~OS~ (FR)

Exo: Lay/ Chen

~Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons.~ Hugo

Gamin de merde.

Voilà ce que je pensais tout bas et que je n'osais le dire tout haut. Il se prend pour qui avec ses petites mimiques dignes d'un enfant gâté. Il sourit toujours bêtement comme si le bonheur était toujours présent autour de lui. Mais merde ouvre les yeux mon ami.

Tu as pensé aux sdf qui chaque jours se demandent où ils vont dormir cette nuit ou si ils pourront avaler quelque chose.

Tu as pensé aux gamins dans la rue entrain de boire et se droguer pour essayer de survivre dans ce stupide monde avec des stupides gens comme toi. Trop innocents pour comprendre le monde, la bonne blague.

Tu as pensé à moi? Moi que me fais battre par mon père pour tout et pour rien. Je souffre et tu ne me regardes pas? Non car tu ne peux pas savoir ce que je vis. Tu dois profiter de ta vie de riche et de ta dernière Audi toute nouvelle sans une griffe sur le par brise. Car je te jure et je me le suis juré aussi que les gosses comme toi vont vivre un enfer plus tard.

C'est étrange tu te retournes vers moi avec ce puta*n de sourire sur ta tronche, j'ai vraiment envie de te l'arracher. Non toi tu ne me déranges pas, c'est ta personne en entier qui me fait chier.

Tu baisses la tête et tu te retournes pour faire face à l'arbre devant toi. Tu fais bouger tes lèvres mais aucun son ne sort de ta bouche. Tu es étrange, toute ta personne est étrange.

~Les yeux sont le miroir de l'âme ~ Big eyes.

J'ai envie de voir tes yeux. J'ai envie de prendre ton âme et t'envoyer en enfer. J'ai envie que la mort te prenne dans ses bras. Elle ne te chuchotera pas des belles choses mais elle te criera ce qu'elle ressent et ce que je ressens.

Tu mets ta mains devant tes yeux et tu verses une larme. Oh, pauvre garçon il pleure?

Comme ma mère dit << Alors mon petit Chen tu pleures? C'est pas grave pense à ta grand-mère décédée et dis toi que tu as de la chance de vivre.>>

Et cette con*e avait raison. Cette p*te avait vraiment raison je dois profiter de la vie. Mais comment veux-tu profiter de la vie quand elle dedans?

Tes larmes coulent de plus en plus et s'échouent sur le coin de ta lèvre. Tu te lèves et tu tiens ton coeur en essayant de rester debout.

Ton regard croise le miens et ton désespoir frappe mon coeur à plein fouet. Je me lève et me dirige vers toi, mais pourquoi? Mes jambes avancent d'elles même et mes pensées vont vers toi. J'arrive à ta hauteur et tu tombes dans mes bras. Ceux-ci viennent par instinct s'enrouler autour de ton petit corps à peine musclé. Tu sens bon, un parfum doux et sensuelle. Tu ne trembles presque plus et tu relèves même ton visage vers moi.

Je me sens horrible, j'ai souhaité ta mort. Tu es recouvert de bleus et de cicatrices comme moi. Je caresse ta joue et tu souris.

Tu as un sourire magnifique, tes fossettes sont mignonnes. Je te serre un peu plus dans mes bras par peur de te perdre.

Je me retrouve en toi, en tes larmes, en tes cicatrices, en ce sourire, en ton parfum mais surtout en tes yeux. Tes yeux qui me demandent pardon.

-Ton nom?
-Lay.
-Partons loin de ce monde ensemble.
-Ne réfléchissons plus en allons-y.
-Je dois faire quelque chose avant.
-Il y a encore quelque chose à faire dans ce monde?
-Ça.

Je me penche vers toi et t'embrasse comme si ma vie en dépendait. Phrase conne quand on veut arrêter celle-ci.

Nous marchons plusieurs minutes en se tenant la main, juste en souriant.

Nous accomplissons enfin notre rêve et notre envie. Notre envie de partir. Mais heureusement nous le faisons ensemble. Je n'aurai par eux le culot de le faire seul.

Nous arrivons enfin sur un pont. En dessous le courant de l'eau est puissant, il ne va nous tuer directement.

Je sens tes lèvres sur ma joue et ta main se serrer dans la mienne. Une pointe d'excitation dans les yeux nous montons sur la rambarde.

-Je t'aime.
-Moi aussi.

Nous nous laissons tomber dans l'eau.

Nous nous sommes noyés ensemble. Enfin nous avons pu échapper au chaines qui nous tiraient. Enfin nous sommes libres.

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Je corrigrai ce soir!

J'espère qu'il vous a plu (^.^)

-Anaisbamba, Siana.