Ne t'en mêle pas [En Correction]

6

"Qu'est ce que tu fais là? me demande Johnson, quelques jours plutard.
- Je chasse les tigres et toi? je réponds en claquant la porte de mon casier.
- Casse-toi, j'essaye de t'aider...
- Arrête de m'appeller comme ça.
- Comment tu t'appelles?
- Si je te le dis, tu arrêteras de me faire chier?
- Peut-être bien que oui.
- Maxime.
- Peut-être bien que non."

Je lui fais les yeux ronds. Il m'énerve celui-là. Je sens un regard se poser sur moi. Je tourne discrètement la tête et remarque Pepper au fond du couloir qui nous observe.

"Maxime! Attends!
- Jack. Tu. Me. Facilite. Le. Transite. Intestinal.
- Je suis sérieux!
- Pourquoi t'es intervenu l'autre jour hein? Tu voulais passer pour un héros? Avoir ton moment de gloire pour avoir sauver une fille qui se faisait tapé dessus? je m'énerve. Reste en dehors de ma vie.
- Non.
- Jack! Casse-toi! Dégage! Arrête de me pourrir la vie! J'en prends suffisement plein la gueule pour avoir à supporter ta compagnie!
- Tes propos ne changeront rien. Je ne laisserai pas ces brutes te faire du mal!
- Mais tu écoutes quand on te parle? je crie cette fois. Fiche moi la paix! Merde!"

Je me retourne et accélère mon allure. Ce qu'il peut être gonflant! Une main m'attrape et me tire dans une salle de classe non-verrouillé. Des lèvres viennent se plaquées contre les miennes.

"Tu veux que je lui règle son compte? me demande Pepper.
- Non. Laisse-le en dehors de ça. Il veut juste se rendre utile. Il n'est pas dangereux.
- Mais il t'importune un peu trop à mon goût...
- Pepper. S'il te plaît.
- D'accord... souffle-t-il. Je ne lui ferai rien.
- Et tes gars non plus.
- Et les autres non plus d'accord.
- Pepper, dis-je avec un sanglot dans la voix. Quand est-ce que tous cela s'arrêtera?
- J'en sais rien. On a trois solutions: on se montre au grand jour et on prend le risque de voir le gang se retourner contre nous. Soit on continue comme on est lancer. Même si je ferai tous pour changer ça. Soit on s'enfuit.

Il me prend dans ses bras et me serre. Un peu trop.

- Aie.
- Soulève ton t-shirt, m'ordonne Pepper.
- Non..."

Il prend mon haut et le soulève. Mes côté apparaissent. Noires.

"Ça suffit, dit mon copain en rentrant dans une fureure noire. On stoppe.
- Non. Pepper! Tu risques de perdre ton poste!
- Et je risque de te perdre toi! Maxime! Tu as des côtes éclatées! Tu peux te perforer les organes! Tu ne vas jamais à l'hôpital! Tu dois avoir triple, quadruple voir quintuple fracture du poignet!
- Parce que je n'ai pas les moyens de me payer une consultation!
- C'est fini. À partir de maintenant, tu viens habiter chez moi.
- Pepper! Je ne bougerai pas de mon chez moi!
- Alors laisse moi t'emmener chez le médecin! Maxime! dit-il en me retenant par la main tandis que j'essaie de sortir de la salle.
- Aie! Mon poignet!
- Désolé!
- Pepper. Je reste chez moi. On continue comme on a prévu. Je me fais tapé dessus et toi tu gardes ta place. Sinon tu sais très bien ce qu'ils me feront.
- Je ne les laisserai pas faire.
- La discussion est close."

Je sors et rejoint mon cour de science avec dix minutes de retard.

"Mademoiselle Ball. Que nous vaut se retard?
- Un léger conte-temps périodique monsieur.
- Je ne veux pas savoir.
- Mettez-vous d'accord avec vous même alors.
- Ne jouez pas l'insolente jeune fille.
- Je ne joue à rien. En revanche, je réponds avec honnêté aux questions qui me sont posées, monsieur.
- Vous me prenez pour un idiot?
- Absolument, monsieur.
- Et cela vous amuses?
- Carrément, monsieur.
- Allez chez le proviseur.
- Avec joie, monsieur."

De toute façon, je n'ai jamais aimé les sciences. Et si il croit que je vais aller dans le bureau du directeur. Il se fourre le doigt dans l'œil. Je sors mon téléphone et appelle Alice.

"Hey Maxime! Comment vas-tu?
- Bien et toi?
- Bien! Tu n'es pas en cour?
- Disons que j'ai décidé d'écourter ma journée? Tu as besoin d'aide à la boutique?
- Ce n'est pas bien de sécher les cours Max...
- Je sais. Mais là, je sature.
- Ecoute, j'ai fini tous ce qu'il y avait à faire. Rentre chez toi et repose toi un peu.
- Tu en es sûre?
- Absolument. Et passe chez le docteur. Ta main m'inquiète.
- D'accord."

Je referme mon téléphone et franchis la grille. Je tourne à droite puis pars en direction de mon immeuble. Mais je m'arrête et je change de direction. Je m'installe sur un blanc. Et pleure. Je craque. Mes côtes me font terriblement souffrir... Je ne sens plus mon poignet et mon mal de tête augmente de jour en jour. Je passe mes bras autour de ma cage thoracique. J'ai tellement mal...

Une main se pose sur mon épaule.

"Aller Maxime... On va à l'hôpital. Ça suffit. Quitte à perdre ma place. Je ne veux pas te perdre toi, annonce Pepper qui m'avait apparement suivis jusqu'ici.
- Je n'ai... Plus la force... De marcher Pepper...
- Alors je te porterai."