Grosse || h.s. (vf)

CHAPTER XXII

LE HALL était froid, engourdissant le bout de mes doigts et de mon nez. Ma jambe tapait le sol à cause du stress, rendant presque impossible d'écrire des informations sur le papier contre mes genoux. Le stylo faisait de petit 'tic tic' alors qu'il tapait contre le presse-papiers avec le mouvement rapide de ma jambe. Quelques personnes me jetaient des regards ennuyés alors je mis le presse-papiers de côté, serrant mes mains et les pressant entre mes genoux, en espérant atténuer la secousse et le froid.

Je n'aurais jamais penser que je passerais vraiment par là, surtout quand Harry avait dit qu'il ne pourrait pas y aller. Mon rendez-vous chez mon médecin était le matin lorsqu'il n'y avait, à la base, pas de client. Pourtant, j'étais quand même obliger d'attendre un peu pour ce... ce thérapeute, et il avait fait entrer quelques personnes dans l'après-midi. Je ne pouvais pas me rappeler combien de fois il avait présenté des excuses, mais il y en avait un grand nombre.

Gardant l'encouragement de Gemma et la sincérité d'Harry près de moi, je m'étais en quelque sorte convaincue d'y aller.

Mais maintenant j'avais une sensation de nausée.

Comment quelqu'un pourrait-il résoudre ce problème? Ils ne le pourraient pas. Si Harry ne pouvait pas m'aider, ils ne le pouvaient pas. J'étais curieuse de savoir comment. Je lui avais promis d'essayer. J'allais essayer d'y arriver et j'irais mieux parce que je lui avais promis. Je n'avais jamais rompu une promesse et je n'avais pas l'intention de commencer maintenant.

Même si la porte qui s'ouvrait et se refermait m'était très tentante. Ce serait si facile de sortir de la salle d'attente inaperçue, laissant le siège vide derrière moi. Ils ne pourraient pas m'appeler pour revenir parce qu'ils n'auraient pas mon numéro. Je pourrais dire à Harry que je suis revenu et que je voulais essayer autre chose...

Sauf que ce serait lui mentir, et j'étais fatiguée de faire cela.

Je devais croire que si Harry pensait que cela en valait la peine, alors ça l'était.

Laissant échapper un souffle lent, j'ai repris le presse-papiers et j'essayais de me concentrer sur les questions. Il y avait toute une page et demie sur les politiques et le consentement, puis une autre page sur la confidentialité, deux pages de renseignements sur les patients et enfin la reconnaissance qui remplissait une demi-page. Chaque page me valait un soupir alors que je compris et acceptait tout. J'hésitais d'abord, méfiante de savoir si j'étais d'accord avec tout, mais je les signais tous néanmoins après quelques révisions.

Juste au moment où je soupirais, une porte latérale s'ouvrit et mon nom fut appelé. Je gelai sur place, mon cœur s'accélérant. Miraculeusement, je réussi à rassembler mes esprits assez rapidement et mes jambes se souvinrent de se déplacer. L'homme, que je présume être le thérapeute, était un homme d'âge moyen aux cheveux noirs qui semblait avoir été teint. Il avait un visage rasé, une mâchoire forte, des joues pleines et de grands yeux bruns. Il était à peine plus grand que moi, son corps de taille moyenne. Dans l'ensemble, il semblait tout à fait normal et bénin.

J'ai essayé de prendre cela comme un bon signe. Peut-être que ce serait facile de parler avec lui et qu'il pourrait m'aider. Oui ce serait bien; d'être aider. J'en avais marre d'être mal, à travers chaque os et organe de mon corps brisé. Comment arrivais-je à tenir sur mes deux pieds? C'était une très bonne question, en effet.

"Ravi de vous rencontrer," dit-il, son sourire un peu trop large et ses dents trop blanches. "Je suis le docteur Marty Allen, mais vous pouvez m'appeler Marty, si vous voulez."

Notre poignée de main était brève et je répondis, "Delilah."

Inlassé par mon manque d'enthousiasme, il me conduisit par un long couloir jusqu'à la quatrième chambre à gauche. Il fit un geste vers un canapé en cuir au milieu de la pièce. J'avalais ma salive et je m'assis. Il ferma la porte, me faisant sursauter légèrement. Il récupéra une chaise pivotante de derrière son bureau et la glissa devant le divan, prenant sa place.