Ne t'en mêle pas [En Correction]

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Point de vue de Pepper

J'ouvre les yeux au ralenti et observe mon environnement. Je suis dans une chambre d'hôpital. La lumière me brûle les yeux et je dois m'y reprendre plusieurs fois pour réussir à les garder ouvert.

Des machines sont branchées partout sur mon corps. Une sonde me permet de mieux respirer. Enfin... Je prends soudain conscience qu'il n'y a plus d'air qui arrive dans mes poumons et j'arrache les câbles. Je me redresse mais mes douleurs thoraciques me font me recouchées. La sonde permettait de m'aider à respirer quand j'étais inconscient mais maintenant, c'est différent.

J'appuie sur la télécommande à côté de moi et attends que quelqu'un arrive. J'en profite pour jetter un coup d'œil à la chaise à côté de moi.

Maxime? Pourquoi ses cheveux sont courts?

"Maxime...

Je la vois bouger les paupières.

- Maxime.

Elle sursaute.

- Pepper! dit-elle en se jetant à mon coup."

Je la prends dans mes bras et la serre contre moi. Elle se met à pleurer contre mon épaule.

J'ai eu tellement peur de la perdre... Mon dieu si elle était morte... Je n'aurais pas survécu... Je serais mort avec elle...

"Maxime... dis-je en reniflant son odeur. Mon dieu Maxime...
- Pepper... J'ai eu tellement peur... Pepper ton coeur... Il avait arrêté de battre!
- Chut. Tais toi et embrasse moi..."

Mes lèvres trouvent les siennes et ma main se pose sur sa joue et l'autre passe dans ses cheveux.

"Je t'aime Pepper..., dit-elle toujours en pleurant.
- Moi aussi. Moi aussi je t'aime Maxime. Je t'aime tellement..."

Nous sommes interrompu par l'arrivée des médecins venus m'osculté.

"Si votre copine n'avait pas eu le reflex d'effectuer un massage cardiaque, vous seriez mort... annonce un médecin aux cheveux noirs.

Ces dernier repartent une heure et demi après. Ils m'ont posé tout un tas de questions... Je me suis dépatouiller comme j'ai pu mais je ne serai pas étonné de voir des policiers débarquer dans ma chambre.

Maxime s'était réassise sur sa chaise et attendait telle une enfant.

"Viens, je demande. J'ai besoin de te sentir près de moi...

Elle se lève et se couche à mes côtés.

- Tes cheveux? je questionne.
- J'ai dû les couper... Pour ne pas que le gang d'Edgard nous repère avant qu'on ai pû entrer dans le bâtiment... Ils repousseront.
- Oui. Je suis désolé Maxime. Pour tous ce que tu as eu à vivre... Si tu veux arrêter je comprendrai. Si tu veux sortir avec Johnson je comprendrai aussi. Edgard m'a dit... Pour Johnson et toi...
- Pepper... C'est moi qui suis désolé...
- Non. Tu n'as pas à l'être. Tu étais perdue. Je ne t'en veux pas.
- Ça n'excuse en rien mon acte. Je n'aurais pas dû coucher avec Jack...
- Ma lettre était formelle. Mais sache que si tu me quittes. Je préfère mourir.
- Pepper... J'aimerai te demander quelque chose.
- Tous ce que tu veux, je réponds d'instinct.

Je ne peux rien lui refuser...

- Tu m'avais parlé de nous enfuire... commence ma petite-amie.
- Excate.
- J'accepte. Je veux partir. Je veux rester avec toi, termine-t-elle.

Une vague de joie explose en moi. Je resserre mes bras autour de sa taille et et la fait passer au-dessus de moi. Elle s'assoit sur mon bassin, zone la moins sensible de mon corps.

- Tous ce que je veux en échange, c'est que tu me promettes un amour sincère pour l'éternité. Je veux que tu sois la mère de mes enfants. Je veux que tu sois ma femme. Je te veux toi tout entière."

Je tire sur son pull, qui est le mien soi-dit en passant, et l'embrasse comme jamais je ne l'ai embrassé. Elle a arrêté de pleurer mais des larmes viennent s'ajouter à notre salive. Mes larmes.

"Nous ne serons plus jamais séparés. Je t'en fais la promesse.
- Moi aussi je t'en fais la promesse.
- Que penses-tu de l'Europe? je lui demande.
- J'adorai visiter la France.
- Très bien. Dès que je pourrai sortir, nous partirons.
- Et ta sœur. Que va devenir Alice?
- Elle sera plus heureuse sans moi... Je lui ai déjà attiré trop de problème.
- C'était elle n'est-ce pas... affirme-t-elle. C'est elle, qui a vécu un viole.
- Oui... Son fils est né de cet acte. Elle n'a pas voulu avorter. On peut changer de sujet?

Cette histoire me mets toujours hors de moi. Et deux fois plus maintenant quand je sais que Maxime a, elle aussi, subit ça...

- D'accord."

Elle se penche, m'embrasse et se rallonge à côté de moi.

Sa tête sur mon torse, je suis heureux. Heureux d'être au près d'elle. Heureux d'être de nouveau au près de mon monde à moi. De ma vie. De ma fiancée. De ma future femme. De ma bien-aimée.

Tout cette histoire est désormais derrière nous. Nous pouvons vivre heureux. Sans se soucier d'autre chose.