Le 3 Mars 2015.
Je n'ai pas pu finir ma page hier car nous étions partis. Je vais reprendre là où nous étions restés.
-Tout est prêt? A demandé un des hommes d'une voix tremblotante.
-Bien sûr, mais nous n'avons plus besoin de vous désormais. A répondu l'homme au masque vénitien. Jacqueline, si ça ne vous dérange pas, débarrassez moi d'eux.
Sans attendre, Natla a formé une boule de feu de ses deux mains et a pulvérisé un à un ces hommes terrorisés à l'idée qu'ils allaient mourir. Après avoir admiré les trois tas de cendres, l'homme masqué a repris la parole.
-Allons-y. Mais ne tardez pas à préparer tous les dispositifs avant de commencer.
-Ne vous inquiétez pas. Je vous rappelle que j'ai été une reine Atlante. Ne me sous-estimez pas.
Lorsque le reste de notre équipe est revenu à l'hôtel, nous avons aussitôt échangé, les informations que nous avons récoltées. C'est pourquoi, à la nuit tombée, nous nous sommes rendus dans la rue où se situait l'auberge de Nicolas Flamel. Mais les choses n'étaient pas aussi simples.
De chaque côté de la rue, des véhicules de police bloquaient la circulation. Les gyrophares bleus tournoyaient, éclairant un prompt instant les façades sombres des habitations avant de les replonger dans le noir et de les éclairer à nouveau. Mais la rue n'était pas paisible. Une scène de Raccoon-City refaisait surface. Les policiers qui étaient intervenus marchaient sans destination sur le sol goudronné. Ils gémissaient et vacillaient de temps à autre. Le virus T les possédait. Pourtant le reste de la ville était paisible. Aucune menace, aucune victime. Mais les choses devenaient plus claires à force de réfléchir. L'homme masqué avait demandé à Natla de mettre en place des dispositifs afin qu'ils puissent continuer à réaliser leur projet.
C'était une précaution. Non un hasard. Le virus était lâché volontairement. Et je suis certain qu'ils se doutaient de notre présence ici. Ils ne sont pas si stupides. Nous nous sommes débarrassés de ces cinq infectés et de quelques malheureux civils qui n'avaient pas échappé à la contamination. Fort heureusement, le virus ne s'était pas échappé de la rue. Du moins, pas encore.
La porte d'entrée de l'auberge était entrebâillée. Les armes brandies, nous avons pénétré le vieil édifice médiéval qui avait survécu aux destructions d'Haussmann pour réaménager la ville de Paris. Une femme au visage déchiqueté avait sauté sur Leon. Mais avec rapidité, Claire venait de lui planter un couteau dans la tempe avant qu'elle ne puisse planter ses dents dans de la bonne viande fraîche. Ada et Jill ont décidé d'inspecter le côté est. Moi et Lara le côté ouest. Nous sommes entrés dans une salle de restaurant. Des tables étaient dressées, prêtes à accueillir les clients. Mais ce soir-là, l'auberge devait s'en passer. Le lieu était trop calme. Ce n'est jamais bon de se trouver dans un endroit trop paisible.
Claire venait de nous appeler. Elle avait franchi le comptoir et admirait un miroir entre les deux meubles qui permettaient d'y accrocher les clefs des chambres où de poser des objets pour la décoration.
-C'est bien ce miroir dont parlaient Natla et cet homme non? A-t-elle dit.
-Tu crois qu'il y a une porte derrière? A questionné Leon.
-Ecartez-vous! A ordonné Lara en brandissant un de ses pistolets.
Nous nous sommes baissés et elle a tiré dans le miroir qui s'est brisé en mille morceaux. Elle s'est avancée jusqu'à lui et a déclenché un interrupteur qui était caché derrière jusque-là. Soudain, le sol s'est mis à trembler. Au centre de la pièce, un cercle s'est dessiné. Puis, une ouverture s'est faite, laissant apparaître une descente d'escaliers en pierres, menant dans les profondeurs de la terre.
-Nous retournons encore auprès des Enfers. Ai-je dit en me remémorant les faits de Shadow Island.
Nous avons donc descendu les marches avec grande méfiance. La FOC n'était pas loin. Il ne fallait surtout pas se faire remarquer. Mais je crois qu'il n'y avait pas d'autres moyens pour les rejoindre. Après cela, un grand couloir se présentait à nous, éclairé par des torches accrochées sur les murs en pierres. Au bout, il y avait un porche très bien sculpté. Des démons étaient représentés en train de rigoler ou de manger de la chair humaine et des personnes agenouillées priaient certainement Dieu pour qu'il leur vienne en aide. Au sol, il y avait une dalle carrée avec une inscription. Elle disait:
"Gloria in excelsis Deo et in terra pax hominibus bonae voluntatis."
-Gloire à Dieu, au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. A traduit Lara. Nicolas Flamel devait cacher la porte des ténèbres pour préserver les hommes du Mal. Son auberge n'a pas été préservée pour rien. Certains connaissaient le secret qu'il gardait enfouit. Avançons.
Ainsi, nous avons continué dans un nouveau couloir, tout aussi sombre....
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Raccoon-City: History of a tragedy
TerrorNous sommes en 1998. Andy Da Silva, un jeune homme âgé de 18 ans, vit avec sa famille au cœur de la très célèbre ville, Raccoon-City. Un jour, il décide d'écrire un journal intime. Mais très vite, des événements de plus en plus étranges vont surven...