Chapitre 8, partie 3

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Zayn.

En y repensant, Zayn devait admettre que ça n'avait probablement pas été une de ses meilleures idées.

Il ne voulait vraiment, vraiment pas envoyer un message à Louis, car il savait que ce dernier ne le laisserait plus en paix pour les prochains millions d'années. Si Niall n'avait pas été en chemin pour une sortie éducative, peut-être que Zayn n'aurait eu qu'à le contacter à la place et le faire jurer de garder le secret et qu'en étant très, très prudent, Louis n'aurait jamais eu à savoir, et il échapperait à une disgrâce éternelle. Mais à l'heure qu'il était, Louis était son seul espoir. Il n'y avait pas moyen qu'il quitte cette pièce dans cet état, et son heure de libre était presque terminée. Il allait manquer de temps.

Il prit une profonde inspiration et sortit son téléphone, se résignant à une honte perpétuelle.

Viens ds la salle des profs a coté du batiment d'informatique jai besoin d'aide D:

Il se recroquevilla à nouveau dans le coin en attendant la réponse de Louis. Il se cachait dans cette pièce, son cardigan noué autour de sa tête. Il avait clairement atteint un nouveau niveau.

Son téléphone vibra dans sa main, le glas mortel de sa dignité.

en plein milieu d'un cours, tas besoin de quoi ? disait la réponse de Louis, mais il n'allait certainement pas s'expliquer par sms.

juste viens stp cest une urgence DDD:

Une autre minute s'écoula avant la réponse de Louis ça a intérêt à être important et Zayn fit une grimace face à l'écran. Louis n'avait pas idée.

Les quelques minutes qu'il avait fallu à Louis pour le rejoindre furent assez pour le plonger dans une profonde contemplation de la situation dans sa globalité. C'était pas bon. C'était pas bon du tout. Au moment où il entendit des bruits de pas s'approcher, il verrouilla la porte et se laissa tomber lourdement sur le sol quand Louis tenta de l'ouvrir.

« La porte est fermée Zayn, » dit Louis, et il pouvait très bien imaginer son visage tordu d'agacement de l'autre côté. « Pourquoi t'as fermé la porte ? Tu pisses ? »

« J'vais te laisser entrer, » lui dit Zayn « mais avant tu dois me promettre de ne pas rire. »

Pause.

« Je ne peux pas te promettre ça, » dit Louis « Je ne sais même pas ce que t'as fait. »

« Jure que tu vas pas rire ! » rétorqua Zayn, et Seigneur, oui, définitivement un autre niveau.

« Tu sais bien que je vais le faire, cependant. » râla Louis, l'air impatient. « Tu m'aurais pas fait jurer de ne pas le faire si tu ne savais pas que je le ferais. »

« Ça ne veut absolument rien di-- okay, très bien, » dit Zayn. Louis était un tel bâtard parfois, mais il était quand même venu quand il en avait eu besoin, ce qui comptait pour beaucoup. « Juste. S'il te plait, essaie de ne pas rire. »

« Okay, okay. » Louis répliqua. « Mais ouvre la porte. »

Zayn se mit sur ses pieds, luttant contre la désagréable sensation qui pesait dans son ventre. Peut-être que ça n'était pas aussi mal qu'il pensait. Il n'avait pas exactement évaluer les dégâts après tout. Il déverrouilla la porte et laissa Louis entrer, la refermant rapidement derrière lui.

Louis se contenta de le fixer.

« Zayn. », dit-il. « Est-ce-que tu m'as fait venir jusqu'ici pour t'admirer avec ton cardigan autour de la tête ? »

These Inconvenient Fireworks (Larry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant