☆Chapitre 4☆ (réécrit)

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Un grand blond, d'une vingtaine d'année sort de la chambre quelques secondes plus tard, il se retourne lui aussi vers moi et sans rien dire et à une vitesse hallucinante, m'attrape la gorge et me plaque contre le mur. Je me débat mais sa ne fait rien, il reste la à me fixer de ses yeux châtains foncé. Il attend surement que je m'évanouisse. Il ouvre la bouche et détourne son regard de moi, il se tourne vers le petit et lui dit d'une voix grave et autoritaire :

-" Va chercher le bandeau et le sac, prend en un 14x, sa devrais suffire." 

Quoi !? Un bandeau, un sac, il ne vont quand même pas m'enlever ! Je ne peux pas me laisser faire ! Je me débat de plus belle mais rien de marche, ni sa main, ni son bras, ni lui de cille d'un millimètre. Je fronce les sourcils, si je me débat, il ne bouge pas d'un poil mais si je donne un coup quelque part est-ce que sa va marcher ? Surtout que je commence sérieusement à manquer d'air alors ... Essayons un coup de crosse de pistolet dans la tête.

Je lève d'un seul coup ma main avec le pistolet dedans, la crosse vers l'extérieur, j'atteins sa tête de plain fouet, celle-ci vacille et revient en place, le sang coule abondamment et recouvre presque entièrement son visage mais il continue de me fixer sans lâcher sa prise. Bon, il est super coriace, à croire qu'il ne sent même pas sa blessure. Comment faire pour sortir de son emprise ... Je me résigne à un seul choix, le ruer de coup de poing et de pieds. 

Je lui donne un pain dans la tête avec ma main gauche, je lui flanque ensuite un coup de pieds dans le tibia, en plein milieu, le blond fait une grimace et me frappe deux fois la tête contre le mur? Je n'ai pas le temps de reprendre mes esprits que mon cerveau passe en mode défense et combat. Je met mon doigt dans son nez, assez profond pour lui arracher un hurlement. Il relève son regard haineux vers moi et me relâche. 

Il me fait tomber au sol avant se se jeter par dessus moi et de me rattraper la gorge. En bougeant, je remarque à l'intérieur de sa veste, un objet assez brillant, en acier, je le reconnait, mon couteau fétiche, il a osé le prendre dans l'armoire de ma chambre. Cette information fait remonter encore plus ma rage. Je tend le main vers sa veste et l'attire vers moi pour que je puisse le récupérer, je glisse ma main dans son blouson délicatement et ressort le couteau sauf qu'en me mettant dans cette position, en approchant mon adversaire de moi, je ne fait qu'empirer les choses. Une douleur cuisante déchire ma joue, il enfonce un objet coupant de ma tempe à mon menton. Je hurle. Je porte une main à mon visage et je tend mon couteau vers son visage, je l'entaille moi aussi. Il enfonce plus profond la lame dans mon visage, je fait de même et nos hurlement se mêlent entre eux. 

Je lui donne un coup de genou dans ses parties, il retire l'objet coupant de ma joue et s'écarte de moi en un bond. Je recule. 

Je cours dans la salle de bain au fond de l'appartement, je m'enferme à double tour à l'intérieur. Je ne prend pas le temps d'allumer la lumière. J'ouvre la placard, je prend un rouleau de gaze et du désinfectant, je coupe un morceau de gaze et verse désinfectant dessus, je l'applique sur ma joue. Je me retient de hurler. Je me désinfecte une seconde fois et je sort du placard un vieux paquet de pansements, il en reste 4 grands. Je les mets tous sur ma blessure, je prend soin de refermer les portes du placard discrètement. Je sort de la salle de bain sans un bruit, je marche à pas de loup vers le couloir pour vérifier que mon ennemi est bien parti, je me cache derrière une commode et attend que me respiration se calme. 

Je sort ma tête derrière le meuble. Il n'est plus là, j'ai deux options, soit il est parti avec son ami ou alors il m'attend ... Je préfère la première option mais je reste sur mes gardes au cas où ce soit la deuxième. Je sort mon pistolet que j'ai glisser dans la poche arrière de mon jean tout à l'heure. Je me risque à avancer jusqu'à ma chambre, je rentre à l'intérieur, la porte est entrebâiller et la fenêtre est fermée, je lève mon pistolet devant moi. 

Un craquement se fait entendre derrière moi, je n'est pas le temps de me retourner que je sent, un tissu me recouvrir.

A suivre ...

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Fin de ce chapitre avec de l'action ! Vous préférez la version d'avant ou la version réécrite, perso, je trouve que la réécrite est mieux ! ♥

Gros bisous à vous mes pandas ! 🐼🍉

Céleste (En réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant