Chapitre 1.

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Chapitre 1.

Ares.
Cinq mois plus tôt.

Assit sur son canapé, il sortit le petit sachet se trouvant dans sa poche. Ça lui avait manqué, et rien qu'en regardant la petite et fine poudre blanche qu'il avait dans les mains, il se mit à sourire. Il savait, il savait que ce n'était en aucun cas la solution mais il s'en fichait. Cette petite merde arrivait à lui faire tout oublié, alors oui, il s'en fichait. Il sortit enfin un billet de sa poche et ouvrit le sachet, il le déversa sur la table-basse devant lui et fit en sorte qu'elle forme une fine ligne blanche. Il fit rouler le billet qu'il avait dans les mains et pour son plus grand bien, il aspira la poudre destructrice. Et à ce moment là, il oublia tout.

Il se dirigea en titubant vers la cuisine et pris la bouteille d'alcool qui se trouvait sur la plan de travail. Il l'ouvrit et l'apporta à sa bouche. Il savait pourtant que ça, c'était mal et que si demain arrivait, il se souviendrait de tout et qu'en plus de ça, il allait devoir se coltiner un mal de crâne insoutenable. Mais c'est ce qu'il voulait. Il but une grande gorgée et soudainement, il relâcha brusquement la bouteille. C'était le moment des catastrophes. Il fit tout voler. Tout ce qui ce trouvait sur son passage. Il devenait littéralement fou. Il ne contrôlait plus rien.

**

Il se réveilla en clignant douloureusement les yeux. Il releva son corps et poussa d'un mouvement brusque la poubelle qui se trouvait à ses côtés. Il avait l'habitude maintenant. Passé la nuit à vomir jusqu'à s'endormir comme un véritable incapable sur le sol, dos à la baignoire. Il se releva et comme il s'y attendait, son crâne lui fit horriblement mal, ainsi que son corps. Il se regarda dans le miroir et ce qu'il vit ne l'étonna pas, ses yeux rouges - très rouges - ainsi que ses cheveux ébouriffé, il avait effectivement prit l'habitude maintenant. Il se rinça le visage et se dirigea vers la cuisine, il ne se préoccupa pas du bordel qu'il avait fait non du tout, il s'en moquait. Ce qui l'importait maintenant était le médicament qui lui sauverait de son mal de crâne. Quand il le trouva enfin, il l'avala suivit d'une grande gorgée d'eau.

Il alla se poser sur son canapé et enfin, il vit les petits restes de sa fine poudre blanche. Il poussa un long soupire suivit d'un juron.

  — Cette putain de merde va finir par me tuer bordel ! cria-t-il.

Et maintenant, il était hors de lui. Parce qu'il savait qu'il était faible devant cette merde, il le savait et il se détestait en partie pour ça.

*
Myla.
5 mois plus tôt.

Elle n'en pouvait plus. Myla était une personne forte et pleine d'adrénaline qui aimait toujours repousser ses limites pour voir où elle pourrait aller. Mais là, c'était beaucoup trop pour elle. Elle savait que le départ de son frère allait être dur, mais une fois qu'il eût passé la porte, elle ne put retenir ses larmes. Myla détestait pleurer et surtout, surtout, elle détestait se sentir faible. Toute sa vie elle avait apprit à être forte, elle était tombée de nombreuses fois, elle c'était relevée de nombreuses fois aussi. Mais son frère était plus qu'une bouée de sauvetage pour elle. Il était l'air qu'elle respirait. Elle avait confiance en lui, et la promesse qu'il lui avait faite avant de franchir le pas de la porte, restera à jamais graver dans son cœur, car elle savait que son frère tenait toujours, toujours, toujours ses promesses.

**

Myla était maintenant entrain de regarder sur son ordinateur les clubs de boxes qui étaient à proximité de chez elle. Elle n'en trouva que deux et choisit tout simplement le club qui ne lui nécessiterait aucun effort, puisqu'il était à deux rues de son appartement. Elle décida d'y aller tout de suite pour ne pas perdre de temps. Il était 19 heures et elle avait besoin de se dépenser, elle était trop tendue. Il fallait dire que c'était tout nouveau pour elle. Nouvelle vie, nouveaux cours, nouvel appart, nouvel air. Elle décida quand même d'appeler au cas où.

Ares.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant