Le 14 février 2015.
Les choses s'aggravent au fil du temps! Un autre attentat a eu lieu hier matin au sein de l'A.S.A.B.
Au départ, les choses se déroulaient tranquillement. Les employés se rendaient comme à leurs habitudes à leur poste de travail respectif. Le grabuge s'est déroulé du temps que j'étais au bureau d'Aline Cedrac accompagné d'Ada et de Jill, revenue travailler pour l'organisation.
Autour de 9h30, un groupe d'hommes suivi par une femme sont entrés dans le hall. Arrêtés par la sécurité, ils devaient présenter leurs pièces d'identité et passer devant un portique. Les hommes étaient vêtus d'un simple costard-cravate. Quant à la femme, elle avait de longs cheveux blonds noués en tresse, tombant jusqu'à la taille. D'une cinquantaine d'années et un corps très bien entretenu, elle portait un tailleur ainsi qu'une longue veste de fourrure grise tombant jusqu'aux chevilles. Elle s'est avancé devant un des vigiles en lui disant:
"Laissez-moi passer, je suis venu pour discuter avec Aline."
"Vos papiers madame!" A ordonné le vigile.
Elle n'a pas ajouté un mot. Elle a plongé sa main gauche dans une des poches de sa veste et a sorti ses pièces d'identité sous les regards méfiants de l'homme. Ce dernier les a consulté et a appelé au bureau d'Aline.
" Chef, nous avons une femme qui souhaite vous voir. Elle se nomme Jacqueline Natla."
"Je refuse sa visite, dites-lui de partir sur le champ et qu'elle ne remette plus les pieds ici!" A exigé Aline aussitôt.
Je ne comprenais pas pourquoi elle refusait catégoriquement de la voir. Et je n'ai pas pu m'empêcher de poser cette question:
"Qui est-elle? Pourquoi vous refusez de parler avec?"
"Pour la bonne et simple raison que ce n'est pas une femme fréquentable. Jusqu'en 1997, elle était à la tête d'une grande firme nommée The Natla Technology. Mais étant accusée de corruption et de détournements de fonds, elle a fait faillite. C'est aussi une grande collectionneuse d'objets rares. Elle voulait déjà en 1996, alors que je sortais des études, que je parte à la recherche du fameux Scion, un soit-disant objet atlante très puissant. Mais j'ai refusé sa mission. J'étais déjà préoccupée par les tablettes Abkanistes de Shadaw Island. Je recherchais aussi des indices sur ma mère et je voulais retrouver mon père caché depuis ma naissance."
Mais avant qu'elle ne continue son discours, Natla n'était visiblement pas prête à faire demi-tour.
Alors qu'elle faisait mine de sortir, la nouvelle venue a sorti subitement une arme de sa poche et a explosé la tête des 4 vigiles à l'entrée, sans qu'ils réalisent quoi que ce soit.
Après cela, ses hommes ont sorti leurs armes et ont commencé à liquider toutes les personnes présentes dans le hall. Des cris apeurés se sont élevé dans la pièce. Tous ont été lâchement descendus sans scrupule !
Horrifiée, Aline a sonné l'alarme d'alerte. Très rapidement, des secours sont arrivés de la rue. Une cinquantaine d'hommes armés jusqu'aux dents sont sorti des voitures noires. Ils se sont dirigés dans le hall. Sans attendre, ils ont commencé à descendre cette mafia.
Cependant, voyant tout à travers les caméras de surveillance depuis le bureau, j'ai pu apercevoir Natla user de drôles de pouvoirs. Oui, j'ai bien dit de pouvoirs! Je n'avais rien vu de tel hormis le bâton d'Edenshaw. De ses deux mains, des boules de feu se sont formées. Avec rage, elle les a lancé sur les hommes de sécurité qui se sont mis à brûler vifs. Et là-dessus, elle a par la même occasion, tué les employés qui tentaient de fuir désespérément.
"Il faut trouver l'antivirus! Nous ne laisserons personne de vivant tant qu'il ne sera pas retrouvé!" A crié Natla à ses hommes.
Après ses paroles, Tous les bureaux d'accueils se sont embrasés, brûlant même les quelques secrétaires qui se cachaient sous les bureaux.
" Allons récupérer l'antivirus au coffre de suite et filons!" A sorti Aline horrifiée devant la scène de massacres.
Nous sommes sortis du bureau en trombes avec des revolvers pour chacun, récupérés d'un des tiroirs verrouillé du bureau. Aline ouvrait la marche, suivie par moi, de Jill et enfin d'Ada. Nous avons traversé un long couloir qui bordait toute une baie vitrée qui donnait une belle vue sur la ville. Nous étions dans les derniers étages du complexe.
En courant, nous avons vu surgir un hélicoptère, qui s'est mis face à la baie. Sans que l'on comprenne par quel côté il était venu, il mitraillait déjà la baie. Les vitres volaient en milles éclats. Les hommes de l'engin tentaient de nous tuer avant d'arriver au coffre. De grande justesse, nous avons évité de peu les balles qui filaient à tout vent et ricochaient. Mais arrivé devant la salle au bout du couloir, il était déjà trop tard. Un homme venait d'ouvrir un petit coffre posé au centre, sur un socle en bois joliment travaillé. Il a saisi une petite mallette en métal et s'est retourné. C'était l'homme au masque vénitien.
"Repose ça!" A gueulé Aline en brandissant son arme prête à faire feu.
"Vous ne comprenez-pas. Vous ne pourrez jamais comprendre. L'antivirus sera entre de bonnes mains. Sur ceux, ciao!"
Sans perdre de temps, il venait de piquer un sprint vers une des fenêtres. Elle était déjà ouverte. Sans hésiter, il a sauté pour ensuite faire un bond dans le vide. Choqués, nous nous sommes avancés vers la fenêtre pour s'attendre à le voir s'écraser bêtement au sol.
Ce n'était pas le cas. Alors, nous l'avons vu en seulement deux secondes, au dos d'une espèce "d'ange." Il s'était agrippé au dos d'une femme, pourvue de deux grandes ailes noires qui frappaient l'air à vive allure. Très vite, ils sont sortis du champ de vision, laissant tout autant de mystères.Le 15 février 2015.
Après l'attaque de l'homme masqué et de Natla, le complexe a été déserté. Alors que tous les hommes venus pour nous abattre et récupérer l'antivirus venaient de partir, le virus T commençait déjà à se propager.
Je suppose que Futurum Orbis est derrière tout ça encore une fois. New-York était prospère jusqu'à ce jour mais les choses se sont aggravées. En l'espace d'une nuit, toute l'île de Manhattan a été contaminée. Les forces de l'ordre n'ont pas pu contenir le virus suite à un mouvement de panique. Le siège de l'A.S.A.B n'est plus qu'un terrain hostile. Nous avons fuis le plus rapidement possible. J'avais l'impression de revivre les dernières heures de Raccoon-City.
Tous les ponts qui communiquent avec le reste de la ville ont étés barricadés pour empêcher les infestés d'avancer. Je suis certain qu'il reste un grand nombre de survivants qui tentent de sauver leur peau. Malgré les difficultés, des hélicoptères ont été mis à dispositions pour les secourir.
Cependant, le virus est en constante mutation. Les contaminés sont biens plus rapides. Ils courent après les victimes alors que jusqu'à présent, ils étaient lents. De plus, non seulement ils se jettent sur les victimes avec élan, mais en plus de cela, avant de les dévorer, ils laissent sortir de leur bouche une espèce de fleur issue de plantes carnivores ornée de tentacules. De là, ces derniers s'enroulent sur la tête de la victime puis les contaminés peuvent la mordre.
Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais rien vu de similaire. D'après Jill et Ada, ce ne serait pas la première fois qu'il y ait des contaminés de ce genre. Ils sont bien plus dangereux et propagent le virus bien plus rapidement.
J'ai eu beaucoup de chance hier. J'ai quitté l'A.S.A.B aussi rapidement que possible avec Aline, Ada, Jill, Claire et Leon. Toute l'équipe du bâtiment n'a pas entièrement survécu. Beaucoup de membres manquent à l'appel. Nous nous sommes réfugiés en périphérie, dans une caserne militaire qui travaille au sein du groupe. Pour le moment, rien de suspect ne s'est déclaré.
En attendant, nous sommes tous horrifiés à l'idée de savoir que le dernier antivirus est entre les mains de cette organisation fanatique. Et comment savoir s'il reste des flacons encore en état? Il est hors de question de retourner à Manhattan pour vivre l'horreur et risquer de mourir. Pourtant, beaucoup de gens parlent de cette hypothèse. On ne veut pas décourager le président...Le 16 février 2015.
La ville a sombré dans le chaos total. Nous avons tous évacué d'urgence cette nuit. New-York n'est plus que l'ombre de soi-même. L'idée de retourner dans le QJ de l'A.S.A.B est devenue totalement impensable. Le président a décidé de nettoyer la ville pour éviter la propagation du virus qui ne cesse de s'étendre.
Une nouvelle technologie mise au point récemment va être déployée afin d'anéantir ce virus avec le reste des survivants malheureusement. Il s'agit d'un état d'urgence. Et puis l'A.S.A.B ne peut rien contrecarrer. Déjà harcelée par les représentants des Etats du monde entier, elle ne peut que regarder la scène qui s'offre à ses yeux.
Des sortes de gaz vont être larguées dans toute la ville. Très dangereux et nocifs, ils sont capables de brûler un corps et d'exploser le cerveau. Ainsi, la ville sera nettoyée de tout individu, qu'il soit encore sain ou contaminé.
Je n'ai plus envie de combattre. Cela fait trop d'années que je lutte pour survivre ou de travailler en m'exposant à de nombreux dangers. Je n'ai qu'un désir, vouloir m'exiler loin de tout ça et attendre que les choses se passent...Il est 15h et New-York n'est plus qu'une ville fantôme. Le gaz qui a été lâché dans les rues a fait son travail. Des millions de corps gisent désormais sur le sol. Seulement, l'armée américaine chargée de cela a oublié un petit détail. Le gaz n'est pas monté dans les étages des immeubles. Hors, il se trouve que de nombreux contaminés déambulent sans doute encore dedans. J'ai fait part de cette idée aussitôt le gaz libéré. Aline Cedrac a contacté le président. Ce dernier a ordonné à l'armée de venir nettoyer les immeubles pour exterminer jusqu'au dernier les contaminés. Si des survivants sont trouvés, ils seront contrôlés pour vérifier qu'ils n'aient pas contracté le virus.
Je fais part aussi que de nombreux hélicoptères ont survolés le nord de New-york juste avant le nettoyage des rues. Il se trouve qu'ils étaient similaires à ceux que nous avions rencontrés au début de notre arrivée en ville.
Futurum Orbis Corporation devait se cacher au nord de New-York depuis le début. Il va falloir mener l'enquête. Pour que des hélicoptères en masse puissent décoller, c'est qu'il faut une bonne piste d'atterrissage. Cela comprend aussi de nombreux garages pour les abriter. Ada Wong a une petite idée d'où ils pourraient venir. Et nous iront mettre un nez dans leurs affaires dès que possible. Pourquoi avoir pensé ce matin de rendre les armes? Hors de question! Je vais leur montrer de quel bois je me chauffe et je n'hésiterai pas à exterminer bon nombre d'entre eux si besoin est. Désormais que la ville est "propre", une équipe va se rendre dans le laboratoire où les antivirus étaient stockés, dans l'espoir de retrouver une fiole.Q͆"DW1
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Raccoon-City: History of a tragedy
TerrorNous sommes en 1998. Andy Da Silva, un jeune homme âgé de 18 ans, vit avec sa famille au cœur de la très célèbre ville, Raccoon-City. Un jour, il décide d'écrire un journal intime. Mais très vite, des événements de plus en plus étranges vont surven...