveillai le lendemain à 6h50, on était samedi et je ne comptais pas rester ici. Je me levai avec difficulté et sans un bruit j'allai dans la salle de bain pour prendre une douche. Lorsque je me regardai dans le miroir, la vision fut horrible. Arcade sourcilière ouverte, du sang sec était collé à mon visage et des cheveux s'était mêlé à l'histoire, c'était gonflé et violet. Mon corps était remplis de bleu, je ne reconnaissais même pas celui que je m'étais fait hier en combat. Je soupirai et me lavai rapidement, je m'accrochai les cheveux, les lentilles et j'échangeai ma brassière contre un long t-shirt un peu trop large. Je descendis et fit le repas de mon père, matin, midi et soir. Je me pris quelques fruits que je mis dans mon sac et me rendit à la salle de sport où la plus part des boxeurs se trouvait. Ce n'était pas vraiment loin de chez moi, 15 minutes à pied. Une fois arrivé, les yeux se braquèrent sur moi. J'entrai dans les vestiaires, posai mon sac et en sortit mon téléphone et mes écouteurs, je pris mes gants et direction la salle. Je m'éloignai de tout le monde et commençai à frapper. Je déversai toute ma rage envers mon père, toute ma tristesse pour ma mère, toute ma douleur, j'évacuais. Les Fall Out Boy résonnait dans mes oreilles. Je repensai à ma mère, c'est elle qui m'avait offert ces gants, ils étaient personnalisés, dessus on pouvait y lire culpa, vous avez compris Méa culpa. C'est pour ça que je déteste ce jeu de mots, il appartient à ma mère pas à des idiots.

Je m'arrêtai deux secondes de frapper pour regarder les gens. Je reconnus certain boxeur. Jack était là, il rigolait avec un autre garçon, blond aux yeux gris. Pas très musclé et beaucoup plus petit que Jack. Je dirais 1m86 peut-être. Jack avait sa tenue traditionnelle, jeans et débardeur.

On me tira de mes pensées lorsqu'une main s'abattit sur mon épaule.

- Hello jeune fille.

Mon premier reflex fut de me retourner et de gifler la personne qui m'avait touché.

La personne se courba et tînt sa joue en main, les gens dans la salle se retournèrent vers nous, je reculai quelques pas pour m'éloigner. Et puis je la reconnus.

- Oh Jéjé ! Désolé ! M'exclamai-je

- Non poupée, dit-il en se redressant, c'est moi, j'en avais oublié ta phobie de merde.

Il me sourit et retira la main de sa joue où se dessinait déjà une marque rouge.

- Vraiment désolé, je suis à cran...

- Je l'ai remarqué. Me dit-il, je le regardai avec des yeux interrogateur.

- Ta façon de frapper, dit-il en désignant le sac.

Je soupirai et allai m'asseoir sur un banc, je retirai mes gants. Jéjé vînt poser ses fesses à mes côtés.

- Alors ma belle, qu'est-ce qu'il se passe pour t'acharner sur ce pauvre sac et ce pauvre Jéjé.

- Pas grand chose... Le paternel.

- Encore ?

- Toujours.

Jéjé me regarda un instant, il m'examina, il retira une mèche de cheveux de devant mon visage, celle qui cachait les dégâts causé à mon arcade.

- Tu n'as même pas pris la peine de te soigner ?

- J'ai pas vraiment eu le temps

Don't need youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant