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Trois semaines plutard.

" Ton corps est encore faible. Laisse moi faire, dit Pepper en m'enlevant la caserole remplie d'eau des mains.
- Je ne suis pas en sucre.
- Tu es mon sucre à moi. Va sur le canapé et repose-toi.
- Je vais bien!
- Max. Je m'oblige pas à t'y emmener de force.

Je râle et pose mon fessier sur le sofa de mon appartement. Je croise mes jambes, ainsi que mes bras et fais la moue.

- Tu veux de la sauce bolognaise ou pas?

Je ne réponds pas.

- Max?

Je ne réponds toujours pas.

- Maxime..., dit-il en se dirigeant vers moi.

Je ne lui adresse aucun regard et tourne la tête ce qui le fait rigoler.

- Même en faisant la gueule t'es magnifique..., déclare-t-il en posant ses lèvres sur les miennes.

L'enfoiré, il gagne toujours...

"Bon. Des pâtes avec ou sans sauce bolognaise?
- Avec. Merci mon amoureux...
- Tu me rends fou Maxime... dit-il en souriant."

Il commence à s'éloigner mais je l'attrape par le bras et le tire vers moi pour réclamer un autre baiser. Il me le rend avec plaisir. Mes mains se baladent sur son corps mais il les stoppe.

"Tu es encore trop fragile. Le médecin a dit, pas avant un mois et demi.
- Dis moi que tu n'en n'as pas envie toi aussi, je réponds.
- Si. Tu n'imagines pas toutes les choses que j'ai en tête... Mais ça attendra un mois et demi. Pas avant.
- Pepper...
- Non Max. Ton corps est trop faible.
- Arrête de dire ça on dirait que je suis aussi fragile qu'une poupée en porcelaine...
- Mais tu es ma poupée en porcelaine à moi. Donc je te protège et ne te laisserais pas te briser."

Il s'écarte et m'ammènne mon repas. Nous regardons la télé, que je n'ai toujours pas, tout en discutant.

"Tu as des nouvelles de tes parents? je demande.
- Ouai. Ils veulent que je rentre pour les fêtes pour les fêtes de fin d'année...
- Tu devrais y aller. Ça va faire six mois que tu ne les as pas vus.
- Et alors? Je m'en porte bien.
- Pepper... C'est tes parents...
- Et les tiens? Des nouvelles?
- Tu sais très bien que je n'ai aucune nouvelle d'eux depuis longtemps.
- Ça ne te ferai pas plaisir de les revoir?
- Franchement? J'en sais rien. Comme toi. Loin d'eux, je me porte mieux.
- Ouai. Nos vies craignent un max...
- Merci pour le jeu de mot."

Il me regarde et comprends. Nous partons dans un fou rire assez impressionnant. Nous sommes interrompu lorsque ma sonnette retentit. Je fais signe à Pepper d'aller se cacher dans ma chambre au cas où ce serait un des mecs de la bande. Ils savent où j'habitent. Mais ils ne savent pas encore pour Pepper et moi. Nous étions restés discret à la sortie de l'hôpital et depuis, je n'avais pas mis un pied dehors. Tom se serait fait un plaisir de me fracasser encore plus.

"Qui c'est? je demande.
- Celui qui te regarde chasser les tigres...

J'ouvre la porte.

- Jack.
- Maxime. Comment vas-tu?
- Comment t'as eu mon adresse?
- J'ai crochetté ton casier. Il y avait ton carnet.
- T'as fais quoi?! je crie.
- Tu venais plus en cour! Je craignais qu'il ne te soit arriver quelleque chose!
- En effet, intervient la voix de Pepper. Elle était à l'hôpital, plâtrée du cou jusqu'aux chevillee, Elle a fait une hémorragie de l'estomac et a failli rester sur le billard.
- Toi. s'énerve Jack."

Sans mon autorisation, il rentre dans l'apart et se jette sur Pepper. Mon copain s'écarte à la dernière seconde et Johnson s'écrase sur le sol. Pepp' le regarde tout en posant un pied sur sa cage thoracique.

"T'as bien des couilles pour un nain.
- Pourquoi il est là? crache J.
- Ça ne te regarde pas, rétorque.
- Je suis son petit-ami.
- Tu laisses tes potes la frapper et tu te dis son petit-ami? Mais t'es con ma parole!
- Jack. Dégage de chez moi.
- Je...
- Dégage de chez moi!"

Pepper enlève son pied et le blond se relève. Il se dirige vers la porte, me rasant de près.

"Ne t'en mêle pas.
- Si.
- Casse-toi. Reste loin de nous.
- Je...

Je pousse contre le mur d'en face et lui écrase l'oesophage.

- Si tu dis à qui que ce soit, que Pepper et moi ont sort ensemble. Je te tue. Compris?
- Pourquoi?
- Tu n'as pas besoin de savoir."

Ma voix faisait peur. Je le voyais dans ses yeux. Il me craignait. Il pose un dernier regarde sur moi, puis sur Pepper et s'en va.

"Tu sais que tu fais peur quand tu veux... me dit Pepper.
- Ta gueule. Il commence à m'énerver celui-là.
- Il veut te protèger. C'est courageux, je l'admets. Et totalement stupide aussi.
- Je sais. Mais il se met en danger et sa curiosité risque de lui apporter des problèmes.
- Ouai. Bon. On en était où?
- On rigolait de ton jeu de mot pourri.
- Ah oui ça me revient!"

Ne t'en mêle pas [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant