9 avril - Goa

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On se lève tôt, on part en taxi à l'aéroport (400 roupies pour 3, un peu cher, mais le taxi est en bas de l'immeuble à l'heure, tôt). Attention, en Inde, que ce soit pour un vol intérieur ou international, il faut absolument avoir imprimé son billet électronique, sinon, on ne peut pas rentrer dans l'aéroport, et donc on loupe son avion. Les compagnies n'ont pas besoin du billet au guichet, mais la police va vous le demander pour pouvoir entrer.

Bref, vol Air India pour Goa en A320, via Mumbai (ex-Bombay). La compagnie est bien, il y a des boissons et des (petits) plateaux repas gratuits, contrairement aux compagnies low cost (IndiGo par exemple).

Le touchdown à Mumbai est correctement exécuté, mais on ne peut pas en dire autant du touchdown à Goa, où le pilote y est allé tellement fort qu'on a rebondi sur la piste, et pas qu'un peu. Je crois que tous les estomacs de la cabine se sont retournés...

Pour info, Air India est célèbre pour le crash de Mangalore, avec une sortie de piste improbable et un très lourd bilan (158 morts).

Arrivés à Goa, on prend un pre-paid taxi (900 roupies, relativement cher, mais sinon rejoindre Anjuna Beach aurait été très long et compliqué en bus, et puis on est en vacances, quand même !). Le conducteur roule comme un fou furieux, il attaque en permanence, fait des dépassements super risqués... j'avoue avoir serré les fesses un bon paquet de fois ! Sur les petites routes ça passe, mais sur la nationale, c'est de la folie pure.

Arrivés à destination, on trouve une piaule tout de suite pour pas trop cher (600 roupies pour 3 et par nuit). C'est pas super bon marché mais bon, on est à Goa. Et quand on est français, ça reste super cheap. On loue des scooters pour un prix qui ne cesse de m'étonner, 150 roupies par jour (à peine plus de 2€...).

Goa, c'est l'équivalent indien d'Ibiza. Bon, Ibiza, moi, c'est pas mon truc, c'est pour ça qu'on est pas allé à Baga ou Calangute (tout de suite renommée « langue de pute » par mes soins, ne me demandez pas pourquoi, c'est juste débile), où Goa prend toute son ampleur. On a donc préféré se mettre en retrait à Anjuna, et c'est très sympa, l'ambiance boîte de nuit sur la plage est très modérée, le coin est beau, bref c'est nickel.

On se fait une petite session plage bien sympa, c'est mon premier bain dans la mer d'Arabie. Ma connaissance des mers du globe est en constante progression ! L'eau est bonne, limite trop chaude, il y a quelques vagues, c'est cool. Des vaches glandent tranquillement sur la plage, des chiots tout chou s'amusent dans le sable, on se boit des grandes KingFisher au coucher du soleil.

La glande absolue. Ça fait du bien. Seul bémol : en Inde, pollution ou pas, l'atmosphère est toujours très trouble, du coup on ne voit jamais vraiment très loin, et le soleil disparaît dans la brume bien avant de se coucher derrière l'océan. Dommage.

Petite session scooter de nuit pour aller faire de l'essence et repérer d'éventuels salons de massage. Ensuite, petit resto. Pas extraordinaire du tout, mais le lassi à la mangue est très bon (attention au special lassi, à la majijuana, qui peut vous emmener très [trop ?] haut).

Je décide de nommer notre trio de scooters Les Anges de la Nuit.

Dodo.



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