MR STYLES {Mature}

Chapitre 8

Sois une bonne fille

Respect : Si vous cherchez une définition, vous trouverez probablement une photo d'Harry Styles, le pantalon déboutonné, prêt à vous enculer pour vous expliquer gracieusement que signifie ce mot sacré.

- Non, répliquai-je en déglutissant.

Mais je ne savais pas pourquoi j'avais rétorqué, tout ce sur quoi mon attention était focalisé était la bosse dans son boxer.

En deux enjambées, il arriva à mon niveau et me fit reculé jusqu'au mur derrière moi. Sa bouche plongea dans le creux dans mon cou et il y déposa une série de baisers mouillés. Sa large main agrippa mon cul dénudé et ses doigts se glissèrent dans la ficelle que je portais. Ce simple contact me fit gémir et instinctivement je collai mon bassin contre le sien.

Bon dieu.

Ses lèvres remontèrent jusqu'à ma mâchoire et ma respiration s'accéléra quand il me couvrit de son regard vibrant de désir. Dans ses orbes émeraudes, plus sombres que d'habitude, semblait brûler une flamme.

D'un seul geste, il arracha mon string et le jeta plus loin.

- Harry, soufflai-je en me rappelant que le sous vêtement appartenait au club.
- Tais-toi, m'ordonna-t-il sèchement.

Je le fixai attentivement et en voyant cette flamme dans ses yeux s'accroître, je compris qu'il ne plaisantait pas : il allait réellement me donner une leçon.

Il me retourna brusquement et me plaqua contre le mur. Il plaça sa jambe entre les miennes pour les écarter et me pencha de façon à ce que mon cul soit exposé. Ses mains remontèrent le long de ma taille et plongèrent dans mon soutien pour agripper mes seins et les libérer du tissu. Il les compressa et fit rouler les pointes entre ses doigts, ce qui m'arracha un gémissement. Il s'inclina vers moi et son souffle chaud caressa mon cou. Une de ses mains glissa jusqu'à mon ventre et continua sa lente et succulente descente jusqu'à mon entre-jambe. Aussitôt que ses doigts rentrèrent en contact avec mon point sensible, je me collai à lui, à la recherche de toute son attention.

Nos corps étaient étroitement collés et s'assemblaient parfaitement. Quand il me touchait, j'avais l'impression de perdre pied. Il avait un putain de don pour s'y prendre mais ça, je ne le lui avouerai jamais. Mon corps devenait totalement esclave et ne demandait qu'une chose : qu'on lui donne du plaisir. C'était comme s'il avait passé des années à errer dans le désert à la recherche d'une goutte d'eau et qu'il découvrait un lac.

Son grognement me ramena à la réalité.

- Tu es trempée, se réjouit-il en poursuivant ses vas-et-viens de ses doigts. Tu aimes ce que je te fais Scarlett. Tu peux prétendre le contraire tant que tu veux, mais ton corps ne ment pas.

Mon esprit était complètement embrouillé par ses doigts et je ne comprenais qu'à moitié son charabia. J'avais juste envie qu'il enfonce sa putain de saucisse dans mon moule mais il semblait vouloir prendre son temps, me faire patienter.

- Je croyais que vous deviez m'apprendre la signification du mot respect ? Lui rappelai-je. Vous parlez beaucoup pour rien.

Il s'écarta de moi et rit.

- Oh ne t'inquiètes pas, je suis sur que tu vas encore plus aimé d'ici une minute. Dis-moi que tu prends la pilule, ajouta-t-il ensuite.
- Mieux encore, j'ai un stérilet.

Je n'avais pas eu le choix étant donné mon quotidien. Le sexe, la drogue, l'alcool c'était ma devise et je savais parfaitement la multitude d'ennuis que cette vie pouvait rapporter, le premier étant : un enfant non désiré suite à un oubli de capote provoqué par l'alcool ou de la drogue ingurgité.