Chapitre 15

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La sonnerie retentit, annonçant la fin des cours et je traîne un peu, redoutant tout de même mon entrevue avec le préfet. Pas que j'aie peur de ce dernier, je suis une élève excellente, ce qu'il fait qu'il m'apprécie beaucoup. Non, ce qui me fait peur, c'est ce que je Julien pourrait dire... En tant que nouveau, il a l'avantage que le préfet ignore si c'est un garçon sage ou bien un délinquant.

- J'y vais Alli, lui dis-je en l'embrassant.

- Ok, bonne chance ma belle. On se voit demain.

J'attrape mon sac et sors de la classe pour me diriger vers le bureau du préfet. Espérons ce que ne soit pas trop long...

Je sonne et une lumière verte s'affiche alors, m'indiquant que je peux entrer.

- Bonjour monsieur, dis-je en pénétrant dans le bureau.

- Mademoiselle Da Costa ! Entrez, je vous prie.

Je prends place dans un fauteuil en face du bureau lorsque l'interphone sonne à nouveau et que la porte s'ouvre pour laisser apparaitre Julien.

- Monsieur Bansson, bonjour, prenez place aux côtés de votre camarade.

Il s'installe donc sur le siège à ma gauche et me dévisage.

- Bien, dit le préfet en posant ses mains croisées sur le bureau. Pouvez-vous m'expliquer ce qu'il s'est passé tout à l'heure à la cafétéria ? Je tiens à souligner que ce comportement ne vous ressemble absolument pas mademoiselle, et je suis très déçu de votre comportement.

- Je sais bien monsieur, mais il s'avère que Julien a été demandé aux gentilles dames de la cantine de mettre de la viande de cheval dans mon assiette. Vous savez que je fais de l'équitation depuis mon plus jeune âge, par conséquent, j'ai tout simplement été horrifiée par ce morceau de viande, et j'ai eu une réaction immature, je le reconnais. Comme vous l'avez dit, ça ne me ressemble pas et j'en suis navrée. J'ai toujours des notes exemplaires et un comportement à suivre que je m'efforce de montrer aux plus jeunes. Ca ne se reproduira plus monsieur le préfet.

J'adresse un sourire sympathique au préfet, espérant qu'il me croie, et alors qu'il me regarde attentivement, j'entends Julien soupirer.

- Un problème monsieur Bansson ? Quelle est votre version des faits je vous prie ? lui demande le préfet.

- Elle est plus ou moins identique, admet-il. Etant donné que Phoebe fait plutôt la loi au Lycée, elle a fait en sorte que tout le monde me tourne le dos, j'ai voulu lui rendre la pareille.

- Monsieur je ne crois pas un mot de ce que vous racontez là ! Mademoiselle Da Costa est une jeune fille à l'attitude exemplaire. De plus, même si vous avez quelques différents, il est interdit d'aller demander aux cuisinières un repas spécifique. Vous vous croyez sur le marché ? Bien, étant donné que vous êtes nouveau, vous n'aurez pas de sanctions cette fois ci, mais que je n'ai plus à entendre parler de vous ! Vous pouvez sortir.

Je me lève alors triomphante en regardant Julien de haut.

Tu vois ce que ça fait de s'attaquer à la reine ?

Je sors du bureau en adressant un « au revoir » poli au préfet pour aller retrouver mon père. J'espère qu'il n'a pas dû attendre trop longtemps, je n'ai pas envie de lui parler de ma convocation, sinon, ça va être ma fête.

Je quitte l'établissement et j'aperçois sa voiture, parqué un peu plus loin, avec Miranda à l'intérieur.

- Bonjour, dis-je en entrant dans le véhicule.

- Bonjour. Tu aurais pu un peu te dépêcher Phoebe, ça fait dix minutes que j'attends, me réprimande sagement mon père.

- Désolé, ce sont les profs. La cloche sonne mais ils décident de terminer leurs leçons et de te coller des devoirs...

Il hoche la tête, ce qui signifie qu'il me croit, comme toujours.

Le reste du trajet se passe dans le silence, je regarde le paysage défiler en réfléchissant à mes prochains plans.

Le premier reste inchangé, faire dégager cette Anne de notre vie.

Le second, détruire Julien.

Malheureusement, mon second but me prend tout mon temps et mon énergie.

*

Lorsque j'arrive à l'école, une mauvaise surprise m'attend.

- Phoebe, c'est quoi ça ? me hurle Alli en s'avançant vers moi.

Elle brandit son téléphone sous mon nez et je lui arrache violemment des mains pour regarder ce que son portable affiche.

Non, mais j'y crois pas mes yeux...

- Tu sais très bien ce que c'est, idiote ! Ce que j'ignore, c'est comment ce connard l'a eu...

- Tu crois que les autres comprennent ?

- Il n'y a rien à comprendre Alli. Je t'ai dit qu'on venait de se séparer lorsque c'est arrivé.

En regardant mon amie dans les yeux, j'aperçois au loin, derrière elle, Julien...

C'est certain, il va me le payer.

J'ignore comment il a obtenu une photo de Charles sur sa moto, enfin si, c'est probablement mon père qui lui a filé, mais en tout cas, le principal est préservé. Il ignore mon secret, comme tout le monde. Et je compte bien que ça demeure ainsi.

***

Bonjour mes amours !

Voici la suite ! Que pensez-vous de cette mystérieuse photo ?

N'hésitez pas à voter et à me dire ce que vous pensez du chapitre, ça me ferait plaisir de savoir ! J'espère qu'il vous plait en tout cas.

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Dilemme (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant