Leur retour ne passa inaperçu. A peine eurent-ils mit un pied au campement que les regards de tous les 100 étaient fixés sur eux. Il est vrai que de les voir débouler de la forêt à toute vitesse n'était pas des plus discret.
Les membres du groupe, essoufflés, haletaient comme des bœufs des gouttes de sueur coulant sur leur visage et trempant leur vêtements.
Du côté de Clarke, aucune trace de transpiration. Pourtant, elle aussi respirait difficilement. Sa respiration erratique suivait les battement désordonnés de son cœur affolé par l'anxiété. La Terre était sensé être inhabitée ! Il ne devait pas y avoir de survivants ! Ce n'était pas prévu au programme et s'il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas c'était bien les imprévus.
- Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Et où est le mec aux lunettes bizarre ?
La tension était à son comble. Un silence pesant régnait uniquement brisé par le bruit du vent passant entre les feuilles des arbres. Le regard de tous les 100 étaient tournés vers Bellamy Blake, leur chef attitré, attendant une réponse.
- A toi de jouer Capitaine. Lui murmura à l'oreille la blonde tout en dégageant son poignet toujours sous l'emprise du brun.
Sans un mot de plus, elle se mit en marche, s'éloignant du reste du groupe. Elle se dirigea vers l'autre bout du campement, du côté le plus proche de la rivière. Les 100 suivirent un moment ses mouvements avant de reporter leur attention sur Bellamy attendant toujours leur réponse.
- Nous avons été attaqué. Par des natifs. Des terriens, des survivants de l'apocalypse d'il y a 94 ans. Jasper a pris une lance. En pleine poitrine.
Clarke grimaça. S'il voulait les rassurer ce n'était pas exactement ce qu'il fallait dire. Elle sentait déjà la vague de panique qui allait envahir le camp dans peu de temps. Cela ne manqua pas. En à peine une minute un brouhaha sans nom fit son apparition. Les anciens prisonniers, paniqués, ne pouvait s'empêcher de parler d'un ton angoisser.
L'adolescente grogna, agacée. Mais ils ne pouvaient pas la boucler trente secondes ? Fermant les yeux, la belle blonde tenta de se concentrer sur les bruissements de la nature qui se trouvait juste en face d'elle.
Cela fonctionna. Peu à peu, les bavardages du camps furent masqués pas le bruit du vent, le clapotis de l'eau de la rivière se trouvant à quelques mètres ainsi que par les cris de quelques animaux qu'elle ne parvenait pas à identifier.
Un sourire serein apparu sur ses lèvres. Il disparu à peine quelques secondes plus tard. Elle venait d'entendre le bruit de feuilles sèches que l'on piétine. Ce bruit recommença encore et encore et encore. De plus en plus vite. Et de plus en plus près. Grâce aux sons, elle pu déterminer que se qui s'approchait avançait sur 4 pattes. Un animal sans doute. Et ça ne lui plaisait pas du tout.
Elle rouvrit les yeux, tentant d'apercevoir la créature. Le retour à la réalité s'accompagna de la brusque augmentation du volume sonore des conversations des 100. Celles-ci recouvrirent le bruit de course lui faisant perdre toute notion de distance entre elle et le campement.
- Taisez-vous.
Ses paroles, dénuées de tout sentiment comme à leurs habitudes, n'eurent pas l'effet escompté. Les 100 continuèrent à parler se fichant de se qu'elle racontait ou plus probablement, ne l'ayant même pas entendu. Les yeux bleus s'assombrirent devenant de la couleur d'un ciel orageux. Ils se plissèrent alors que la rage faisait doucement son apparition.
- FERMEZ-LA BANDE DE DÉGÉNÉRÉ ! Cette fois elle hurla, la voix menaçante.
Le silence se fit immédiatement. Tous les yeux se tournèrent vers elle. La blonde ne s'en préoccupa pas se concentrant à nouveau afin de percevoir les mouvements dans la forêt. Ses oreilles captèrent à nouveau les bruits de course. Plus que vingt mètres. Et ça se rapprochait encore.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Elle jeta un rapide coup d'œil en arrière, le corps crispé, près au combat.
- Si je les ai fait taire ce n'est pas pour que tu t'y mettes aussi Capitaine. Fit elle entre ses dents serrées.
Plus que 15 mètres. D'un geste vif elle fit descendre ses couteaux de ses manches accueillant avec plaisir l'argent froid contre ses paumes. Le soleil se refléta sur le métal les rendant impossible à rater pour tous les présents.
Le silence se fit d'autant plus pesant. Qu'avait vu la belle blonde de si grave qu'elle en venait à sortir les armes ?
Plus que dix mètres. Elle recula d'un mètre afin d'avoir un espace dégagé pour pouvoir agir. Cinq mètres. Une goutte de sueur roula dans son dos. Quatre mètres. Ses cinq sens semblèrent se décupler. Elle était désormais hyper-consciente de tout ce qui se passait autour d'elle. Elle percevait sans mal la respiration de chacun des 100, leurs battement de cœur.
Trois mètres. La tension augmenta encore d'un cran. Les adolescents commençant à s'agiter nerveusement. Deux mètres. Les bruits de la forêt se turent brusquement comme si la nature elle même sentait la confrontation arriver. Un mètre.
La blonde eu à peine le temps de cligner des yeux que la bête, une panthère avait déjà bondit tentant de lui planter ses crocs dans la carotide. Elle eu tout juste le temps de lancer l'un de ses couteaux avant que l'animal ne lui tombe dessus. Elle chuta au sol emportée par le poids de la panthère.
Les bras bloqués sous le ventre de la créature, incapable d'exécuter le moindre mouvement la jeune femme commençait doucement à paniquer. Elle savait que son couteau avait atteint sa cible. Elle ne la manquait jamais. Mais bien qu'elle était sûr de l'avoir eu à un point vital, il lui faudrait encore quelques secondes pour rendre l'âme. Quelques secondes bien suffisante pour lui ôter la sienne.
Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son épaule alors que la bête levait la tête la rapprochant de sa carotide. Visiblement c'était bien ce qu'elle avait l'intention de faire. Les larmes envahirent les yeux bleus qui finirent par se fermer.
Clarke ressentit alors un sentiment qu'elle n'avait plus côtoyé depuis bien des années. La peur. La belle blonde avait peur de mourir. Si elle avait survécu à toutes ces épreuves jusqu'ici ce n'était pas pour crever ici ! Si ? La panique commençait à la submerger lorsqu'un bruit sourd lui perça les tympans.
L'animal s'affaissa encore plus lui compressant d'avantage la poitrine. Elle ne sentait plus son souffle. Le poids mort qui la maintenait prisonnière disparu soudain. Une main se présenta dans son champ de vision. Son regard se porta sur son possesseur Bellamy, un pistolet à la main.
Ce fut lorsqu'elle le vit qu'elle comprit. Le bruit qu'elle avait entendu était un coup de feu. Bellamy venait de lui sauver la vie. Elle accepta la main. Il l'aida à se relever. Ses jambes tremblait et son cœur ne s'était toujours pas apaisé. Elle était sous le choc.
C'est sans doute pour cela qu'elle se jeta dans les bras de Bellamy cherchant du réconfort ou du moins de la chaleur pour son corps gelé. Le beau brun resta figé, surpris pendant quelques secondes avant de refermer ses bras sur la blonde tremblant. Il se mit alors à lui murmurer des paroles réconfortante à l'oreille comme il avait l'habitude de le faire avec Octavia lorsqu'elle faisait un cauchemar.
Un sentiment étrange envahit les deux jeunes. Un sentiment qu'aucun d'eux ne réussi à identifier. Celui-ci ne fut qu'accentué lorsque la blonde releva la tête et que les yeux bleu ciel rencontrèrent leurs homologues bruns ...
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Salut les gens !
Il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre je dois dire que je l'avait prévu plus long mais lorsque j'ai vu la longueur qu'il faisait déjà je me suis dit qu'il valait mieux séparer en deux chapitres.
Enfin bref voila le chapitre 3 !J'espère qu'il vous plaira. Et n'oubliez pas de laissez un ptit com' et un vote je compte sur vous ;)
Tchaoooo !
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The 100 Bellarke :Toi et Moi, pour toujours et à jamais.
FanficLorsque la navette atterri, c'est une Clarke bien plus asociale, indépendante et méfiante qui met pied à Terre. - Tu sais quoi princesse ? J'ai une autre idée. TU vas allez chercher les provisions pendant que nous on reste ici. Que les privilégiés f...