Cher Niall,
Je t'écris encore une fois depuis mon bureau mais cette fois, en pleine journée et puis, avec ce roman stéréotypé finit. J'en suis enfin débarrassée et je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis notre rupture. Pourtant, je ne suis pas heureuse. Je ne me sens pas bien, juste un peu mieux. Mais ce n'est pas toujours « ça ». Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'à tes côtés, Niall. Depuis que tu n'es plus là, tout est vide de sens et tout est terne. Je te déteste d'être partit, de ne pas être resté à mes côtés.
Je ne sais pas si tu t'en souviens encore. D'ailleurs, j'en doute fort. On dit « Les gens changent mais les souvenirs restent » mais en réalité, les souvenirs finissent quand même par se dégrader, par disparaître dans le néant et à se briser en mille morceaux. Les souvenirs, ça restent un moment. Ils te rendent heureux ou te déchirent le cœur, mais ils finissent tout de même par s'effacer parce que la mémoire n'est pas illimitée mais aussi, parce que d'autres viennent prendre leur place ou encore, parce qu'à force d'y penser, ils s'effacent et se perdent malgré qu'on essaye de s'en rappeler encore et encore. Les souvenirs ce n'est pas toujours beau ni délicat. Les souvenirs peuvent être douloureux.
On était chez toi, ce jour-là. J'étais dans tes bras et je m'y sentais extrêmement bien. Je crois que je n'avais jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Tu étais l'homme idéal pour moi et je calais ma respiration sur la tienne. Nous étions amoureux, fou amoureux, encore à ce temps-là. J'avais fermé les yeux et tu me serais fortement contre toi. J'avais l'impression que rien ne pourrait m'atteindre à ce moment-là ; comme à chaque fois que je me trouvais dans tes bras. Rien ne pouvait me toucher et me détruire. J'étais totalement intouchable et je respirais le bonheur, croyant qu'il était éternel.
Tu avais finis par te redresser. J'avais écarquillé les yeux mais tu étais revenu avec ta guitare. Mon cœur battait encore la chamade parce que j'avais peur que tu sois parti malgré que tes yeux m'aient fait passer un message prétendant du contraire. Tu t'étais installé juste devant moi. Tu avais commencé à jouer et tu m'avais chanté à nouveau « Torn ». Je ne savais pas que je pouvais encore plus tomber sous ton charme. Cela faisait déjà 4 mois que nous étions un couple même si je ne suis pas encore sûre que ce terme nous définissait déjà ou s'il nous a déjà définit un jour en faite.
J'étais tombée encore plus amoureuse de toi et je ne savais pas encore que c'était possible que cet amour puisse encore grandir, puisse encore s'accroître. Et même encore maintenant, il ne cesse de grandir et de se développer dans le creux de ma poitrine, dans le tréfonds de mon cœur. Cet amour ne cessera jamais de grandir parce que quand on est amoureux de quelqu'un, cela s'accroît de plus en plus, de jour en jour, de seconde en seconde et cela ne s'arrête jamais. C'est la meilleure façon de vérifier si on est vraiment amoureux ou si c'est juste une amourette de passage. Mais ça nous arrive aussi lorsqu'on s'attache trop à quelqu'un ou qu'on l'aime en amitié ; ça ne s'arrête pas à l'amour.
Tu m'avais souris lorsque tu avais terminé la chanson. Mais tu ne l'as pas rejoué pour autant et je ne comprenais pas. Tu me regardais dans les yeux et je ne savais pas quoi faire. Ton regard me clouait sur place. Il y avait tant de tendresse, d'amour, de douceur, de délicatesse, de grâce qui passaient dedans. Je me sentais vraiment importante pour la première fois de ma vie. Tu ne m'avais jamais encore regardé ainsi. Je ne savais plus où me mettre, certes, mais tes yeux m'ont submergés. Je m'étais perdue dedans, dans tous les éclats de soleil qui se faufilaient dans tes yeux tels des étoiles filantes dans la nuit sans nuages ni étoiles.
Je t'avais rendu ton sourire et j'ai fermé les yeux alors que ton visage s'approchait du mien. Je ne bougeais pas d'un millimètre et je n'aurais rien changé à ce moment, même pas un détail. Tout était tellement parfait, comme presque tout avec toi. Tu m'avais embrassé, délicatement, doucement et avec toute la tendresse et l'amour que tu pouvais y mettre. Ce baiser était juste parfait et c'était le tout premier qui était ainsi, qui était comme ça. J'avais l'impression que les autres n'avaient qu'un avant-goût, qu'une base avant de changer les choses et de les améliorer. Je ne me souviens plus de combien de temps il avait duré, mais sûrement longtemps et que je crois, qu'en réalité, je n'ai jamais su combien de temps il avait duré. Puis, je m'en fous un peu parce que ça ne changera pas grand-chose, surtout pas maintenant que nous sommes censés n'être plus rien l'un pour l'autre.
Tu m'avais regardé encore avec amour alors que nos lèvres se décollaient lentement l'une de l'autre. J'aurais aimé que cet instant dure infiniment. J'aurais aimé qu'il ne finisse jamais mais toutes les bonnes choses ont une fin, pas vrai ? Je ne sais même plus ce que je raconte tellement que je me perds dans ce souvenir, dans ce baiser si lointain. Il avait été le premier ainsi, mais pas le dernier. Il y en avait même eu des meilleurs, mais je m'en souviendrais toujours –du moins je l'espère- de ce baiser pas comme les autres, pas comme les précédents et le premier ainsi. On se souvient plus facilement des premières fois, parce qu'il n'y avait jamais rien eu de tel auparavant, parce qu'il n'y avait rien pour gâcher cet instant magique.
Je t'ai souris et tu as repris ta guitare. Tu as refais quelques notes en regardant uniquement l'instrument et puis tu as relevé la tête et tu m'as regardé dans les yeux avec un magnifique sourire sur les lèvres. Tu ne faisais que sourire lorsque nous étions ensembles, sauf pour quelques fois où on a pu déjà se prendre la tête ou alors lorsqu'il nous arrivait de nous faire la gueule mais c'était tellement plus rare que les sourires et les baisers. Je m'étais perdue, encore une fois, dans tes yeux océans mais quand tu as ouverts la bouche, je me suis ressaisie. « Cette chanson, elle est pour toi mais elle a été écrite par un ami, Edward Sheeran, mais elle te correspond parfaitement ».
Je ne réalisais pas encore ce que cela voulait dire mais tu as commencé les notes et tu as chanté la chanson dans son intégralité. Tu étais plus à l'aise dans les paroles lors de ton solo mais tu connaissais quand même la chanson dans sa totalité et les paroles me pénétraient. Je n'arrivais même pas à penser correctement lors de toute la chanson et les quelques minutes qui ont suivirent. J'étais clouée sur place. Je me demandais même comment on faisait pour respirer, parce que c'est vrai, je ne suis pas la fille idéal, je suis assez mal dans ma peau et pourtant, tu m'aimes. Je ne sais pas comment tu as fais pour m'aimer et comment tu fais si tu m'aimes encore. C'est vrai, qui tomberait amoureux d'une dépressive qui aime les mots plus que les humains ?
Je m'étais jetée à ton cou pour t'embrasser comme jamais je n'avais eu le courage de le faire. J'y avais mis tout mon amour dedans, jusqu'à ce que je n'arrive plus à respirer. Tu avais été surpris au début. Tu n'avais pas l'habitude que j'ai des actes impulsifs de la sorte. J'étais plutôt du genre à attendre que les autres agissent et à ensuite suivre le mouvement s'il me convenait. On s'était encore embrassé longtemps et tout avait ensuite continué très vite. Nous avons fais notre première fois ensemble juste après que tu m'avais chanté « Little Things » avec tout ton cœur et que j'avais écouté, en manquant de verser une larme ou deux.-Jersey
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Musique ; Little Things - One Direction
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Dear Niall//n.h
Fanfiction❝Je t'écrirais tous les soirs, Niall, jusqu'à l'épuisement. Je t'écrirais tous les soirs, pour t'oublier le jour et rêver de toi la nuit.❞ ©Copyright 2015 ©CrazyWildUnicorn [Book one in Dear] Dédié à Sarah (@Niall_My_Everything) Couverture réalisée...