Après quelques secondes à ce regarder silencieusement, Clarke se rendit compte de la situation. Dans les bras de Bellamy, son corps pressé contre celui du jeune homme, le regard des 100 fixé sur eux. Sous la réalisation, ses yeux s'écarquillèrent légèrement. Elle se dégagea brusquement de ses bras comme s'il l'avait brûlé. Inclinant légèrement la tête vers l'avant, elle laissa ses cheveux former un rideau entre elle est les autres présents afin de camoufler son rougissement.
- Merci ... sa voix, bien qu'ayant gardé son impassibilité habituelle, était bien plus basse que d'ordinaire laissant entrevoir le trouble qui l'habitait.
- Mmh ... De rien. Bellamy, de son côté, bien moins doué pour masquer sa gène, se passa la main dans ses cheveux, les joues légèrement rosées.
Après quelques instants de latence, Clarke se reprit et se tourna vers la bête afin de la retourner pour récupérer son couteau, planté dans l'un de ses poumons. Lorsqu'elle le retira, du sang coula. Elle hocha la tête, satisfaite, elle ne l'avait effectivement pas manquer. Quelques secondes de plus et la créature serait morte en s'étouffant dans son propre sang.
Ce moment de répit fut apparemment suffisant à Bellamy pour se reprendre.
- Et bien les gars, il semblerait que nous ayons trouvé notre diner de ce soir !!
Les 100 hurlèrent de joie. La blonde sourie en secouant la tête amusée. Elle ne pouvait décidément pas nier que le beau brun était très doué pour remonter le morale des troupes ...
- Mais avant il faut qu'on se bouge le cul. Les natifs nous ont attaqué une fois, rien ne nous dit qu'ils ne recommenceront pas. Ils faut qu'on se protège, qu'on crée une barricade. Utilisez tous se que vous trouvez, débris de la navette, bois, n'importe quoi. Et AU BOULOT !!
Et pour les motiver apparemment. En quelques secondes les 100 s'étaient mis en mouvement, déterminé comme jamais à faire ce qu'il fallait faire pour ce défendre. Contrairement aux autres, Clarke ne bougea pas d'un poil. Pensive, elle observa la panthère morte pendant un instant avant de finalement faire tourner son couteau entre ses doigts.
- Dit donc princesse tu ne crois quand même pas être dispensée de bosser comme les autres n'est-ce pas ?
Sans un mot, elle planta le couteau d'argent qu'elle avait toujours dans sa main juste en dessous du cou poilu et descendit, sa lame transperçant la peau et faisant couler un flot ininterrompu de sang. La jeune femme éventra purement et simplement l'animal. Du coin de l'œil elle aperçue la moue dégoutée qui était apparu sur le visage du brun. Elle réprima de justesse un sourire amusé.
- Je m'occupe de préparer le diner. A moins, bien sur que tu ne saches commence dépecer et faire cuire correctement une panthère ?
- Très bien, occupes toi de ça. Lui fit-il en l'observant curieusement
- A tes ordres Capitaine ! lui fit elle d'un ton faussement joyeux en ramenant sa main contre sa tempe dans une imitation d'un salut militaire.
Le brun soupira tout en secouant la tête avec une expression de désespoir devant tant d'immaturité. Pourtant le sourire et la lueur amusée présente dans son regard démentait cela. Enfin il se détourna rejoignant un groupe afin de les aider dans leur tâche. La blonde le suivit un moment des yeux avant de reporter son attention sur son objectif de l'instant.
Elle soupira, fatiguée d'avance, avant de retirer sa veste en cuir et de remonter les manches de son fin pull de laine noir. Elle allait en avoir pour un moment. Et ça allait être sanglant.
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Lorsque le soir arriva, tous les 100 eurent le plaisir de se régaler de morceaux de viande cuits au feu de bois. Une bonne ambiance régnait. Plusieurs groupes s'étaient formés et des conversations joyeuses accompagnées de nombreux rires se faisaient entendre. De son côté, Clarke avait préféré s'isoler, comme à son habitude.
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The 100 Bellarke :Toi et Moi, pour toujours et à jamais.
FanfictionLorsque la navette atterri, c'est une Clarke bien plus asociale, indépendante et méfiante qui met pied à Terre. - Tu sais quoi princesse ? J'ai une autre idée. TU vas allez chercher les provisions pendant que nous on reste ici. Que les privilégiés f...