L'état de choc est une défaillance circulatoire périphérique aiguë conduisant à un apport insuffisant de sang riche en oxygène aux cellules du corps (hypoxie). Il entraîne la mort des cellules et la désorganisation des tissus et des organes. Il peut évoluer vers le cardiovasculaire, puis la mort.*
Clarke se souvenait avoir étudié le phénomène lors des cours qu'elle avait suivit sous l'égide de Jackson. Elle avait d'ailleurs pu assister en personne aux symptômes et conséquences du choc lorsqu'elle avait treize ans, ayant participé aux soins d'une jeune femme s'étant profondément entaillée la main avec un couteau.
Sa respiration déjà erratique s'accéléra encore. La sueur s'accumula sur le haut de son front et avait déjà commencé à couler le long de son dos. Une angoisse sourde lui tordait les tripes et elle n'avait pas besoin d'observer son épiderme pour savoir qu'elle était bien trop pâle.
Elle était en état de choc.
Bordel.
Comme si le fait de s'en être rendu compte avait modifié les choses, tout s'accéléra. Une seconde elle avait l'impression que le monde tournait au ralenti, la seconde suivante, tout reprit son cours normal alors qu'une douleur atroce s'étendait dans son ventre.
Il lui fallut encore plusieurs secondes pour se souvenir de ce qui se passait. On lui avait tiré dessus. Un membre de son peuple, l'un des 100 avait pointer son arme sur elle et avait appuyé sur la gâchette.
Et maintenant elle se retrouvait étendue sur le sol, en pleine bataille, à ce vider de son sang comme un cochon que l'on venait d'égorger. Parfait. Elle avait toujours eut un sens du timing imparable, notez l'ironie.
Elle devait se lever, elle le savait rester ici finirait par l'entraîner dans une situation où la mort ne serait plus juste une possibilité.
Pourtant, elle savait aussi qu'elle en serait incapable. Entre la douleur atroce qu'elle subissait, ses vertiges, sa vision floue et son audition aux abonnés absents, elle n'irait pas bien loin.
Elle cligna des yeux lentement, tentant vainement de reprendre ses esprits. Bon Dieu ! Son cerveau était si lent qu'elle n'aurait été qu'à moitié étonnée si on lui avait annoncé qu'il été en pleine partie de cache-cache, planqué au milieu des nuages au pays des licornes.
Des licornes.
Son état était peut être bien plus grave que ce qu'elle avait d'abord pensé.
Des licornes.
Elle commençait à flipper. Vraiment. Et elle en été soulagée. Au moins lui restait il assez de bon sens pour tiquer sur le problème.
Des licornes.
Non mais sérieusement ? Au moins cette interlude équine lui avait elle permis de ce distraire de la douleur, à défaut de l'avoir rassuré sur sa santé mentale.
Soudain, un visage apparue dans son champ de vision. Basané, des peintures de guerre autour des yeux, un sourire cruel aux lèvres. Un natif. Il semblerait qu'elle n'aurait plus à souffrir beaucoup plus longtemps.
Génial.
Elle sentit la tension l'envahir. Bon Dieu ! En dix-huit années, elle en avait vu des tentatives de meurtres sur sa personne. Sa mère était une petite chose vicieuse après tout.
L'utilisation du poison avait toujours était son moyen préféré, efficace, assez facilement mis en place si l'on savait s'y prendre et surtout, particulièrement difficile à détecter lorsqu'on ne savait pas quoi chercher.
Aussi, en près de 9 années de tentatives d'assassinat sur sa personne, sa mère n'avait elle jamais tenté la méthode tirons-sur-mon-abominable-fille-avec-un-9-mm ni celle égorgeons-là-avec-un-couteau-de-boucher.
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The 100 Bellarke :Toi et Moi, pour toujours et à jamais.
FanficLorsque la navette atterri, c'est une Clarke bien plus asociale, indépendante et méfiante qui met pied à Terre. - Tu sais quoi princesse ? J'ai une autre idée. TU vas allez chercher les provisions pendant que nous on reste ici. Que les privilégiés f...