Au pair chez les Styles. [Larry Stylinson]

Chapitre 16

Harry

Je rêve!
Il ne s'était pas réveillé!
Aucun bruit ne sortait de sa chambre et il était pourtant sept heure trente.
Nous devions être au lycée à huit heure dix, grand maximum : le temps de se préparer, déjeuner et le trajet à pieds. Jamais nous n'y seront.

- Gem' ! Vas réveiller le...

Mais son lit était fait, vide.
Refermant la porte de sa chambre, je me dirigeais vers la mienne, passant devant celle du nouveau - Louis.
Je n'arrivais pas à prononcer son prénom, ne serait-ce que dans ma tête.
J'avais vraiment un problème avec ce garçon.
Et pas le genre de problème de Liam...
Prenant mon courant à deux mains et mon égo sous le bras, le frappais à la porte de Louis, distrait, imperceptible.
Aucune réaction : je rééditais l'opération, un peu plus fort.

- Lycée! Dans trente minutes!

Ah quoi bon utiliser plus de salive qu'il ne faut, hein ?
Je lui avais donné les plus importantes informations pour ce matin et j'espérais m'en tenir à cela pour la journée !
A peine eu-je prononcé ces mots que des bruits se firent entendre dans sa chambre : il semblait se hâter à se préparer, tombant presque du lit.
Bien fait, pensais-je.

- Cesses d'être si con, putain ! me dis-je en fermant les yeux et en frappant mon front, avançant toujours dans le couloir vers les marches.

- Pardon ?

Robin, près pour aller travailler était en bas des marches et m'avait entendu :

- Non, rien, répondis-je donc en faisant semblant de n'avoir rien vu, rien entendu.

- Ca va, Harry ? me dit ma mère lorsque je m'assis autour de la table, où trônait de la nourriture à foison.
Encore une nouveauté pour le nouveau, pensais-je.
Louis...

- Louis est levé ? me demanda.

- En retard, répondis-je juste, attrapant un paquet de céréales.

C'était une question piège, j'aurai du m'en douter !
Louis ailleurs, ma mère n'allait pas se gêner pour me faire connaitre son point de vue sur mon comportement :

- Tu m'expliques ?

- Quoi donc ? dis-je alors en faisant le sourd.

- Pourquoi es-tu si stupide avec lui ? Que t'as-t-il fait ? Rien à ce que je sache ! Avant même qu'il ne soit arrivée tu le détestais ! Pourquoi ? lança-t-elle, les mains en appuie sur le plan de travail, le regard sombre et énervé.

- Je n'ai juste pas envie de partager ma maison ! Voilà tout ! expliquais-je avant de fourrer une cuillérée de céréales dans ma bouche.

- Voilà tout ! m'imita ma mère, un torchon dans les mains.

Puis elle me quitta des yeux et sourit fortement : Louis était à dans l'encadrement de la porte.