Quand je t'ai rencontré, c'était juste ce qu'il me fallait sur l'instant, tu avais ce brin de malice qui éveillait en moi de la curiosité, de l'animosité. Tu étais cette petite source de piquant dans ma vie, prenant juste assez de place pour effacer les larmes salées qui coulaient sur mes joues quand le soir venait. Puis c'est devenu paisible, c'était passionnel, c'était adorable. Cela me donnait le pouvoir de soulever des montagnes, de hurler jusqu'à l'autre bout du monde. C'était doux, comme le parfum d'une glace l'été, cette dose de sucre nécessaire à mon bien être. Les mois sont passés, les termes du contrat ont changés. Tu ne me laissais plus que le goût amer de la déception, de la trahison. Je suis tombée bien bas, pensant ne jamais pouvoir me relever. Quand à maintenant, il n'y a plus que la vengeance qui sonne dans mon esprit. Je reste butée sur le mauvais, essayant de te rendre la pareille, comme si de l'acide parcourait mes veines. On est passé par tous les stades. De la passion à la misère, on mène un combat l'un contre l'autre, en oubliant le principal... Nous sommes deux. Deux êtres qui s'apprécient malgré tout cela, deux personnes attachées l'une à l'autre sans le vouloir. Est ce qu'on s'aime dans le fond ? Je n'y crois pas. On ne fait pas ça à quelqu'un qu'on aime.
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Beautiful Pain
PoetryFaut-il souffrir pour créer ? Je ne le crois pas, néanmoins je ne suis jamais plus inspirée que dans mes instants mélancoliques. Réfractaire aux larmes et longues conversations autour d'un verre, je m'épanche sur ma feuille rédigeant sans honte cita...