Chapitre 5, partie 2

277 33 1
                                    

Louis.

« Je pense que je suis mort. » dit Louis. Sa voix était croassante et pas pour une seule raison. Sa gorge n'était pas encore douloureuse, mais il était certain que dès que cela serait le cas, elle le resterait pour le reste de sa vie. « Je pense que tu m'as tué. »

« Je ne t'ai pas tué. » dit Harry. Louis pouvait entendre le sourire dans sa voix. Il déambulait dans sa cuisine à l'état déplorable dans sa gloire nue, satisfait du chaos qu'il avait créé, Louis et son appartement détruits autour de lui. Il y avait des sous-vêtements sur l'étagère. Des vrais sous-vêtements. C'était une chose qui était arrivée dans la vie de Louis. Une chose qu'Harry Styles avait faite.

D'où il était, avachi sur le sofa, Louis avait une vue claire à travers la porte de sa chambre. Le matelas qui débordait à moitié du sommier l'air absolument vaincu et la couette qui avait été balancée sur une chaise dans le coin. Il y avait une bouteille de vin vide renversée sous la table de nuit et une lampe pendant au bout de son câble de l'autre côté -il se souvenait de ça, sa bouche autour d'Harry et un des coudes de ce dernier s'élançant involontairement sur le côté alors qu'il se cambrait- Les papiers qu'il conservait sur le comptoir de la cuisine étaient éparpillés partout. Il pouvait vaguement se souvenir d'avoir lâché un bruit étranglé et de les avoir envoyé valser sur le sol d'une main, tout en pliant Harry sur le carrelage, comment Harry avait adoré ça, adoré que Louis prenne le contrôle.

Il était 5h00 à présent. Louis avait une morsure sur la hanche. Louis avait un bleu se formant sur les côtes. Louis ne quitterait peut-être plus jamais son canapé.

« Il faut que je ramasse les copies du semestre aujourd'hui. » dit-il. « Et j'ai une pièce à monter pour vendredi. »

« Tu peux le faire. » lâcha Harry facilement. Louis put l'entendre sortir un saladier d'un tiroir qu'il n'ouvrait jamais.

« Je pense pas. Je ne pense même pas être capable de bouger. »

Harry ne répondit pas de suite, occupé à sortir la boite d'oeufs du frigo. Bien sûr, Louis s'impliquerait avec la seule personne au monde capable de faire une omelette après une nuit complète de parade sexuelle.

Mais d'un coup il y avait la visage d'Harry juste au dessus du sien, à l'envers par dessus du canapé, souriant en coin, ses boucles tombant dans tous les sens. Il aurait presque eu l'air angélique si il n'avait pas été nu comme un ver et couvert de suçons. Louis ne pouvait détourner son regard de la façon dont sa lèvre inférieure était gonflée, à l'endroit qu'il avait mordu quand il se faisait sucer contre le mur de la salle de bain.

« Tout se passera bien. » dit-il, s'approchant et pressant un baiser sur les lèvres de Louis. « Tu m'as moi. »

Louis sourit par réflexe, parce que c'était agréable, puis la sensation dans sa poitrine heurta sa gorge et l'étouffa. Il enroula sa main derrière le cou d'Harry et l'amena à lui pour un autre baiser avant qu'il ne dise quelque chose d'autre d'énorme et de terrifiant, baiser qu'Harry accepta joyeusement, ouvrant sa bouche pour laisser la langue de Louis entrer.

Du moment que ça ne s'arrêtait pas, du moment que c'était la bouche et le corps d'Harry qui le distrayaient, il pouvait laisser le reste de côté. Des gens avaient des parties de jambes en l'air comme ça tout le temps. Putain, il avait l'habitude d'avoir des parties de jambes en l'air comme ça tout le temps. Il pouvait encore le faire. Ça ne le faisait pas tomber dans quoi que ce soit.

La bouche d'Harry brisa leur contact un instant et il se trouvait en train de monter par dessus de canapé et caressa la hanche de Louis à nouveau, et Jésus, il commençait encore à devenir excité. Était-ce même possible ? Même après l'interlude d'une heure sur la table basse ? Après la chose avec la confiture ? Évidemment, Harry était une espèce de démon du sexe désigné spécialement pour le détruire.

These Inconvenient Fireworks (Larry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant