CHAPTER XIV

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NAT SE LEVA, RIGIDE. Il semblais plus menacé par le personnel médical que moi. Je regardais ses mains se crispaient et décrispaient, sa mâchoire et se raidissant et se serrant lorsque le médecin avait tenté d'expliquer son raisonnement. Je ne pouvais pas l'entendre -aucun d'eux. Mon estomac s'était noué, rien à voir avec la faim que j'étais censée ressentir.

Un mal de tête se forma à la base de mon crâne, et derrière mes yeux. Je fermai les yeux, la lumière devenant soudain trop vive. Quand je les rouvris, Nat tenait ses mains et en les agitant, comme si il cherchait à bloquer le docteur de se diriger vers moi. Je me forçais à m'assoir complètement, me manageant à me pencher en avant à la recherche de ma mère. Elle était évidemment là. Allait-elle regarder cela se jouer?

Elle était là, mais je ne pensais pas c'était pour regarder. Sa main était sur sa bouche, et ses yeux étaient larmoyants. Elle continuait de secouer la tête, et quand Nat essaya de lui parler, elle détourna les yeux. Chaque fois que sa tête se retournait, cependant, elle me regardait. En espérant --priant-- que je parle. J'allais terminé cela et allais prendre la bonne décision.

Quelle était la bonne décision?

Je ne pouvais pas vraiment réaliser ce qu'il se passait. Je voulais juste que mon frère tente à nouveau son tour de cartes. Je voulais qu'il continu de me faire sourire et rire. Je ne voulais pas tout cela. Ces gens essayaient de me dire ce qui était bon et pas bon pour moi. Que savaient-ils? Il était difficile de croire qu'ils savaient quoi que ce soit, autre que le désir de me contrôler.

J'étais enfin capable d'entendre ce que Nat disait, et ce que les autres disputaient. J'aurais voulu ne pas pouvoir les comprendre, j'aurais voulu ne pas pouvoir les entendre. Pouvais-je me forcer à m'évanouir? Cela me donnerait le temps, non? Mais je ne pensais pas que l'on puisse se forcer à défaillir, malheureusement. Si on le pouvait, j'étais désemparée à la façon dont on procède. Et j'avais encore inquiété tout le monde, n'est-ce pas? Je me sentais vraiment nauséabonde, vraiment étourdie. Qu'est-ce qui se passait à nouveau?

"Maman, tu ne peux pas les laisser lui faire ça!" Cria Nat.

Ah ouais, le même débat de Delilah-meurt-de-faim. Je ne mourais pas de faim. On doit d'abord avoir faim pour en mourir.

Atteignant son point d'ébullition, Maman piétinait du pied. "Nathan, penses-tu que je veux ça? Tout ce qu'elle a à faire est de choisir la soupe! Je suis terrifié pour elle, Nathan. Je veux juste qu'elle rentre à la maison." Elle pleurait fort maintenant.

Nat fit parcourir ses deux mains dans ses courts cheveux bruns. "Et si elle ne le fait pas, hein? Tu sais comment elle est persistante en disant qu'elle n'a pas faim."

"Eh bien, alors, elle ne va pas me laisser d'autre choix. Je pense à sa santé, qu'elle le croit ou non."

Papa vint, et mit son bras autour d'elle. Elle poussa son visage dans son épaule, son corps frissonnant par ses sanglots. Papa me regardait. Nathan me regardait. Le docteur et l'infirmière me regardaient. Je n'aimais pas prendre des décisions. Surtout celles que je ne voulais pas faire en premier lieu.

Nat se pencha près de moi, ses yeux frénétiques et son front perlant de sueur. "Del', écoutes-moi okay? Il suffit de choisir la soupe. Si tu ne le fais pas, ils vont te retenir au lit, et te mettre ce foutu tube. Je sais que tu ne le veux pas. Je sais que tu sais qu'aucun d'entre nous ne le veut. Alors... s'il te plaît, Delilah. C'est juste de la soupe. "

Je me frottais le front, les yeux fortement fermés, et secouais ma tête. "Je ne veux pas. Je ne veux rien. Je vais bien. Je vais bien."

Nat attrapa ma main, fermement saisie. "S'il te plaît, Delilah. Je t'en supplie. Je vais même t'aider à manger quand ils partiront, cela fonctionnerait?"

Grosse || h.s. (vf)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant