Chapitre 22, partie 2

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Louis.

Louis était dans un autre train pour Londres.

Harry et lui avaient vraiment espéré avoir une chance de se revoir avant ce jour là, mais ils avaient tous les deux été occupés avec leurs boulots et ça leur avait pris assez longtemps pour trouver un weekend de libre en commun. Louis était vraiment, vraiment soulagé que le stage d'Harry ne dure seulement plus que quelques semaines, parce qu'il lui manquait terriblement. C'était une chose qu'il lui ait manqué quand il pensait qu'il ne le reverrait plus jamais, mais c'était tout à fait différent à présent. Sachant qu'il pouvait et aurait réellement Harry à nouveau rendait l'absence à la fois plus et moins tolérable, plus une démangeaison qu'une vieille douleur. Les choses entre eux étaient toujours géniales, mais les rendez-vous Skype, le sexting et les appels quotidiens n'étaient pas assez et il y avait seulement trop de fois durant lesquelles Louis se caressait en repensant aux souvenirs de ce weekend.

Ils avaient assez bien réussi à gérer toute cette histoire de longue distance. Ils n'avaient pas passés plus de quelques heures depuis leurs retrouvailles sans se parler, sauf quand ils dormaient, et même là il y avait des sms aléatoires dans le milieu de la nuit, souvent parce que l'un d'entre eux ne pouvait dormir. Mais la vie sexuelle de Louis était toujours active, grâce à l'affinité d'Harry pour le phone sex et quelques sessions skype très créatives. Il ne se faisait peut-être pas prendre avec de la chair, mais il y fallait bien dire que ça l'excitait énormément de pousser Harry hors de ses limites et le regarder jouir dans sa propre main au son de sa voix à la webcam. Mais quand même, il voulait toucher Harry, voulait juste s'asseoir dans un silence confortable avec lui, voulait être avec lui tout le temps. Ils voulaient ça tous les deux, et c'était dur de faire sans.

Donc quand leurs emplois du temps s'alignèrent finalement pour ce weekend, Harry commença immédiatement à regarder les billets pour Manchester, mais Louis l'interrompit. Il avait une autre idée.

De retour en Octobre quand il était rentré à Manchester après son voyage à Londres, la première chose qu'il avait faite fut de téléphoner à sa mère. Enfin, en fait, la première chose qu'il fit vraiment fut de profiter de la fête surprise pour trois personnes organisée par Zayn, Niall et Liam qui l'attendaient dans son appartement avec des ballons et un gâteau brûlé avec les mots « Tu as un copain !! » griffonés dessus dans un glaçage coulant. (Niall avait déjà mangé une part en attendant qu'il arrive, donc ça disait en fait « Tu as un cop », mais le sentiment était toujours là.) Mais une fois qu'ils furent tous rentrés, il appela sa mère et lui demanda si elle se souvenait du garçon dont il lui avait parlé.

« J'ai un copain, maman. » lui dit-il, incapable de réprimer le sourire sur son visage. Elle hurla dans le combiné, lui demanda l'histoire entière, et commença à pleurer quand il glissa un « je l'aime » et à nouveau quand elle lui dit qu'elle était fière de lui et qu'il répondit qu'il était aussi plutôt fier de lui.

Donc bien sûr, depuis, elle le harcelait pour qu'il amène 'son homme' à la maison, afin qu'il rencontre la famille et Lottie était aussi sur son dos depuis qu'il leur avait envoyé une photo et qu'elle avait eu un aperçu d'à quel point le nouveau copain de son frère était mignon. Peut-être que la chose rationnelle à faire était d'attendre plus lontemps dans leur relation avant de traîner Harry à Doncaster, mais il avait déjà l'impression qu'ils avaient été ensemble depuis toujours, et le timing semblait juste bon. Donc dès qu'ils eurent un weekend de libre, il vérifia avec sa mère et suggéra le voyage à Harry.

Ce dernier accepta avec tant d'enthousiasme que Louis se demanda s'il n'avait pas attendu ça depuis un moment, et il sentit un éclair de culpabilité pour l'avoir coupé de sa vie depuis si longtemps. Il pensait qu'Harry lui hurlerait probablement dessus pour penser cela, du coup il le repoussa de côté et se concentra sur le présent à la place, qui était qu'Harry était sur le point de rencontrer sa famille. Sa famille entière. Sa mère et ses quatre sœurs. Il savait qu'elles l'aimeraient - tout le monde l'aimait, c'était affreux - mais l'idée de relier ces deux moitiés de sa vie était toujours un peu effrayante.

Ça devait être une des raisons pour laquelle il monta cette ridicule mascarade : plus il retrouverait Harry rapidement, le plus calme il se sentirait. Donc à la place d'aller directement de Manchester à Doncaster et retrouver Harry comme prévu, il économisa et se serra la ceinture quelques semaines pour acheter des tickets de Manchester à Londres et de Londres à Doncaster. Harry pensait qu'il irait de Londres à Doncaster tout seul, mais Louis allait le surprendre sur le quai et faire le trajet avec lui. C'était stupide, absurde, et cela dépassait un peu les bornes, mais Louis voulait le faire, donc il le faisait. C'était quelque chose qu'il expérimentait récemment : faire des choses parce que ça lui faisait du bien.

Donc il était là, se retenant de presser son nez contre la vitre alors que son train entrait en gare. Son ventre se contractait, mais pas par angoisse, par excitement sincère. Il allait voir son petit-ami.

Il attrapa sa valise depuis le compartiment au dessus de son siège, les bras tremblant un peu sous son poids - ça ne faisait jamais de mal d'avoir plusieurs options pour s'habiller, okay ? - et sauta sur le quai. Il avait vingt minutes pour rejoindre l'endroit d'où le train d'Harry partait, et il se pouvait ou non qu'il donnait des coups de coudes à ses voisins en tirant sa valise hors du train pour se frayer un chemin vers les ascenseurs.

En regardant le grand panneau d'affichage, il retrouva le numéro du train d'Harry et se dépêcha joyeusement vers sa destination. Il ralentit un peu en passant un vendeur de fleurs, mais changea d'avis. Il était peut-être plus calé avec toutes ces histoires à présent, mais il n'était pas Zayn.

Finalement, il tourna pour trouver le quai numéro 12, d'où, selon la voix dans les hauts parleurs 15:23 East Coast service de train pour Newcastle, correspondance à Stevenage, Peterborouh, Doncaster... partira dans dix minutes. Les portes du train étaient fermées, cependant, donc il avait plein de temps. Il se fraya un chemin parmi la foule de gens qui patientaient, tendant le cou en cherchant Harry. Il n'avait pas réfléchi à ce qui arriverait s'il ne le trouvait pas à temps. Ça allait être embarrassant s'il devait prendre le train tout seul et retrouver Harry une fois qu'ils seraient à Doncaster.

Il arrêta de s'inquiéter, néanmoins, quand il aperçut une tête bouclée très familière surplomber la foule. Une vague d'affection le frappa, le remplissant de tu existes et je t'aime jusqu'au bout de ses orteils. Il avait prévu d'arriver vers lui discrètement, de le surprendre et peut-être de lui faire un peu peur, mais alors que ça se concrétisait il ne put se contenir.

« Hey, Styles ! » il hurla, haussant la voix au dessus du bruit blanc du train et des gens, et la tête d'Harry se tourna pour le trouver. Un moment d'incrédulité le traversa, puis le soleil se leva sur son visage et Louis aurait économisé six mois de salaire pour ce moment précis.

Harry abandonna sa valise à ses pieds, et Louis ne s'arrêta même pas pour penser à la scène ridicule qu'ils offraient parce qu'ils courraient l'un vers l'autre à travers la plateforme et dès que la distance entre eux fut réduite ses pieds décollèrent du sol parce qu'Harry le faisait tourner en l'air.

« Mais qu'est ce que tu fais là ? » hurla à moitié Harry dans les cheveux de Louis. Ce dernier commença à répondre mais Harry ne semblait pas vraiment avoir quelque chose à faire de sa réponse, l'embrassa juste joyeusement, le serrant si fort que Louis pouvait difficilement respirer.

« Je ne voulais pas attendre. » lui dit Louis une fois reposé au sol.

La bouche d'Harry s'ouvrit et se referma plusieurs fois, toujours étirée en un grand sourire et Louis espérait que ce geste était assez pour lui montrer que ses sentiments n'avaient pas changé depuis la dernière fois, à quel point il était toujours là dedans. Il tira Harry par le t-shirt pour l'attirer dans un autre baiser, parce que ça avait été bien trop long.

Ils se séparèrent et Harry le fixait, stupéfait et était sur le point de dire quelque chose quand les portes s'ouvrirent en crissant. Il attrapa la main de Louis et sa valise. « Viens, je veux qu'on ait des sièges à côté » dit il, et les deux se dépêchèrent d'entrer dans le wagon.

Louis réussit à voler les deniers sièges adjacents, les piquant à une paire d'hommes d'affaires et donnant des coups de coudes à un troupeaux de jeunes. Harry installa leurs valises dans le compartiment puis se glissa le long de la fenêtre en prenant soin de soulever l'accoudoir pour qu'il n'y ait rien entre eux. Louis resta dans l'allée une seconde, juste appréciant la vue, regardant Harry faire de même. Il ne pouvait arrêter de sourire.

Il se laissa tomber sur le sièce et s'installa sous le bras d'Harry comme une pièce de puzzle, et ça ne faisait que dix minutes qu'ils étaient réunis mais c'était déjà à nouveau normal. C'était comme s'il rentrait à la maison. Louis gigota, arrangeant les membres ridicules d'Harry jusqu'à être dans une position confortable, avec sa tête sur sa poitrine. Il commença à jouer avec les colliers d'Harry en attendant que le train démarre, faisant glisser les chaînes contre ses doigts comme il avait toujours aimé faire, mais il s'arrêta d'un coup en voyant ce qui pendait au bout d'un d'entre eux. Faisant passer ses doigts prudemment dessus, il vit ce qu'il suspectait être confirmé : la clé de son appartement..

Ses yeux se précipitèrent sur Harry. Il avait pensé que c'était un geste gentil, mais Harry n'avait pas prévu que Louis le voit. « Tu - est ce que tu portes ça tout le temps ? » demanda-t-il hésitant.

Harry se contenta d'hausser les épaules, l'air un peu nerveux, jouant légèrement avec les cheveux de Louis. « Je veux pas la perdre. » Sa voix était calme, mais Louis pouvait sentir son cœur tambouriner dans sa poitrine.

Il releva le menton et attrapa les lèvres d'Harry dans un baiser prudent. « Je t'aime. » dit-il calmement, laissant tomber la clé et allant lier sa main à celle d'Harry. Ils restèrent ainsi un moment, juste blottis l'un contre l'autre, alors que le train quittait la gare. « Même si c'est la chose la plus niaise que j'ai jamais vue de toute ma vie. » lâcha-t-il finalement. Et la femme dans le siège d'en face leur fit signe de se taire alors qu'ils explosaient de rire.

Le trajet jusqu'à Doncaster passa plutôt rapidement, avec Harry à ses côté parlant de tout et n'importe quoi. C'était génial qu'après tout ce temps passé attachés à leurs téléphones et ordinateurs ces derniers jours, ils n'étaient toujours pas à court de choses à se raconter, mais Louis supposa que c'était le cas quand une chose était faite pour durer. Au moment où le train freinait à Doncaster, Louis avait presque oublié à quel point il était nerveux pour ce qui allait suivre.

Ce n'était pas le cas d'Harry, cependant, à en juger par la façon dont il replaçait ses cheveux toutes les quinze secondes. Dès que le train s'arrêta, Louis attrapa sa main pour qu'il arrête de se les arracher et la trouva tendue et tremblante.

« Tu plaisantes ? » dit-il, lâchant sa main pour s'extirper de leurs sièges et attraper sa valise. « Harry. C'est ma mère. Elle t'aime déjà par défaut parce que j'amène quelqu'un pour une fois. Du moment que tu te taises sur ton penchant pour la nudité et évite d'envoyer quelqu'un à l'hôpital elle va t'adorer. »

« Je peux pas m'en empêcher. » dit il en suivant Louis sur le quai. « Tu sais, je n'ai jamais rencontré les parents de quelqu'un avant, en fait. »

« Vraiment ? » demanda Louis, jetant un coup d'oeil par dessus son épaule. Il attrapa la main d'Harry et le mena à travers la gare vers une file de taxis. « Et bien, je promets que tout le monde sera gentil avec toi. »

Quand les portes de sa maison s'ouvrirent, ils furent accueillis par un nombre indéterminé d'adolescentes hurlantes, dont une qui se jeta sur lui et le fit presque tomber. Okay, peut être que 'gentil' n'était pas le meilleur mot, mais Louis ne pouvait être irrité quand il était entouré par les gens qu'il aimait le plus au monde. « Dégagez, monstres ! » hurla-t-il, tenant Harry serré contre lui et l'entrainant à l'intérieur. « À l'aide ! À l'aide ! Je suis attaqué ! » cria-t-il aussi dramatiquement que possible, souriant à sa mère descendant les escaliers.

« Donnez un peu d'espace aux garçons, » dit-elle écartant les jumelles qui grouillaient autour d'Harry et attira Louis dans ses bras. « Tu m'as manqué mon amour, » dit-elle, et Louis la serra fort. « Maintenant, qui est-ce donc ? » demanda-t-elle, se tournant vers Harry, comme si Louis ne lui avait pas déjà raconté tout ce qu'il fallait savoir. Il ressentit une vague soudaine d'affection, qu'elle soit si déterminée à faire ça bien.

Harry tendit la main. « Harry Styles, madame. » dit-il. La mère de Louis lui serra la main et il put dire par le sourire s'étirant sur sa bouche qu'elle était aussi charmée par la tentative d'Harry d'être aussi sérieux. « Ravi de vous rencontrer. Merci de m'avoir invité dans votre maison. »p

« Je ne t'ai pas invité, Louis l'a fait. Sans ma permission. » dit elle. Quand Harry devint livide, elle ne put s'empêcher de rire. « Oh seigneur, je rigole mon chéri. Comment ça se fait que tu ne sois pas rodé maintenant que tu traines avec mon fils ? Entrez, faites comme chez vous. » Harry se détendit un peu, soulagé, et Louis les aimait tellement qu'il pourrait chanter.

Ils laissèrent tomber leurs affaires dans le salon et s'entassèrent dans la cuisine, où les filles s'assirent autour de la table et entreprirent de questionner Harry, alors que la mère de Louis commençait à cuisiner. Harry fit plusieurs propositions pour aider, mais elles furent chaque fois renvoyées depuis la gazinière à coup de torchon. À la place, il s'assit et tint la main de Louis sous la table en répondant aux questions sur son âge (vingt-quatre) ce qu'il faisait pour vivre (nettoyer derrière les autres principalement, en ce moment) et si il avait des petits frères (non, désolé, juste une grande sœur). Louis ne fit absolument rien pour l'aider, mais Harry se débrouillait plutôt bien dans l'assaut et il pouvait même voir sa mère sourire.

Le dîner était un chaos, comme d'habitude, quatorze bras essayant d'attraper le sel, ou de se passer la salade, et Louis pensait que ça devait être étrange pour Harry, qui avait grandi avec une soeur dans une bien plus grande maison. Il semblait bien s'amuser, pourtant, ayant perdu de sa nerveuse rigidité de tout à l'heure, et Louis se dit que devoir s'occuper de la moitié d'une équipe de foot se comportant comme des jeunes filles aidait probablement.

Quand ils eurent fini, Harry insista pour faire la vaisselle, ce qui voulait dire que Louis devait se lever et aller l'aider. « Est-ce que tu pourrais ne pas me faire avoir l'air si mauvais ? » chuchota-t-il, donnant un coup de coude à Harry en face de l'évier. « Ma mère va m'échanger contre toi si tu ne fais pas attention. »

Harry rit et l'éclaboussa, mais bien sûr ce fut seulement quand Louis répliqua à l'attaque que sa mère dit « Louis, comporte toi bien. » depuis l'autre pièce. Typique.

Après ça, ils rejoignirent le salon pour une soirée jeux en famille, soirées que Louis se souvenait avoir profondément détestées pendant toute son adolescence. C'était amusant maintant, spécialement en regardant Lottie lancer un coup d'oeil à son portable à chaque fois que leur mère regardait dans une autre direction. Ils se séparèrent en équipe pour un Pictionary et Harry et Louis étaient premiers pendant un bon moment, mais Louis était sûr à 100 % qu'Harry fit exprès de perdre quand les jumelles eurent une chance de gagner. Comme si elles n'avaient pas déjà assez d'avantages avec leur connexion flippante de jumelles.

Mais quand même, c'était mignon, une bonne façon de finir la soirée et Louis fantasmait à l'idée de faire une pipe de remerciement à Harry, quand sa mère haussa la voix. « Donc, » dit-il, forçant les filles à aller se préparer pour se mettre au lit. « Je pensais qu'Harry pourrait prendre le canapé du bas et Lou, tu peux dormir dans la salle télé. »

Ils s'échangèrent un regard, Louis s'était dit que ça serait dur pour eux de se trouver un moment seuls à seuls, mais ne pas pouvoir au moins partager un lit avec Harry pour leur première nuit ensemble depuis des semaines n'allait pas être amusant. Harry, cependant, toujours prêt à satisfaire, fit taire Louis d'un regard et dit. « Ca me va ! Pourrais-je emprunter des draps ? » Louis le pincerait pour être un tel suceur à la seconde où ils seraient seuls.

Ce fit exactemnt ce qu'il fit quand ils se brossaient les dents dans la salle de bain, puis lui donna un baiser mentholé. « Je te vois demain matin, » dit Harry, lui pinçant légerement les fesses, et Louis l'observa s'en aller alors qu'il marchait vers la salle télé.

Installé dans les coussins, il fixa le plafond, tournant et se retournant en essayant de trouver une position confortable. Il dormait seul chaque nuit à la maison, mais c'était différent. Il pouvait pratiquement sentir Harry en bas, cette même sorte de sentiment démangeant quand il savait que quelqu'un le regardait. Il attrapa son téléphone qui chargeait sur le sol. Il ne voulait pas envoyer un message à Harry, ne voulait pas empirer les choses pour lui, dont il choisit le numéro de Stan.

Je vois hazza pour la première fois depuis des semaines et on doit dormir separemment parce qu'on est chez ma mere. Ca craint. sens toi mal pour moi x

Quelques minutes plus tard sont portable vibra.

Putain va dormir lou xx

Louis ricana, puis essaya de suivre le conseil de Stan. C'était dur, cependant, et il sentait le manque d'Harry entre ses bras comme un fantôme. Il était sur le point de compter littéralement les moutons quand il entendit le craquement d'une marche dans l'escalier. La tête d'Harry apparut par dessus la rambarde, les cheveux ébouriffés pour avoir été dans le lit et une expresion penaude sur le visage. « Pouvais pas dormir. » chuchota-t-il. « Veux pas briser les règles, mais... » il haussa les épaules.

« Quel genre de fille penses-tu que je suis ? » chuchota Louis en retour en feignant l'indignation, et commença à se serrer pour faire de la place à Harry. Ce dernier essaya de rentrer à côté de lui sur le canapé, mais entre les fesses ridicules de Louis et les jambes ridicules d'Harry ils ne pouvaient trouver une position confortable. « Et merde. » dit Louis, balançant les coussins sur le sol. Ils allèrent se coucher ainsi, blottis sur une pile de cousins et de couvertures sur le sol.

These Inconvenient Fireworks (Larry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant