L'AÉROPORT était bruyant et bondé, les gens se précipitaient et se heurtaient essayant d'aller là où ils voulaient. L'atmosphère était étouffante et chaude et je transpirais, mais je ne savais pas si c'était à cause de la température ou de l'adieu redouté. Je me rappelais que c'était seulement deux semaines - tout irait bien et il reviendrait. Je n'étais pas excessivement collante, et je refusais de le devenir.
Harry me serrait maintenant depuis cinq minutes. Sa prise serrée autour de ma taille n'avait pas vacillé, sa tête n'avait pas de bougée du creux de mon cou; Je pensais qu'il avait plus peur de me quitter que moi. Il y avait de l'inquiétude dans ses yeux verts quand nous étions arrivés et tout s'était plongé dans le fait qu'il était sur le point d'embarquer dans un avion pour aller de l'autre côté du monde. Il ne disait pas les mots à haute voix, mais je savais qu'il était très hésitant à me laisser seule, avec sur la conscience le fait que je pouvais me noyer.
Mais il ne pouvait pas faire une différence en restant, n'est-ce pas? Il ne pouvait pas me faire manger ou me faire sentir bien dans ma peau. La nuit dernière, je me sentais bien; Il m'avait fait sentir magnifique. Cependant, ces sentiments étaient toujours temporaires. Ils disparaissaient toujours aussi rapidement qu'ils apparaissaient. Je ne pouvais pas les retenir, peu importe combien j'essayais. Le miroir le lendemain briserait toute estime de soi que j'avais pu gagner.
"Tu devrais me lâcher, éventuellement," dis-je en riant.
"Mais je ne veux pas", murmura-t-il, à peine audible avec son visage dans mes cheveux. "Penses-tu qu'ils le remarqueront si je te traîne dans l'avion?"
"C'est très probable."
Il gémissait, ne bougeant toujours pas.
"Penses de cette façon: tu vas voir ta mère, que tu n'as pas vu depuis un an. Et quand tu reviendra, ce sera le moment du spectacle de tigres, que nous pourrons aller caresser et faire des câlins." Je pinçais sa hanche; il ne bougeait toujours pas.
"Tu m'appelleras si quelque chose arrive?" Murmura-t-il, se décalant assez pour me regarder.
"Rien ne se passera," je lui assurais.
"Si quelque chose arrive, par contre..."
"Je t'appellerai," je finis pour lui. En voulant alléger un peu l'humeur, j'ajoutais doucement: "Mais est-ce la seule fois que tu veux que je t'appelle?"
"Si c'est le seul moment où tu m'appelles, je confisque ton téléphone jusqu'à ce que tu apprennes à l'utiliser correctement."
"Je ne peux pas apprendre à l'utiliser si tu le confisques."
"Permets-moi d'être intimidant pour une fois, s'il te plaît?"
Je ris et il me prit pour une autre étreinte ferme, puis pressa ses lèvres sur les miennes. Gemma l'appelait, disant qu'il était temps pour eux de se diriger vers le terminal. Harry m'embrassa le front, puis fit un pas en arrière mais ne me lâcha pas. Je souris, le poussant légèrement tandis que je lui disais d'y aller. Il me tira le bras, pourtant, me faisant frapper sa poitrine. Il apporta ses lèvres vers mon oreille.
"Je t'aime," chuchota-t-il.
Il commença à se retirer avant même que je puisse réaliser ce qu'il avait dit. J'enroulais mes bras autour de moi, et les regardais partir, Des se retournant et me saluant frénétiquement avec un sourire excité sur son visage. Harry jeta un coup d'œil sur son épaule presque timidement, mais quand je lui souris, il fit de même.
Puis ils étaient partis.
***
C'était terriblement calme sans Harry. Tout ce que j'avais à faire était de travailler. Cela m'avait toujours occupé, et généralement quand je rentrais chez moi après mon quart de travail au magasin, j'allais directement au lit. Parfois, ce n'était pas si tard, et j'en avais marre de me coucher tôt afin que ma mère ne me demande pas ce que je voulais manger pour le dîner. Je disais que je ne voulais rien depuis si longtemps.

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Grosse || h.s. (vf)
FanfictionEn surpoids et sous les griffes de son petit ami violent, Delilah veut reconstituer les pièces de sa vie avant que sa santé mentale et physique ne s'effondre. Je ne fais que traduire cette fiction pour ceux qui ne comprenne pas l'anglais, tout le m...