Héritières ~ TOME 2 ~ Le Phénix Noir ~ Terminé (correction)

C H A P I T R E 21

Musique d'ambiance : "Muse - Bliss"

Le message est claire : entre dans le bâtiment, place les déclencheurs dans des endroits discrets, monte au deuxième étage pirater le système informatique. 

Malgré les nombreux câbles et le piratage sur l'ordinateur qui m'a demandé pas mal de concentration et de patience j'y suis arrivée.

Seul problème : le courant électrique a été coupé lorsque j'ai touché à un bouton qui ne fallait pas et l'alarme s'est déclenchée... Les bruits des plaintes des agents factice m'ont fait paniqué ; j'ai refermé l'ordinateur à toute vitesse avant m'accroupir.

Apparemment cette fausse entreprise privée gère secrètement des comptes illégaux de nombreux criminel et autre trafiquant de drogue célèbre d'Amérique du nord et du sud. Je ne sais pas qui a programmé ce scénario compliqué et tordu mais je remercierais Killian de me l'avoir imposé ! N'ayant rien pour me changer je suis à présent contrainte de me défendre avec un tailleur pantalon en tissu et des escarpins.

Toujours recroqueviller sur le sol dans la salle des réseaux informatique, je m'insulte intérieurement d'avoir appuyé sur le mauvais bouton. Le détonateur de la bombe, un petit boîtier noir, est dans la mallette en métal grise ouverte devant moi avec mes dagues. Je n'ai qu'à le prendre, l'ouvrir et appuyer sur le bouton rouge mais avant cela je dois sortir d'ici, ce qui ne va pas être une tâche facile si j'en juge par le nombre d'agent de sécurité armé. L'alarme sonne, une lumière rouge presque aveuglante tournoie dans toute la pièce. Ils ont du fermé les issues et il n'y a aucune fenêtre dans les couloirs. Je suis dans la merde...

Je prends mes dagues, les places sur ma ceinture, ferme la mallette qui pourrait m'être utile pour frapper et laisse tomber mes escarpins avant de sortir de ma cachette, au moment où la porte violemment défoncée par un agent en smoking et lunette noir, suivit de deux autres derrière. Surprise mais pas sans réflexe je lâche la mallette et l'attaque en bloquant sa main armé pour le frapper au visage avec mon coude et tordre son bras. Chaque coups que je porte est rapide, il fini par laisser son flingue que je prends avec plaisir pour le frapper derrière la tête avec la crosse. Les autres agents arrivent rapidement vers moi, je n'ai pas le temps de viser ni tirer qu'il me maîtrise et me frappe au visage sans rater mon nez... Je geins et recule en jusqu'à la mallette encore lourde que je prends avant de me retourner et de le frapper avec. Il percute un placard quand je m'empare d'une de mes dagues accrocher à la ceinture. Je la brandis devant l'agent mais le troisième a le temps de m'attraper par derrière et de m'étrangler. Je me débat pendant que le deuxième se relève devant moi en titubant, encore sous le choque du coup. Celui qui me maintient tente de me prendre la dague des mains mais je ne la lâche pas jusqu'à ce que je trouve sa faiblesse pour me libérer et le prendre par le coups avant de le rouer de coups de genoux au ventre, ce qui le faisait pousser des hurlements et des bruit de vomissement. Il s'écroule par terre. J'arrête là et reprend l'arme à feu pour le pointer sur l'agent numéro deux qui lève aussi tôt les bras. Je le regarde avec sévérité tandis que dehors le bruit et l'affolement se fait entendre. L'alarme est toujours déclenchée, je devrais tirer sur ma cible, pourtant je n'y arrive pas. Il semble s'en apercevoir puisqu'il sourit, les mains toujours levées, jusqu'à ce qu'il agite ses bras pour tenter de me désarmer mais mon autre main lâche ma dague pour se servir de la télékinésie et le faire voler vers la gauche à travers la salle.