Découvertes suprenantes

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À l'extérieur, l'air était aussi étouffante que dans la maison. Des oiseaux volaient et gazouillaient dans les arbres.

Je m'approche vers le fond de la grande cour.

Un immense chêne poussait, couronné de grandes touffes de feuilles vertes. Entre les branches épaisses su tronc, une magnifique cabane de bois était construite à même l'arbre.

Des papillons et des petits insectes volaient un peu partout dans la cour.

J'agrippe le premier barreau. Il était solide, Jasmine avait dut le changer avant mon arrivée. Puis le second - je place ma main au bout du barreau pour éviter une grosse araignée velue - , le troisième, quatrième... et ainsi de suite jusqu'en haut.

L'intérieur de la petite pièce était envahie par les feuilles mortes, probablement de l'automne dernier. Des petites araignées avaient fait leur toile, mais je les chassât facilement à l'aide d'un coups de bâton. Je prends aussi le petit balais de paille dans un coin de la pièce principale pour balayer les feuilles mortes.

Je passe le cadre de porte pour mener au petit balcon. Une petite brise chaude vint agiter mes cheveux ainsi que les feuilles vertes du grand chêne dans lequel la cabane était installée. Je ferme les yeux pour profiter du moment.

Lorsque j'ouvris les yeux, j'aperçus un éclair brillant du coin le mon œil.

En tourna la tête rapidement, mon regard glissa jusqu'à la petite cuisinière de la cabane, puis sur le cadre de la fenêtre, où un deuxième éclair blanc m'aveugle.

En m'y approchant de plus près, je sursauta.

Une petite créature s'échappa de la cabane pour voler à toute vitesse à travers l'épais feuillage du chêne.

Je traversa la cabane en quelques bonds pour la voir de plus près.

La créature était perchée sur une branche, seule, ses jambes minuscules recouverts d'une longue robe blanche nacre ballotant au vent.

Elle sourit, ses dents aussi blanches que les nuages. Elle m'envoya la main.

Sans crier gare, la petite créature sauta de sa branche, mais ne tomba pas comme une roche jusqu'au sol. Elle semblait flotter et atterrit sur le cadre de la fenêtre, ses magnifiques longs cheveux couleur or volant derrière elle, des belles grandes ailes argentées la soutenant.

Je recule malgré moi jusqu'au mur derrière moi.

Elle rit d'un rire cristallin.

-Bonjour, Olive.

Ma respiration cessa.

-N'aie pas peur, je ne vais pas te faire du mal. Je m'appelle Eïwanne, la reine des fées du peuple Paradys.

Sans entendre un dernier mot de la prétendue reine des fées, sous son regard surprit, je traverse la petite pièce en flèche et saute jusqu'à terre. Mes pieds fourmillent à mon atterrissage brusque mais cela n'empêche pas ma course folle vers ma maison.

J'ouvre la porte de derrière de la maison de ma tante et entre. La créature ne semblait pas m'avoir suivit.

-Jasmine! je crie. Jasmine, c'est une urgence!

Jasmine arrive en courant du salon, une expression de peur sur le visage.

-Mais qu'est-ce qu'il y a, Olive? 

-Une... une... euh... j'étais dans la cabane et... une...

-Une quoi? Allez, crache le morceau!

-Un fée! m'écriai-je.

Jasmine blêmit.

Après un moment, elle reprit, toujours sous le choc.

Olive DaigleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant