Héritières ~ TOME 2 ~ Le Phénix Noir ~ Terminé (correction)

C H A P I T R E 7

Mark tente de me rattraper dans les couloirs mais je suis tellement nerveuse que je marche trop rapidement poings serrés. De plus mon ventre gargouille, je commence à sentir de plus en plus la faim qui, jusqu'ici, ne m'a absolument pas dérangé.

- Attend moi !!

Je m'arrête pour l'attendre, il me regarde plusieurs fois en détaillant mes gestes et mon visage lorsqu'on reprend la marche jusqu'à l'ascenseur.

- Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu sais un truc que j'ignore ?

- Parce que tu es un agent secret surentraîner et beaucoup trop curieux.

Il hausse les épaules, l'air d'approuver ce que je lui ai dit.

- Surement. Et cette réponse ça veut dire que tu ne veux pas m'en parler ?

Je le regarde sans sourciller avant d'appuyer sur le bouton de l'ascenseur.

- Ok, comme tu veux.

Je détourne le regards et soupire.

- Je jette un œil à ces recherches et je te fait part des miennes après.

- Tu veux qu'on se lance dans les négociations maintenant ?

Je soupire une nouvelle fois.

- Non parce que... Je suis plutôt fort...

- Mark !

- Bien m'dame.

Je secoue la tête puis le regarde du coin de l'œil, je ne peux m'empêcher de sourire quand s'ouvrent les portes de l'ascenseurs.

- Et au fait, j'ai appelé tes professeurs. Ils sont d'accord pour venir.

- Sérieusement ?

Je fais les gros yeux, m'imaginant ce que ce sera lorsqu'il seront  ici.

- Tu croyais quand même pas que j'allais aussi me coltiner la corvée d'entraîneur ?

Je me mords l'intérieur de la joue en baissant la tête. Il a raison. Il a déjà assez à gérer avec moi, ce serait de la folie de lui demander d'entraîner une bombe à retardement...

- Derick devra s'y mettre aussi d'ailleurs, dit-il en plongeant les mains dans ses poches.

Il est évident qu'il doit aussi subir les entraînements, maintenant qu'on est dans le même cas.

- Tu étais sérieux quand tu as dit que tu n'hésiterais pas à nous enfermer dans une pièce si jamais on était...

- Non bien sûre. J'ai dis cela sur le coup. J'ai pas beaucoup dormi ces dernier jours, je suis parfois un peu stressé.

- A qui le dis-tu...

Il sourit en pinçant les lèvres puis ajoute :

- Pour l'enterrement...

Je fronce les sourcils en posant mes yeux sur lui. Changement de sujet radicale.

- Où voudrais-tu que cela se passe ?

J'ai un moment de réflexion. Je n'ai même pas penser au lieu, cela me parait évidement : Washington. Mais lorsque je prends encore un moment de réflexion, les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur un couloir vitré avec la vue de la nature à gauche et les bureaux à droite. Je reviens au sujet de l'enterrement :

- Le cimetière de Washington est bien.

- Tu es sur ?

J'hausse les épaules.