JE SOUFFLAIS sur une mèche de cheveux de mon visage, verrouillant les chariots ensemble, puis les poussais vers l'entrée de la boutique. Une fois en place, j'attrapai une poignée de mes cheveux et éventai l'arrière de mon cou avec elle. Je n'avais pas attaché mes cheveux, et franchement, je n'aimais mes cheveux en queue de cheval. Pas en public, du moins.Chelsea, une compagnonne de caisse, m'appela pour aider à porter le sac d'épicerie d'une femme âgée. Je jetai mon sourire le plus convaincant, parvenant même à entamer une conversation tout en marchant. Elle était vraiment très douce et ne cessait de parler de ses petits-enfants. Ils étaient la raison pour laquelle elle faisait tellement de choses, après tout. Et pourtant, lorsque le prix continuait à monter dans les chiffres, la femme continuait d'avoir de petits gloussements heureux.
« Besoin d'aide aujourd'hui, madame ? » demandais-je, comme je devais le fais ou peut être ne le devais pas. Cela donnait juste plus de temps aux gens de me juger.
« Oh, oui ma chérie. Ces vieilles jambes ne sont plus aussi fortes qu'elles l'ont été, » dit-elle, puis replongea tout de suite son attention vers la masse d'enfants qu'elle avait constamment autour d'elle.
Elle tenait mon bras tandis que nous marchions, et la pauvre pouvait à peine bouger à un rythme normal. Elle pointait sa voiture d'un doigt tremblant, me choquant quand je vis qu'elle était encore à l'arrière. J'aurais du la prévoir dans le coin pour handicapés. Elle devait lire dans mes pensées parce qu'elle me dit qu'il n'y avait pas de sens pour elle de prendre la place de quelqu'un qui pourrait sincèrement en avoir besoin.
Je ne pris pas la peine d'évoquer sa vieillesse comme une nécessité potentielle, étant positive, elle pourrait ignorer mes commentaires. Elle ne semble certainement pas être du genre à laisser les années la mettre à terre. Donc, je me taisais et l'aidai à emballer ses courses dans le coffre de sa 2002 Buick Century. Un véhicule de type «personne âgée», disait-elle.
« Vous me rappelez ma sixième petite-fille », me dit elle avec un grand sourire, des rides aux coins des yeux au point qu'on puisse à peine les voir. « Très calme, très polie, mais très raide. Dites-moi, comment allez-vous, ma chère ? »
Un peu surprise, je tombai des nus. « Oh, eh bien, je suis... Je vais bien, je suppose. »
Une main frêle vint jusqu'à mon épaule où elle donna une petite tape. « Un jour, vous serez plus confiante de votre réponse. »
Encore un peu perplexe, je ne pouvais pas penser à une réponse assez rapide. Elle était dans sa voiture et je m'écartai du chemin pour qu'elle puisse partir en arrière. Elle me fit un clin d'œil quand elle passait devant, et je la saluai, tenant la déclaration qu'elle m'avait laissé près de mon cœur.
Un jour.
Je levai mes cheveux à nouveau pour permettre à l'air de frapper mon cou, soupirant de soulagement à la fraîcheur. Il faisait chaud aujourd'hui, mais c'était le milieu de septembre. Je voulais un gros tricot, un chocolat chaud et une cheminée. L'extérieur serait proche d'être agréable s'il en était autrement brûlant sous le soleil.
« La plupart des femmes tentent une chose appelée queues de cheval, » dit une voix familière, « Peut-être que tu pourrais essayer cela. »
Je me retournai pour voir Harry, la poitrine serrée. Je pensais qu'il allait apparaître tôt ou tard, mais c'était plus tôt que je l'avais souhaité. Je ne voulais pas lui parler. Je ne voulais pas continuer à me mentir, de continuer à agir comme s'il savait tout ce que j'avais vécu. Il était faux juste comme tout le monde, et je le détestais d'être si bon dans sa comédie.
Soulevant mon menton un peu plus haut, je commençai à marcher loin de lui. Je l'entendis soupirer avant de suivre mes pas, et il commença à parler instantanément.
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Grosse || h.s. (vf)
FanfictionEn surpoids et sous les griffes de son petit ami violent, Delilah veut reconstituer les pièces de sa vie avant que sa santé mentale et physique ne s'effondre. Je ne fais que traduire cette fiction pour ceux qui ne comprenne pas l'anglais, tout le m...