IV-Le laboratoire infecté

157 8 0
                                    

Le 4 juin 1998.

Cher journal,

J'en tremble encore quand j'écris. Je ne l'ai jamais vu dans cet état. Ma soeur est complètement folle !

Cet après-midi, j'ai accompagné mon père à son labo. Nous sommes arrivés dans la chambre d'Amanda qui s'est aussitôt réveillée quand la porte s'est ouverte. Il y'avait William Birkin qui vérifiait si tous les branchements des machines étaient en état. Quand il m'a vu, il m'a fait un grand sourire. Il nous a serré la main puis en sortant, il a précisé qu'Amanda aurait besoin d'une injection. J'ai demandé de quelle injection il s'agissait et il a aussitôt répondu :

"Le virus T". Papa a fait la grimace en entendant ce mot. Il lui a demandé si ça ne finirait pas par causer des effets secondaires sur son métabolisme. William lui a murmuré qu'elle n'était pas au même stade que les victimes de l'incident. (Il pensait que je n'entendrais rien. Il devrait être un peu plus méfiant. Maintenant j'ai bien la preuve irréfutable que l'incident des sous-sols à bien eu lieu et que le "virus T" est la cause de l'étrange mort des scientifiques! Il faut que j'arrive à persuader mon père de m'en apprendre plus sur ce virus).

Birkin a rajouté que son corps était bien plus résistant que les autres sujets et que si elle n'avait pas assez de dose du virus T, tout pouvait dégénérer. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à suivre. Le virus A-DA n'a pas suffit? Que peut lui apporter de plus le virus T?

Tant de questions me viennent à l'esprit. Et malheureusement je ne suis pas familiarisé au domaine scientifique.

Ensuite, il est parti et nous a laissé seuls avec Amanda. Elle s'était réveillée et s'était mise en position assise. Par ma grande surprise, j'ai remarqué qu'elle parlait mal notre langue. Elle a parlé à papa en disant:

« A toi papa! Homme bizarre être qui? » Papa s'est approché et lui a dit gentiment que j'étais son grand frère, que j'étais gentil. "Savoir pas! Méchant! Tuer lui! " A t-elle lancé! Papa l'a engueulé en disant qu'il n'était pas question de tuer qui que ce soit. Amanda s'est mise à hurler sans en finir et papa l'a secouée pour la faire taire. Elle a crié encore plus fort et s'est mise à se débattre. Elle a essayé d'arracher les perfusions et de griffer mon père qui la maintenait de toutes ses forces. J'ai voulu l'aider mais il m'a ordonné d'enclencher l'alerte en appuyant sur le bouton rouge près de la porte d'entrée. Quand je l'eu fait, deux infirmières sont entrées et l'une avait une seringue. Elles se sont approchées de ma soeur mais celle-ci s'est rebellée en mordant le bras d'une d'elle. Elle s'est mise ensuite à grogner et à baver. Dès qu'elle eu pu, l'autre infirmière a réussit à planter la seringue dans son bras gauche et l'a retiré. Aussitôt fait, Amanda s'est calmée. Elle s'est immobilisée puis s'est recouché en s'endormant de suite. Papa m'a dit qu'on lui avait injecté le virus T avec du tranquillisant.

On est resté auprès d'elle une bonne heure en se remémorant nos meilleurs souvenirs avec elle puis nous sommes rentrés à la maison. Papa m'a demandé de veiller sur elle dès que je le pouvais. Il m'a dit qu'elle a besoin de se rapprocher de moi pour l'aider à retrouver des souvenirs. J'espère que ça va marcher.

Bien à toi, Andy.


Le 6 juin 1998.

Cher journal,

" Ce matin, la police de Raccoon City vient d'apprendre que la famille Shamber est portée disparue depuis près de deux jours. Alicia et John ainsi que leur fils Alex n'ont plus donné de nouvelles depuis leur escapade dans la forêt d'Arklay. C'est une voisine, Madame Kennedy qui a remarqué leur absence. "Ils m'avaient prévenu qu'ils partiraient faire du camping une nuit près des montagnes d'Arkley. Ils m'ont demandé si je pouvais garder leur chien. Evidemment je leur ai dit qu'il n'y avait aucun problème. Seulement ils devaient rentrer hier dans la matinée car le père avait un rendez-vous assez important pour sa société. Ils ne sont pas rentré en temps voulu et ne sont toujours pas revenus!" Ses paroles datent d'hier, lorsque madame Kennedy s'est rendue au commissariat pour donner les faits.

Raccoon-City: History of a tragedyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant