Au pair chez les Styles. [Larry Stylinson]

Chapitre 26

  POV Harry

Je ne savais pas ce qu'il se passait dans la pièce voisine, mais les éclats rire étaient plus que présents, m'empêchant presque de me concentrer.
Je tentais de comprendre ce qui s'était passé lorsque Louis m'avait fusillé des yeux, braillant mon prénom, pour la première fois.
Je ne m'étais pas attendu à ce qu'il le fasse d'ailleurs, tout comme je ne m'étais jamais attendu à prononcer le sien ; ce qui n'était d'ailleurs jamais arrivé.
Seulement, mes pensées beuglaient son prénom dans mon crâne comme pour ne pas oublier qu'il était ici, qu'il partageait ma maison.
Je l'avais détesté et maintenant, je tentais de remettre les choses là où elles devaient être, je tentais de me faire pardonner.
Aussi bien je n'avais jamais humilié une personne autant que lui, aussi bien je n'avais jamais tenté de me racheter à ce point.
Et pour moi, la seule façon de répondre à mes propres questions, c'était de coucher mes sentiments sur le papier, de les accorder de telle sorte que cela fasse une mélodie convenable et... tout le monde est content !
Mais je butais sur ma feuille, troublé par leurs rires dans la pièce d'à côté.
Voilà : il recommençait à m'énerver au final !
C'était en partie pour lui que je tentais d'écrire ces mots, pour lui expliquer ma rage envers lui, mais... non ! Il s'évertuait à continuer de me mettre à bout !
Lâchant mon stylo, je sortais de ma chambre et ouvris à la volée la porte de celle de Gemma :
- Eh vous pouvez pas faire moins de bruit j'arrive même pas à aligner deux... deux mots ! fulminais-je en me rendant compte de la situation.
Louis avait plaqué ses avant bras devant lui, attrapant les pans de la chemise qu'il venait apparemment d'enfiler, me faisant les gros yeux : c'était sa spécialité de me fusiller du regard ! pensais-je.
Continuant d'ajuster la chemise sur les épaules de Louis, Gemma rit :
- Effectivement, t'arrives pas à aligner deux mots oui ! Allez, bah les pattes, frangin ! rajouta-t-elle ensuite en me claquant la porte au nez.
Jamais je n'aurai du me déplacer pour leur demander de baisser leur volume sonore : ce n'était pas en tombant sur Louis à moitié nu que j'allais réussir à me faire pardonner !
- A ta place, je le mettrais comme ça, entendis-je derrière le mur de ma chambre. Ou comme ça ! Ouais, comme ça, ça fait classe !
Gemma et Louis n'allaient pas m'épargner !
Utilisant cet énervement, j'attrapais mon crayon et barbouillais le feuille de tout un tas de choses : de mots isolés, de groupements d'autres, de phrases complètes.
Un mal pour un bien, pensais-je en griffant sur la feuille le point final.