Chapitre 2, partie 3

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Louis.

« Ne pas aimer les choses qui sont délicieuses ne te donne pas de classe Lou, ça te rend juste snob. » dit Harry faisant tomber ses mains durant la déclaration, de manière souligner sur son point de vue.

Ils étaient dans la classe de Louis à nouveau, des copies étalées partout sur le bureau devant eux. Harry insistait toujours pour aider Louis dans son travail, ce qui aurait normalement dû être sympa, si l'interprétation du mot 'aide ' par Harry ne consistait pas à déclamer des textes dramatiques de scènes d'étudiants avec des voix stupides. Bien que ça calmait certainement la douleur de la correction, ça n'aidait pas franchement Louis à travailler plus vite. Aujourd'hui, il était submergé par des tâches subalternes et avait employé Harry pour perforer les pages du script de Beaucoup de Bruit pour Rien alors que lui même les reliaient. Ça lui apprendrait d'essayer d'être gentil.

« Ce n'est pas que je n'aime pas les choses qui sont délicieuses, » rétorqua Louis. Il lissait un paquet de pages et les assemblaient à l'aide d'anneaux. « Je n'aime juste pas les choses qui me rendent violement malade dans le taxi en rentrant à la maison. »

« Ce que tu appelles des ' boissons de filles ' sont faites de soleil et d'alcool. » insista Harry alors qu'il pressait ses mains sur la perforatrice. « Si tu ne les aimes pas, ça prouve seulement que tu es allergique au bonheur. »

Louis leva les yeux au ciel. « Tu es en train de me dire que tu es ce mec qui parade toujours dans le pub avec un de ces coktails dans un verre géant surmonté d'un petit parasol en papier ? »

« Bah ouais, en cas de petite averse. » dit-il comme si c'était logique. Il fit même un petit pantomime, comme s'il tenait un petit parapluie au dessus de lui et, quoi ? Seigneur. C'est si attachant que Louis ne trouva rien à redire. Qui était cette personne ? D'où venait-il ? Existait-il une espèce d'île tropicale magique quelque part où des Harry Styles tombaient des arbres comme des noix de coco ?

« Bon point. » dit Louis, cachant son rire derrière l'Acte II. « Mais, rien ne vaut un bon vieux scotch. »

« Rien ne vaut un bon bingo dans un bateau de croisière non plus, mais étant donné que je n'ai pas un million d'années, je pense que je vais m'abstenir. » répondit Harry, fronçant son nez.

Louis poussa un cri d'indignation. « Qu'est-ce que je suis censé comprendre par ça ? »

« Tu es censé comprendre que le scotch -comme tous ces alcools marron-» dit il, affichant un visage d'enfant dégouté «est pour les gens qui sont vieux et ennuyeux et n'ont pas d'imagination. Donc aucun d'entre nous ne devrait en boire. »

« Donc je devrais être comme toi et me donner le diabète ? » rétorqua Louis.

« Bien, donc tu n'en bois pas parce que tu fais attention à ta santé. » taquina Harry, lui donnant un coup dans les côtes avec la perforatrice. « Bien sûr. »

« Ok, très bien, » admit Louis « Peut-être j'apprécie un petit mojito occasionel. Quand je suis d'humeur. »

« Un bon choix ! Et c'est sympa à dire aussi.. Mo-ji-to. » Harry faisait rouler le mot dans sa bouche, accentuant chaque syllable. Louis décida que c'était un son plutôt plaisant.

« Mooo-jiiii-toooo. » il essaya. Ok, c'était un mot marrant. Harry sourit et répondit.

« Mooooooooooooo-jito. »

« Mo-jiiiiiiiiiiii-to. »

« Mojito-mojito-mojito. »

« Mo-ji-TOOOOOOOOO-» Le dernier sortit presque comme un cri, que Louis interrrompit lorsqu'il vit Niall debout dans l'embrasure de la porte, l'air perplexe. Pas moyen de savoir depuis quand il était là.

These Inconvenient Fireworks (Larry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant