Chapitre 13.

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Chapitre 13.

Ares.
Sept ans plus tôt.

Ares rentrait de sa salle de boxe. Il était en sueur et il avait besoin d'une bonne douche. Seulement, il savait qu'en rentrant chez lui, il allait devoir subir un interrogatoire avant d'être tranquille, et peut-être pire. Il avait tardé, ce soir là. Lorsqu'il passa la porte de chez lui, il vit son père assit sur le canapé, l'air énervé.

  — T'étais où ? lui demanda son père sèchement.

  — J'vois pas en quoi ça te regarde.

  — Me parle pas mal, fiston. Tu sais que ça peut finir mal. 

  — J'ai pas peur de toi, lui cracha Ares froidement.

Il vit son père se lever brusquement avant de lui asséner une claque sur la joue. Ares sentit son sang bouillonner de rage avant qu'il ne se tourne vers son père, pour le frapper à son tour. C'était la première fois ce jour-là. Qu'il osait lever à son tour la main sur son père. Lorsqu'il vit la stupéfaction dans les yeux de son père, il se sentir fier. Il se sentit fier de voir qu'il avait perdu toute assurance. Il se sentit fier de le voir effrayé.

Il espérait que le fait d'avoir pu s'entraîner, jour après jour, allait pouvoir l'aider à surmonter ses coups. Il espérait utiliser sa rage en force. Et, il avait réussi. Ce qu'il ne savait pas c'était qu'en détruisant son père, il s'était aussi détruit.

**

Ares se réveilla, la tête lourde. Contrairement à beaucoup, Ares se souvenait de tout ce qu'il avait fait hier, jusqu'à s'être endormi sur son lit. Il se rappelait de Myla, il se rappelait qu'elle l'avait accompagné jusqu'à son lit puis il s'était endormi. Il constata qu'il était en boxer et non avec ses vêtements mais souffla de soulagement quand il vit qu'il avait encore son t-shirt.

Il se rappelait de combien il était proche de Myla, hier. Il aimait toucher son corps, il aimait son touché à elle sur le sien. Dans la cuisine hier, son visage plus proche que jamais du sien, il aurait aimer l'embrasser jusqu'à en perdre son propre souffle. Il aurait aimer mouver ses lèvres avec les siennes jusqu'à qu'elles deviennent rouges et gonflées. Elle le rendait fou.

Ares sortit du lit pour aller prendre une douche et se brosser les dents. Il se reposait aujourd'hui et avait quand même envie de passer du temps avec sa petite douceur. L'ironie du sort était qu'il n'avait pas son numéro, il demanda alors à Alyssa, qui lui envoya dans la seconde.

Son contact enregistré, il lui envoya un message.

C'est Ares. Alyssa m'a donné ton numéro. Merci pour hier. Ça te dit de sortir aujourd'hui ? J'ai un jour de repos.

Message envoyé, il se demandait s'il n'était pas trop froid. À vrai dire, il ne parlait pas beaucoup par message excepté pour les choses futiles. Il préférait les appels téléphoniques.
En attendant sa réponse, il se prépara un petit déjeuner. Une tranche de bacon, des tartines, un verre de lait et c'était bon. Ares n'aimait pas le goût du café, il trouvait ça amer. Il reprit son téléphone et constata qu'elle avait répondu.

Je me sens pas super bien, demain ? La fête m'a achevé.

Tu veux que je passe te voir ?

Ares.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant