Chapitre 17

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La cloche sonne, annonçant enfin la pause déjeuner.

Julien n'a rien fait pendant les cours, tant mieux.

Une fois arrivées au réfectoire avec ma meilleure amie, on s'assied à une table et je sors immédiatement mon téléphone de mon sac.

Je me retrouve chaque fois en difficulté pour faire mes actions quotidienne. Se servir d'un seul bras est assez compliqué, et je commence à en avoir marre de ce plâtre. Normalement, dans deux semaines, je pourrai l'enlever. Mais je ne pourrai plus monter avant un long moment... Cependant, je continuerai à aller au manège le samedi, pour m'occuper d'Olympe.

Mon portable en main, j'appuie sur la touche raccourci permettant d'appeler mon père directement.

Il raccroche rapidement et s'inquiète :

- Phoebe ? Quelque chose ne va pas ?

- Non, papa, tout va bien mais...

Il me coupe :

- Alors ça ne peut pas attendre qu'on soit à la maison ? Tu sais que je suis au bureau Phoebe.

- Non, papa, c'est urgent. Et ça ne prendra pas beaucoup de temps, je te promets.

- Bien, vas-y. Que veux-tu ?

- En fait, je me demandais si tu avais connaissance d'une ex-petite-amie de Julien, qui répondrait au nom de Sophie ?

- Pourquoi me demandes-tu ça ?

- Oh, juste comme ça... Pour savoir. Je m'intéresse à sa vie, et... à son passé.

- Oui, son ex-copine s'appelle bien Sophie, mais c'est une source de problèmes. C'est d'ailleurs pour cela qu'Anne a demandé une mutation.

Oh, intéressant...

- Ah bon ? Anne a demandé à se faire muter ? Je pensais que c'était les chefs qui prenaient se genre de décision. Et pour quelles raisons l'a-t-elle fait ?

- La décision revient au chef, oui, mais les employés peuvent également en faire la demande. Et, Sophie influençait beaucoup son fils mais elle l'entrainait sur une mauvaise pente. Il faisait des conneries, séchait les cours, il s'est même fait renvoyé de son Lycée. Bon, excuse-moi ma chérie, mais je dois te laisser. On en reparlera au soir.

- D'accord, papa. Bisous, dis-je avant de raccrocher.

Et merci, j'en ai bien assez, murmurai-je à moi-même.

Je souris malicieusement, quel dommage si cette Sophie venait à réapparaitre.

*

Les filles rejoignent notre table, suivie de la blonde, qui a l'air mal à l'aise. Visiblement, elle ne comprend pas trop.

- Salut ! lui dis-je en arborant un grand sourire. C'est comment déjà ? Julia ?

- Jillian, me corrige-t-elle timidement.

- Bien sûr, suis-je bête. Jillian. Assieds-toi, je t'en prie.

Elle prend donc place en face de moi et Eva s'assied à ses côtés tandis qu'Armelle vient s'asseoir à ma droite, alors qu'Alli est à ma gauche.

- Pourquoi voulais-tu me voir Pheobe ? demande doucement Jillian.

Je la dévisage un instant. Elle a l'air si fragile avec ses longs cheveux blonds et ses yeux bleus pétillants. On dirait une poupée. Je hais les poupées.

Je lui souris faussement et lui dis en posant ma main sur la sienne :

- Pour devenir copines voyons ! J'ai vu que tu étais souvent seule, et je me suis dit que tu devais avoir envie d'avoir des amies, comme tout le monde.

- Ca ne me dérange pas d'être seule, murmure-t-elle. Je m'occupe en lisant.

Ne peut-elle donc pas parler un peu plus fort ? Je dois chaque fois tendre l'oreille pour l'entendre Seigneur !

- Ne dis pas de sottises ! Laisses tes bouquins de côté, c'est bien mieux les copines, répondais-je en lui souriant toujours hypocritement. Alors, dans quelle classe es-tu ?

- Hum, je suis avec Eva et Armelle.

- Ah, ben c'est super ! Tu es même avec nous en cours. Et sinon, ça ne me regarde pas, mais, tu es copine avec Julien ?

- Pas vraiment. On a fait connaissance ce matin en fait. Il est venu me parler pendant que je lisais. Il est plutôt sympathique.

- Hum, oui, j'en doute. Seulement, tu n'as peut-être pas reçu mon message, ce dont je doute quand même vu qu'il a fait le tour du Lycée, mais j'ai interdis qu'on l'approche.

Elle nous regarde alors tour à tour, comme pour déceler un indice de ce qu'il se passe dans notre regard.

- Je... j'ai cru que c'était une plaisanterie en fait, je...

- Non, ça n'en était pas une, la coupais-je. Je ne suis pas du genre à plaisanter.

- Ah, d'accord. Mais, je le trouve sympathique moi, je ne comprends pas pourquoi...

- Non, il n'est pas sympathique. Il se joue juste de toi, tu peux nous faire confiance. Enfin, après tout, le choix te revient. Tu as le choix entre nous écouter ou bien... voir ta vie dévier au cauchemar, dis-je en regardant ailleurs, comme si je me foutais de sa présence et de sa réponse.

- Non, désolé, je ne savais pas, je ne l'approcherai pas, conclut-elle.

- Ne t'en fais pas, lui dit Armelle en souriant, les amies sont là justement pour te dire quoi faire.

- Bien, alors c'est réglé.

Je commence à manger lorsqu'un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres.

C'est tellement facile.

***

Bonjour mes amours !

Voici la suite ! Que pensez-vous de Jillian et surtout de la façon dont Phoebe agit avec elle ?

Désolé de ne pas avoir posté hier, j'avais un tournage ! 

N'hésitez pas à voter en tout cas si le chapitre vous plait et à me dire ce que vous pensez du chapitre, ça me ferait plaisir de savoir ! J'espère vraiment qu'il vous plait en tout cas.

N'hésitez pas à partager avec vos amis. <3

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