CHAPTER X

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MAMAN AVAIT FAIT DES BROWNIES. Nous avions l'habitude d'en manger tout le temps ensemble quand j'étais une enfant, mais maintenant je pouvais à peine les regarder. Papa avait mangé le morceau de gâteau, et j'avais utilisé cela comme excuse pour ne pas manger tous les brownies. J'avais eu un gâteau plus tôt. Je pourrais manger un brownie plus tard ou demain. J'en prendrais surement un avec moi demain.

Les mensonges devenaient de plus en plus évident pour moi. Je pouvais les sentir sur le bord de ma langue avant même qu'ils soient complètement formés. Cela me faisait sentir horrible. Ma mère était une femme du travail, mon père était un travailleur acharné; dont aucun ne souhaitait être trompé. Ils m'avaient mis sur le droit chemin, mais quelque part sur la route, j'errais loin de celui-ci. Pourquoi faisais-je cela? Je ne devrais pas être si confuse dans ma tête. Ils m'avaient mis sur le droit chemin.

Je n'étais pas la seule menteuse, cependant. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionnait. Maman mentais aussi, quand elle me disait que j'étais belle. Papa mentais quand il disait que j'étais plus jolie de jours en jours. Mais les parents étaient obligé de mentir, n'est-ce pas? Soutenir leurs enfants et ignorer leurs mensonges à de nombreuses reprises. Ils ne me trompaient pas plus.

Je me sentais bizarre. Il y avait un barattage dans mon estomac et j'avais mal à la tête. Je ne pouvais pas regarder la télévision, parce que cela intensifiait le battement. Je pensais que la pièce tournait. Je fermai les yeux, et cela pendant quelques minutes, puis les rouvrit. Tout était droit. Tout était bien.

Sauf moi.

Le sentiment étrange continuait à courir à travers moi maintes et maintes fois, persistant à me faire sentir aussi inconfortable que possible.

Nous dînions un peu plus tard. Maman demanda ce que j'avais été jusque là, faisant attention à légèrement contourner le sujet de rupture. Je lui dis que j'avais un entraîneur personnel. Papa avait l'air suspect. Il demanda si c'était un homme, et quand je confirmais, il me demanda si je trouvais qu'il était beau. Maman lui un coup de coude. Je haussai les épaules. Harry était sans aucun doute beau, mais je me sentais mal de l'admettre. Justin venait de me quitter. Je devais être en pleurs, au lieu penser aux fossettes d'un autre garçon ou à ses yeux brillants.

Zut, je venais juste de le faire.

"Donc, cet entraineur, est-il un gars... décent?" demanda papa.

J'opinai. "Oh ouais. Harry est vraiment un gentil gars."

"Trop gentil?"

"Trop généreux serait une meilleure formulation."

"Maman sourit. "Je vais devoir le rencontrer dans peu de temps pour le remercier d'avoir pris soin de toi. "

"C'est son travail," Je lui rappelai. "C'est un peu le but."

"Oh, juste mange tes spaghettis."

Je me tordais les mains sur mes genoux. Maman savait que les spaghettis étaient mon préféré plat, donc bien sûr qu'elle en avait fait. Ça sentait délicieusement bon, mais à chaque fois que je les regardais, je pouvais sentir mon estomac dégoulinait un peu plus sur la table. Ces spaghettis me rendrait encore plus énorme. Je ne pouvais pas risquer cela. Pas après avoir atteint le peu de succès que j'avais accompli.

Qu'avait dis Harry ? Vingt kilos ?

C'était simplement insuffisant. Je pouvais encore voir la graisse étirait le tissu de ma chemise. Je pouvais encore me sentir lourde partout où j'allais. J'avais besoin de me débarrasser de tout cela. Y avait-il quelque chose pour accélérer le processus? Je voulais vraiment manger des spaghettis. Je voulais vraiment jeter le bol contre le mur. Je ne pouvais jamais dire si je gagnais ou perdais. Et qui était qui? Être affamée et gagnante en perdant du poids? Ou être affamée et perdante parce que je voulais toujours faire plus? Je pensais que c'était une victoire. Une petite victoire, ou rien. Quelques kilos de perdus était le meilleur.

Grosse || h.s. (vf)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant