Au pair chez les Styles. [Larry Stylinson]

Chapitre 31

POV Louis

Ainsi, le sourire d'Harry ressemblait à cela.
Je faillis m'étouffer avec ce que j'avais dans la bouche lorsque je le vis pour la première fois.
Il était beau, vraiment beau.
Pourquoi ne m'en étais-je pas rendu compte avant cela ?
Peut-être parce qu'il était trop détestable à mes yeux, peut-être car son côté revêche ne laissait même pas apercevoir cette facette de lui : la beauté.
La cruauté rendait laid, pensais-je.
- On y va ? demanda-t-il, plein d'espoir, son sourire ne diminuant aucunement.
Même sa voix avait changé : plus douce et calme.
Me raclant la gorge, je répondis :
- Mon sac est en haut, je vais le chercher.
Puis je disparu dans les marches, le laissant tout seul dans en bas, m'attendant.
Il m'attendait maintenant, pensais-je en secouant la tête, mes idées s'entrechoquant à l'intérieur de mon crâne.
N'empêche, je restais sur l'idée que je ne savais pas quoi lui dire et j'étais certaine de toujours rester sur la défensive avec lui : ce n'était pas comme s'il ne m'avait pas humilié plusieurs fois... pensais-je avec sarcasme.
- Alors comme ça, tu fais de l'équitation ? me demanda-t-il alors que nous marchions sur le chemin du lycée.
Tournant lentement le regard vers lui, je fixai son visage, hochant distraitement la tête.
- Tu ne comptes pas vraiment ouvrir la bouche, pas vrai ? sourit-il, un malaise néanmoins présent à l'intérieur de lui, entre nous deux.
Au moins, il avait comprit cela...
- Je ne sais pas quoi te dire en fait, avouais-je, regardant au loin.
Ne recevant aucune réponse à mes mots, je me tournais vers lui, alors presque arrêté sur le trottoir :
- Qu'est-ce que tu...
- Attends, attends, j'ai une idée !... me coupa-t-il, un sourire en coin.
Il recommençait avec son sourire : ça en devenait perturbant.
Arrêtée en face de lui, comme deux idiots sur le bord de la route, je regardais la main qu'il me tendait, alors entre nous deux :
- Je ne te suis pas là... dis-je, perdu.
Son sourire en devint plus grand encore, ses yeux se mettant à briller doucement.
Mais qu'est-ce qu'il mijotait ?
- Enchanté. Harry Styles.
Je crus que mes yeux allaient me sortir de la tête : mais il lui prenait quoi ?
- Et toi, comment tu t'appelles ? demanda-t-il, hilare, en français, tentant cependant de garder son sérieux.
Mais je ne réagis toujours pas, croyant qu'il était devenu fou, mes yeux s'écarquillant toujours un peu plus.
Il fini alors par attraper ma propre main, avec celle qu'il ne me tendait pas et la colla contre la sienne, paume contre paume.
Je compris alors, comme si le contact de sa peau m'avait soufflé la réplique à dire :
- Louis. Louis Tomlinson, balbutiais-je.